mardi 30 septembre 2008

Mon nouveau déo en pierre d’alun

Sans vouloir être coquette, je dois avouer que l’utilisation d’un déodorant a certains avantages ! Mais à quel prix ? Je n’ai jamais aimé les sprays (ça piiique) et en ce qui concerne les « sticks » (qu’ils soient spécial peaux sensibles ou non), je n’aime pas non plus la sensation de « colle » qu’ils laissent après application. Je ne suis pas non plus du tout rassurée à l’idée de m’appliquer un produit chimique à cet endroit du corps sur une base quotidienne.

Récemment, j’ai décidé d’utiliser de façon plus régulière une méthode qui me semble plus en conformité avec mon leitmotiv pratique et naturel : le déodorant « pierre d’alun ». Facile à utiliser : après la douche, quand la peau est encore légèrement humide, j’utilise ce déo comme un stick normal, ça ne sent pas, ça ne colle pas et ça ne laisse pas de traces sur les vêtements. En outre, il est sans paraben, c’est toujours ça de pris sur l’ennemi…Comme il ne contient ni alcool, ni parfum, il est aussi d’office adapté aux peaux sensibles comme la mienne.

En me renseignant un peu, j’apprends que le « truc » de ce déo réside dans sa composition à base de cristaux de minéraux naturels, qui agissent en direct sur la flore bactérienne. Les minéraux naturels ne bloquent pas le processus de sudation mais forment un film sur la peau qui empêche les odeurs d’apparaître car la sueur ne se dégrade pas (on dirait une pub, non ?).

J’espère que les personnes qui lisent ce blog et qui me connaissent me contrediront si je me trompe, mais j’ai l’impression de ne pas propager d’odeurs désagréables au cours de mes journées bien chargées et je crois donc que mon évaluation est positive à 100% à ce stade. Petite précision: dans des situations extrêmes (sport, très forte chaleur), je refais appel à un déo plus classique, mais cela me rassure de savoir que c'est devenu une exception.

Alors, j’espère que vous vous dites déjà : « Un déo pierre d’alun ? J’en veux un ! » **.

Cha.


** Je n’ai aucune ambition en matière de publicité, je peux donc me permettre des slogans médiocres.

mardi 23 septembre 2008

Bio ou bio?

J'entends dire parfois "oh c'est bio..." avec un air suspicieux et pincé, comme si le bio ou le naturel était moins bon que les autres produits. Oui, mais à partir de quand peut-on parler de bio? Vos légumes du jardin (pour ceux qui en ont un), sont-ils bio ou non? A partir de quand décide t'on de franchir le pas du naturel?
Il n'y a pas vraiment de réponse, enfin si, mais chacun a la sienne ou doit se la faire... Certains plus puristes ou pressés ne prendront que des produits strictement labellisés, d'autres seront plus "produits du terroir" ou regarderont au cas par cas les différentes étiquettes en éliminant les produits trop "chimiques" ou trop sucrés, qui contiennent des huiles hydrogénées, etc. Le "bio" ne se limite donc pas à une labellisation parfois trop chère pour certains artisans. Des endroits comme Coprosain permettent de rassembler des produits strictement bio, c'est sûr, mais également des produits locaux issus de culture raisonnée où l'utilisation de pesticides ou engrais chimiques est strictement limitée au minimum acceptable, souvent pour des raisons économiques.
Vivre plus proche de la nature ne signifie pas se vêtir de peaux de bêtes, mais plutôt utiliser des produits qui sont plus respectueux de l'environnement. Certains objecteront justement "oui mais les prix"... Et bien, il faut garder à l'esprit que nous les faisons en grande partie nous-mêmes, les prix! De plus, une grande partie des produits plus bio sont vendus à prix coutant (je parle ici surtout et principalement des produits alimentaires). On nous vend tellement de produits bon marché que nous n'avons plus conscience de ce que coûtent les choses - oui oui, je suis consciente de ce que je dis, malgré la hausse des prix actuelle! Une longue et lente modification des mentalités à opérer...
Je ne vais pas dire ici qu'on ne nous vend que des cochoncetés destinées à nous faire mourir tous d'un cancer, il ne faut pas pousser, mais il est vrai que par souci d'économie et de recherche du prix le plus compétitif, certains sont tentés de rajouter des produits moins chers comme du sucre ou de l'huile hydrogénée afin de gonfler le produit, ou dans les cosmétiques, des supports à base de pétrole, dont on ne sait pas s'ils sont tout à fait inoffensifs et dont on sait qu'ils contribuent à la dégradation de notre environnement.
C'est donc à chacun d'entre nous de décider jusqu'à quel point il accepte ces produits moins propres. Et aussi de vérifier quels sont les produits plus sains mais non labellisés.

