
mardi 27 octobre 2009
Bruxelles, belle et complexe

dimanche 18 octobre 2009
Les ampoules basse consommation!
mardi 15 septembre 2009
Avant l'hiver
samedi 1 août 2009
Embellissons nos maisons!
mercredi 29 juillet 2009
Le liniment...
mercredi 8 juillet 2009
ça se passe comme ça ... chez Nina (2ème partie)
Dans la garde-robe:Le coton, c'est pas toujours bio!?!Depuis toujours, mon mari et moi avons la peau fragile. Dès lors, cela fait bien longtemps qu'on s'achète des vêtements en fibres naturelles, plus douces et plus aptes à laisser respirer la peau que les matières synthétiques. Depuis que j'ai lu l'essai d'Orsenna ("Voyage au pays du coton"), j'ai réalisé que la production de vêtements en fibres naturelles n'était pas toujours très... saine pour la planète! J'essaie donc d'acheter des t-shirts et/ou des bodies en coton bio quand j'en repère chez C&A, mais c'est pas évident car mon loulou a une taille fort demandée apparemment et il y a peu d'offre. Pour les tout jeunes bébés, j'ai vu récemment que Dreambaby proposait quelques vêtements de bébé en coton bio! (http://www.dreambaby.be/dreambaby/index.jsp -> bébé et ses vêtements -> naturaline, coton bio)Au rayon jouets...Des p'tites piles, des p'tites piles, toujours des p'tites piles (air connu)Tout jeune parent se retrouvera aisément dans les propos qui suivent: ne trouvez-vous pas affolant le nombre de piles consommées par les jouets de vos enfants?Depuis bientôt 2 ans que notre salon est envahi de jouets, nous en avons déjà jeté pas mal à la poubelle... Avant de passer aux choses sérieuses:1) on achète un chargeur aux dimensions familiales et on utilise un maximum de piles rechargeables,2) on réfléchit à deux fois avant d'acheter des jouets,3) on essaie, dans la mesure du possible, de demander à notre entourage des jouets sans piles (d'une part ça casse les oreilles et d'autre part c'est horriblement consommateur...) et avec le moins de plastique possible! Il y a tellement d'alternatives... (pour les tout-petits, le tissu se lave et se désinfecte aussi bien que le plastique et, pour les plus grands, les jouets en bois, les livres, etc. peuvent être géniaux!) Bon, ceci dit, je suis la première à avoir acheté un bac à sable en plastique, pour pouvoir le rentrer en hiver et pour éviter de devoir traiter le bois chaque année. Encore une fois, restons pratiques!Les soins de bébé:En surfant sur le site "êtreenceinte.com", qui est devenu ma "référence" en matière de conseils bébé, j'ai découvert que le paraben contenu dans la plupart des produits de soin (à titre de conservateur, si j'ai bien compris), pouvait être nocif. Certes, la communauté scientifique ne s'accorde pas sur le sujet mais, comme pour le BPA, je préfère appliquer le principe de précaution. A partir de là, j'ai opéré quelques changements dans la salle de bains:Hygiénique, oui, mais pas très écologique...A la naissance de notre loulou, nous avons hésité à investir dans un "sangenic"... Vous savez, ces poubelles à couches qui entortillent la couche dans un plastique anti-odeurs... On a opté pour un seau au couvercle bien hermétique qu'il suffit de descendre comme une poubelle normale dès que ça menace de déborder ;-)! Je vous garantis qu'en se disciplinant un peu - comme pour les poubelles normales - ça ne sent pas de manière horrible (sans compter que, durant la période où bébé est allaité exclusivement, ses selles ne sont pas du tout nauséabondes)! Et je vous livre aussi l'astuce de ma gardienne: elle met des huiles essentielles dans ses poubelles!La liste rouge de Greenpeace:- exit le gel douche "Mustella" (exception faite pour la gamme "stellatopia", pour peaux sensibles, qui ne contient pas de paraben), on l'a remplacé par le gel douche Corine de Farme (disponible chez Colruyt). Une maman m'a dit que ce n'était pas si "nature" que ça, du coup, pour le moment, j'utilise le gel douche et le shampoing "Nature" reçus dans mon colis cadeau, et, par la suite, j'essaierai aussi la marque Bébé Cadum, une des seules à ne pas figurer sur la liste rouge de Greenpeace (http://www.etreenceinte.com/forum/viewtopic.php?t=77900&highlight=greenpeace)Des fesses de bébé bien protégées- adieu les Pampers et les lingettes "normales": on remplace par des langes "Nature" (commandés par internet sur le site Bioplanet et livrés via le colisshop de Colruyt, ils nous reviennent au même prix que les Pampers Baby Dry) et des lingettes Corine de Farme pour le change. Bon, ceci dit, nos mères utilisent toujours des Pampers, mais ce n'est pas de manière constante.- A la maison, si il n'y a que du pipi dans la couche, on rince juste au gant de toilette et à l'eau claire, pour économiser les lingettes, dédiées aux selles. Pour un 2e enfant, je crois que je demanderai à ma pharmacienne si elle peut me faire du liniment: pas mal de mamans avec qui je papote sur le forum "êtreenceinte" utilisent ce mélange fait d'huile d'olive ou d'amandes douces et d'eau de chaux pour nettoyer les fesses de leur bébé!Pour le ménage:Frotte, frotte, frotte!J'utilise un produit de nettoyage à l'huile de lin pour les sols (ça m'a permis de me "dés-angoisser" à une époque où mon loulou pratiquait activement le ramping, et ça m'a évité de jouer au petit chimiste concoctant ses produits personnels... Peu de temps et de suivi des cours de sciences pour le faire!)Rince, rince, rince!
Avant tout, notre machine à laver tourne à l'eau de pluie. C'est déjà pas mal pour éviter d'avoir la main lourde avec les adoucissants. En plus, j'ai remplacé le dit adoucissant par du bête vinaigre: de toute façon on ne voit pas la différence, vu le temps effroyable qui s'écoule entre le moment où le linge est sec et le moment où on le repasse (honte sur moi... oui je sais). Et c'est un peu plus économique, ce qui m'a permis d'adopter la lessive liquide Ecover (commandée sur le site de Bioplanet, en bag-in-box de 5 litres (espérons juste qu'on ne confonde pas avec le vin, lol).En voiture!En termes de transports, je suis loin d'être la parfaite écolo, mais j'essaie de rationnaliser: je fais les courses entre mon boulot et la reprise de mon fils chez la gardienne, j'évite ainsi de devoir revenir le week-end en ville.Je suis assez fière, quand même, de ne faire, grosso modo, qu'un plein (55 litres environ) par mois, surtout que je suis plutôt du genre "conduite nerveuse"... Je vous livre mon petit "jeu" pour lever le pied : positionner l'ordinateur de bord sur les infos "consommation de carburant au cent" et se forcer à ne pas dépasser trop souvent la moyenne! Ca fait réfléchir quand on aborde une ligne droite, croyez-moi!En guise de conclusionA chacun sa méthode!Voilà... Je pense avoir fait le tour de mes pratiques "naturelles" à l'heure actuelle. Libre à chacun de s'en inspirer ou non, n'est-ce pas! L'essentiel est que chacun se trouve en accord entre ses préoccupations de parent et son mode de vie.Les changements que nous avons apportés à notre vie, mon mari et moi, correspondent avant tout à la vie de parents actifs, campagnards, attentifs à la santé et à l'environnement de leur enfant, et... adeptes d'internet!Du surf sur la ToileInternet a ses limites, certes, mais c'est un outil bien utile à la maman active et soucieuse de naturel au XXIe siècle! Pour s'informer, bien sûr, mais aussi pour trouver quelques denrées qu'elle ne trouvera pas facilement dans les commerces proches de chez elle. Je terminerai donc en citant à nouveau les quelques sites qui me sont régulièrement utiles...... pour m'informer:- le blog "Pratique et naturel", bien sûr ;-)- le forum de discussions du site "Etreenceinte", et notamment la rubrique "Mamans nature" http://www.etreenceinte.com/forum/viewforum.php?f=54 ou "Soins et santé de bébé" http://www.etreenceinte.com/forum/viewforum.php?f=52... et pour effectuer mes achats:- le site de Bioplanet, la "filiale" bio de Colruyt, découverte via le blog d'Anne et de Cha: http://www.bioplanet.be/bioplanet/index.jsp- le site d'un magasin de jouets très sympa dans mon coin, "Cotontige": http://web.mac.com/cotontige/Site/Accueil.htmlNina(petit ps: pour le liniment, tu peux facilement le faire toi-même, je mettrai ma recette bientôt sur le blog ;o) Le seul truc est de convaincre la pharmacienne de te livrer un litre d'eau de chaux, mais en général ça va très bien!! Anne)
jeudi 25 juin 2009
Ca se passe comme ça chez ... Nina (1ère partie)
Adieu le babycook, vive la marguerite!