Anne

Liens:
www.coprosain.be (plusieurs magasins à Ath, Braine l'Alleud et Mons, ainsi qu'un point de vente à Uccle + présence sur certains marchés hennuyers et bruxellois)

mercredi 17 septembre 2008

5 fruits et légumes par jour, vous y arrivez, vous?

Il y a des règles et des rages alimentaires qui vont et qui viennent. Mais il y en a une qui possède une constance remarquable, celle qui invite à manger 5 fruits et légumes par jour. La règle a tellement été répétée que je crois même vaguement me souvenir pourquoi c'est important. De mémoire: les vitamines et les fibres. En faisant une mini vérification sur internet, je trouve en effet qu'en matière de vitamines, les fruits et légumes contiennent surtout de la vitamine C, de la provitamine A et/ou de la béta-carotène. Les fibres, quant à elles, filent un sacré coup de main au transit intestinal. J'ai oublié les minéraux (sodium, calcium, potassium) qui ont l'air très importants aussi. Et les fruits et légumes contiennent de l'eau, à ne pas négliger surtout si on ne boit pas assez (ce qui arrive plus souvent qu'on ne le croit).

Ces derniers jours, j'ai essayé de faire le calcul et le constat est sans appel: aucune chance d'arriver à 5 F & L par jour, tous les jours de l'année. Je crois toutefois que je peux assez facilement faire des progrès. Déjà, une première chose est de penser à s'approvisionner en suffisance (ou avoir sous la main un potager et/ou une serre, ce qui évidemment est un peu juste pour un appart de 85m2). Et on peut se faire aider d'un congélateur, pour éviter les ruptures de stock.

Puis, quand on y réfléchit, on se rend compte qu'on peut vraiment varier la consommation. Un jus d'orange le matin, ajouter de la banane au muesli, choisir une pomme à 10h au bureau plutôt que ces horribles mais délicieux petits biscuits servis avec le café, soupe ou salade à midi et légume cuisiné le soir. Personnellement, j'use et abuse de mon blender pour me faire des petits smoothies aux goûts variés. C'est vraiment ce que j'ai trouvé de mieux: j'adore expérimenter des mélanges et ça se conserve même au frigo pendant 24h. Mon favori pour le moment est le mélange kiwi-poire et demain je tente pomme-kiwi.

J'en viens ainsi à penser à un autre sujet qui est tout à fait lié : penser à bien repérer les fruits et légumes de saison (même si pour certains, tout fout le camp et qu'il n'y a plus de saisons...). J'ai quelques notions en la matière mais forcément, des lacunes également. Voilà de quoi réfléchir en vue d'un prochain article.

Cha

mardi 9 septembre 2008

Faire son pain soi-même, c'est mieux?

J'ai ma machine à pain depuis quelques semaines seulement et je tiens bon: à part pour la baguette et les pains au chocolat surgelés, ce n'est qu'à l'état d'ingrédients à mélanger que ce qui deviendra du pain passe la porte de mon appartement. Evidemment, quelques semaines, ce n'est rien, le véritable test de ma motivation doit encore venir...

Qu'est-ce qui me séduit dans l'idée de faire mon pain moi-même? Premièrement, l'illusion de savoir ce que je mets dedans. Je dis illusion car je sens que Anne va encore m'en apprendre plein sur les farines et sur les levures et que je devrai encore évoluer sur ce plan. Mais bon, en attendant, à part les produits chimiques camouflés dans ces deux ingrédients, je maîtrise.

Deuxième avantage, lié au premier: je peux fortement diminuer la dose de sel que je mets dans la préparation. Je mène la guerre au sel de façon générale (on nous en fait déjà avaler beaucoup plus que ce dont on a besoin), et je suis contente de pouvoir poursuivre la lutte via la composante « pain » de mon alimentation. On peut évidemment acheter des pains sans sel dans le commerce, mais c'est un peu trop radical pour moi. Je crois qu'à force de diminuer la dose dans mes préparations maison, je finirai par m'y habituer et un jour j'apprécierai même le tout à fait sans sel, qui sait.