La chasse au Bisphénol A dans les biberons!
vendredi 5 juin 2009
La journée mondiale de l'environnement
Home
Le film devrait être disponible sans copyright sur énormément de médias dont Youtube et la télévision ce 5 juin. Pour ceux qui utilisent facebook, le film possède son profil à consulter. De très belles images en perspective dont des extraits étaient déjà en ligne avant la parution (parfait pour ceux qui veulent juste passer en vitesse).
Des interviews de l'auteur :
sur le site de la RTBF et Sur le site du journal Le Monde
D'autres informations sur le site du réseau idée.
Journée de l'Environnement
Cette journée est l'occasion idéale de prendre de bonnes résolutions (vous pouvez en retrouver de l'inspiration tout au long de ce blog :D ) et de démarrer sur des bases plus saines une vie pour une planète plus saine et agréable. Osons rêver d'un monde moins pollué qui serait la base, j'en suis sûre, d'un monde également plus équilibré. Mais pour ça, chacun doit y mettre du sien. Le PNUE a édité également un guide contenant 80 idées pour célébrer son environnement.
Toute une série d'activités locales seront proposées un peu partout, par exemple à Lessines, la diffusion du film Home et une initiation à Google earth et google maps.
Pour les Bruxellois du jour: rendez vous au Parc Royal pour l'écho festival sur le temps de midi où vous pourrez voir dès 12h45 bouger une créature très spéciale ou la diffusion du film "home" dès 13h.
Sur ce, n'hésitez pas à nous en faire part si vous décidez de faire un geste supplémentaire pour la Planète!
Anne
mardi 2 juin 2009
"Atchoum": allergie aux pollens, c'est de saison!
vendredi 8 mai 2009
Il n'y a pas de petites économies!
Une terre durable (V) - épilogue - par polygala13
Voici l'article qui clôt la série d'articles proposés par Polygala 13 au sujet dudéveloppement durable. Nous la remercions de nous avoir fait profiter de sa formation sur le sujet, de nous livre ses propositions de solutions et surtout, d'avoir alimenté notre réflexion personnelle. Du choc des idées, jaillit la lumière!
La gestion des protéines au niveau mondial est un des (nombreux) défis de ce siècle !
Quelques chiffres à méditer :
o 18% du réchauffement climatique est imputable à l’élevage (production de méthane !)
o Il y a 50 ans, 50% du budget d’une famille étaient consacrés à la nourriture, actuellement 11% suffisent.
A l’échelle individuelle je pense que nous pouvons agir :
- en adaptant notre nourriture à nos besoins réels: entre 50 et 100 gr de viande par jour et par personne suffisent, l’excédant constituant une charge pour l’organisme (les reins) et étant impliqué dans l’ostéoporose, la tension artérielle, la goutte,...
- en achetant local quand c’est possible;
- en achetant éthique (voir l'article de ce blog consacré aux labels);
- et pourquoi pas en votant pour les politiques qui s’engagent à prendre de bonnes décisions (et en vérifiant s'ils les concrétisent).
Au niveau de nos dirigeants, je trouve qu'il faudrait:
- imposer des règles strictes à l’industrie agro-alimentaire. Chaque pays devrait dans la mesure du possible couvrir ses besoins alimentaires par sa propre production (le trèfle et le lupin poussent parfaitement en Belgique et constituent une alimentation de choix pour le bétail.)
- Favoriser la filière « bio ».
- Prendre des mesures drastiques qui assainiraient le commerce agro-alimentaire. Tous les intervenants dans la production doivent pouvoir vivre décemment de leur travail.
- Protéger la planète. La sauvegarde des espèces doit peser dans la vie économique. Attribuer une valeur économique à la biodiversité est une piste déjà expérimentée dans la gestion de nos forêts.
Et, dernier point, au niveau individuel, parlez, discutez, informez-vous et informez votre voisin… il y a urgence ! Ces sites devraient vous aider ! (Vous en trouverez beaucoup d’autres en effectuant simplement une recherche Google, ils foisonnent, on ne peut dire que l’on est pas informé)
http://www.d-p-h.info/
http://www.seed.slb.com/fr/scictr/watch/climate_change/co2.htm
Et je rappelle aussi Clim City, signalé sur ce blog, j’y ai joué, gagner est loin d’être simple mais on y apprend énormément !
Bon appétit et bonne réflexion !
Polygala13
Et pour vous détendre, visitez http://www.couleurdune.be/ ! (Note Pratique et Naturel: Et si vous avez un peu de temps libre, rendez-vous directement sur place! )
mercredi 6 mai 2009
Eco-information? Deux sources d'info et un conseil expo!
- la séquence "Planète Première" dans l'émission "Matin Première", tous les matins vers 7h20 sur La Première. Et si vous n'avez pas l'occasion d'écouter la séquence en direct, le suivi web est également assuré, via la partie du site de Matin Première dédié à la séquence Planète. Le site vous permet de réécouter la séquence du jour et donne aussi des informations complémentaires.
- la page "Planète" du journal français Le Monde, une page entière, chaque jour et pour ceux qui ont renoncé aux journaux papier par souci écologique ou autre, la page web du journal (sous l'onglet "Planète").
Nous avons une gagnante!
Elle recevra aussi très bientôt le petit colis Nature babycare. En plus d'être pratique, ce colis est très bien présenté. Nous invitons d'ailleurs la gagnante à nous donner son avis dès qu'elle l'aura reçu.
Encore merci à toutes et à tous pour votre participation!
Anne & Cha
jeudi 23 avril 2009
Bruxelles isolée
mercredi 22 avril 2009
Une terre durable (IV)
Parce qu'il est utile de savoir pour comprendre, cet article nous explique pourquoi, du point de vue environnemental et sociétal, la viande peut poser problème. L'article présente la situation existante, sans prendre de gants. Il est là pour nous aider à réfléchir et à nous conscientiser, notamment pour mieux accepter des décisions qui viendraietn inexorablement nous forcer à le comprendre. La parole est à Polygala 13:
Une vache, pour vivre, a besoin comme nous de protéines et de calories. Ce qu’elle trouve dans ce qu’elle mange normalement : de l’herbe. Eh oui, la nature est bien faite !
Un fermier, il y a une cinquantaine d’année pouvait vivre (pauvrement j’en conviens) sur une ferme de 5 hectares, apte à nourir 5 vaches … en Ardenne.
Nous sommes alors en période d’après guerre, la population a souffert de malnutrition. Une campagne est menée en faveur de la consommation de viande. Et la production a dû suivre. Ensuite, la population mondiale a augmenté, sérieusement. Et la production a dû suivre. Actuellement, le continent asiatique, traditionnellement très petit consommateur de viande, s’est converti aux normes occidentales. Et la production au niveau mondial, doit suivre…
Toutes ces étapes ont eu un coût éthique. La concurrence a sonné le glas du petit paysan proche de ses bêtes. Nous parlons maintenant chez nous de fermes unifamiliales de 300 bêtes… Comme nous manquons de terre pour produire la nourriture de ce bétail, nous l’importons et passons à l'élevage intensif.