Un autre élément qui me séduit dans le pain maison, c'est la possibilité de découvrir plein de choses sur la façon d'utiliser les farines et tous les petits ingrédients additionnels qui donnent un petit plus au pain. Le pain prend réellement sa place dans la cuisine, on en mange parce qu'on l'aime et pas seulement faute de mieux ou par habitude. La santé rejoint le plaisir de cuisiner et je crois que c'est via cet avantage-ci que je détiendrai la clé de la longévité dans l'utilisation de ma machine à pain.

Car ce n'est pas la créativité qui manque. Les pages web et les livres consacrés au pain maison, que ce soit avec ou sans machine à pain, pullulent. On peut également combiner l'utilisation de la machine pour le mélange de la pâte et la première levée avec une deuxième levée hors de la machine et une cuisson au four.

Les machines les plus récentes offrent également des modes « rapides », permettant d'avoir du pain frais en un peu plus d'une heure. Sinon, il faut compter entre deux et trois heures pour le pain machine-four et entre trois et quatre heures pour le pain à la machine. Cela demande donc un tout petit peu d'organisation mais cela semble parfaitement faisable même avec un horaire professionel pas léger du tout. Je peux donc rester dans les limites du mot d'ordre « pratique », dans ma nouvelle vie « pratique et naturelle ».

Cha

vendredi 5 septembre 2008

Et le stress dans tout ça?

Je sens que, petit à petit, j'assimile un tas d'informations bio et nature et que, dans les limites que je me suis fixées, cela se fait sans effort. Evidemment, je ne suis pas partie de rien : par exemple, j'utilisais déjà les produits Ecover et j'ai compris maintenant pourquoi c'était un bon choix (voy. l'article sur les cosmétiques). Mais il y a quelque chose de très important aussi que j'essaie depuis un certain temps d'intégrer dans mon mode de vie et qui rejoint les objectifs définis lors du lancement de ce blog. Il s'agit de la recherche de petits trucs pour chasser le stress** de ma vie quotidienne. Ca n'a peut-être pas l'air "bio" a priori, mais ça fait bien partie d'une vie "pratique et naturelle": quand on voit tous les bobos et désagréments que le stress cause, c'est très pratique d'arriver à ne pas les subir et ça évite d'avoir recours à des tas de médicaments et autres artifices pour se soigner quand il est trop tard.

Certes, il m'arrive de me demander ce que je serais sans le stress. Quand je ne le ressens pas, je n'arrive la plupart du temps tout simplement pas à me motiver, ce qui me fait culpabiliser parce que j'ai l'impression de ne pas être assez productive. J'ai beaucoup de mal à profiter des moments où je ressens ce sentiment de "ne pas en faire assez" et quand le stress reprend le dessus, que je me surpasse, que je repousse mes limites ... je ferais n'importe quoi pour deux secondes de calme et de paix, à profiter du simple temps qui passe. Un cercle vicieux, un engrenage, une vie entre deux extrêmes, bref, rien de bon à long terme, ni pour le corps, ni pour l'esprit.

Avec l'âge aussi, on se rend compte que, si on avait l'impression de "bien marcher au stress", c'est nettement moins évident en vieillissant. Heureusement, il arrive que les cadeaux de la vie (pour Anne, il s'agit de deux adorables enfants) nous conduisent naturellement à repenser notre mode de vie.

En ce qui me concerne, ce n'était pas un cadeau qui m'a mené au déclic mais des maux d'estomac persistants ... Grâce à la rencontre d'une généraliste vraiment super, j'ai pris connaissance de et mis en application deux règles fondamentales: apprendre à dire non et contrôler ma respiration. La chasse au stress et la recherche de l'équilibre ne s'arrêtent pas là, mais il s'agit des deux éléments clé dans ma quête personnelle: une règle de gestion mentale (j'apprends à dire non, sans culpabiliser) et une règle de nature plus physique (qui, plus généralement, met l'esprit à l'écoute du corps).

Anne me confirme que pour elle aussi, diminuer le stress est évidemment à la base d'une vie plus saine. Tout va tellement mieux quand on stresse moins, plein de petites choses qui font une différence énorme à l'arrivée comme, par exemple, faciliter la digestion parce qu'on prend "bêtement" le temps de bien mâcher les aliments. Ca peut paraître ridicule mais faites le test! C'est d'ailleurs la première chose que ma généraliste m'a apprise...

Dans la liste des bonnes résolutions, j'ajoute donc: "persévérer dans la lutte contre le stress".

Cha


** L'aimable lecteur notera que j'utilise le mot "stress" dans son acception commune et non médicale. L'emploi de ce mot vise à rendre compte d'une réalité que tout le monde connaît et ressent, non d'une pathologie ou de quoi que ce soit de scientifiquement défini.