Nos terres peuvent produire du maïs (apport de calories) de manière assez rentable mais pour les protéines, nous nous tournons vers … le soja . Plante miracle, l’Europe en importe 39 millions de tonnes par an - soit une file de 23.000 km de camions remplis de soja. L’homme en utilise un petite partie directement (huile, chocolat, sauces, produits vitaminés mais aussi peintures, encre, cosmétiques, bougies… ). L’essentiel assure l’apport protéinique pour nos animaux d’élevage.
Le bétail n’a pas modifié fondamentalement son fonctionnement biologique. Il fournit une quantité de fumier, du lisier qui se retrouve dans nos cours d’eau. Les algues s’y développement, étouffant la vie aquatique normale.
En m'énervant un peu, je vous dis: Produisons, encore et toujours plus. Les déséquilibres sont absorbés par les marchés internationaux. Nous y écoulons nos surplus (viande, lait en poudre… ) à des prix défiants toute concurrence locale. Et dans les pays pauvres chargés d’écouler nos excédants, les paysans soumis à une concurrence déloyale ferment boutique et les bidonvilles s’étendent.
De plus, au Brésil et en Argentine, gros producteurs de soja d’exportation (vers l’Europe mais aussi la Chine), il faut produire toujours plus, créer toujours plus de terres agricoles, (deux fois la superficie de la Belgique entre 2003 et 2005) . Et c'est dès lors la forêt équatoriale et tout son écosystème fragile qui disparaît à … grand feu. (ndanne: la forêt équatoriale, outre sa fragilité et son important réservoir de biodiversité joue un rôle important dans la régulation du climat mondial et la déforestation sans replanter entraîne une augmentation importante du dioxyde de carbone, gaz à effet de serre bien connu, dans l'atmosphère)
Et pour augmenter le rendement, pesticides et engrais sont distribués sans retenue, ainsi que les problèmes de pollution et de santé. Le soja transgénique, résistant aux herbicides, favorise ce gâchis.
Les petits paysans locaux (40 ouvriers pour 200 hectares) sont chassés de leurs terres et vont eux aussi grossir les populations des bidonvilles puisque la production industrielle de soja n’emploie qu’un ouvrier sur 200 hectares… Autre conséquence non négligeable, les terres consacrées aux exportations ne produisent plus de denrées alimentaires pour couvrir les besoins locaux.
Résumons : nous mangeons, les fermiers des pays producteurs ont faim, les paysans du tiers monde soufrent de famine. De grosses multi-nationales de l’agro-alimentaire se portent bien.
Oui, mais à part culpabiliser plus que de raison à chaque fois qu'on mange un steak, que peut-on y faire? Je vous donnerai mon point de vue dans le dernier article de la série!!
Polygala13
mercredi 15 avril 2009
On joue les prolongations
mercredi 1 avril 2009
Couches jetables et premier concours "pratique et naturel"
Nous avons répondu positivement à la proposition qui nous a été faite de proposer un concours sur le thème des couches, avec à la clé ... un panier bio pour bébé de la marque Nature Babycare (voyez en fin d'article).
Je profite de l'occasion pour prolonger la lignée de l'article sur les couches lavables en vous parlant aujourd'hui des couches jetables écologiques.
Sur le marché actuellement, ils sont peu nombreux dans le secteur: Moltex (le plus largement répandu), Nature Babycare, Wiona (profondément difficile à trouver) et l'une ou l'autre marque dont j'oublie le nom mais qui ne se trouvent que dans quelques petits magasins bio de quartier (promis je me renseignerai!).
Pour ma part, je suis passée aux jetables bio de manière occasionnelle. Je reste une inconditionnelle des lavables, mais dans certains cas, comme les refus des gardiennes, les pisouilles énoooormes la nuit, les vacances où on n'a pas envie de faire des lavages trop souvent et j'en passe, je trouve que c'est une bonne solution de rechange.
Pourquoi pas les couches classiques? Comme je l'évoquais dans mon précédent article, ces couches que l'on trouve partout, qui laissent bébé mieux bouger et sans lesquelles il ne fera que des cauchemards (on y croit), sont remplies de substances chimiques dont il est loin d'être prouvé qu'elles soient anodines à long terme. Elles sont aussi souvent non ou trop peu respirantes et malgré l'effet "au sec", ça macère à l'intérieur et surtout ça chauffe! Et leur bio-dégradabilité se fait sur une durée de... 200 ans environ! Merci les décharges pleines de couches qui nous encombrent de plus en plus.
Les couches "bio" ne sont pas tout à fait honnêtes cependant... il reste du super absorbant, mais en quantité moindre et les couches sont plus ou moins fabriquées à partir de matériaux naturels en fonction des marques. Moltex vient visiblement de revoir sa copie en augmentant la part de naturel et biodégradable (ils n'étaient qu'à 15% précédemment, beaucoup de poudre aux yeux) et Nature Babycare s'en revendique à 60%. Tous les deux ont même prévu un emballage compostable ou biodégradable.
Dans ces conditions, je me suis dit que, bien que l'idéal absolu soit sans doute l'hygiène naturelle (comprenez en gros mettre bébé au pot dès qu'il le "demande", pratiquée dans de nombreux pays du monde ceci dit!), les couches bio présentent une dégradabilité beaucoup plus efficace et un moins mauvais rapport pour la santé et sont donc un choix ou une alternative séduisante pour tous ceux et toutes celles qui ne veulent pas se mettre aux lavables ou qui les utilisent de manière ponctuelle comme pour moi.
Où les trouver? En magasin bio, en magasin de puériculture (en général alternative), chez bio-planet, etc.
Mais assez bavardé, passons à ce fameux concours...
Votre mission? Envoyez-nous, avant le 30 avril à minuit, les astuces que vous avez mises en oeuvre lors de l'arrivée de bébé pour limiter son impact énorme sur l'environnement (couches, petits pots, déplacements, etc.).
Le plus original tout en étant "pratique et naturel" remportera un panier bio pour bébé de la marque Nature Babycare.
Laissez-nous votre astuce en commentaire sous cet article en nous laissant votre adresse e-mail pour que nous puissions vous recontacter si vous êtes le(la) gagnant(e). Le commentaire ne sera évidemment pas publié en tant que tel mais sachez que l'astuce la plus originale pourra, avec votre accord, également faire l'objet d'un article que vous serez, le cas échéant, invité(e) à rédiger avec nous.
Allez, nous attendons vos réactions!
Anne et Cha
lundi 23 mars 2009
En vélo au boulot?
lundi 16 mars 2009
Une terre durable (III) - histoires de poissons, par Polygala 13
Je vous parle de problèmes, de problèmes graves pour la terre, pour nos enfants, et ni vous ni moi ne possédons la clef pour en sortir. Car il ne faut pas rêver, la somme des comportements individuels des gens « conscientisés » aussi louables soient-ils n'est qu’une goutte d’eau dans l’océan. Les décisions efficaces se prendront au niveau politique mondial et seront imposées aux producteurs. Tant que la responsabilité du choix sera donnée aux individus consommateurs, les habitudes ne bougeront que très, trop lentement.
Mais pour que l’on accepte des mesures qui toucheront à notre confort, à notre niveau de vie, il faut que nous soyons convaincus de leur impérative nécessité.
Je vous parlais, la dernière fois, des petits poissons. Au siècle passé, l’homme pêchait, avec des moyens techniques limités, dérisoires face à l’océan et cela assurait aux populations de poisson une garantie de prospérité. Maintenant, la pêche est limitée par le stock de poisson disponible. Et ce stock s’épuise rapidement. Le poisson d’élevage n’est qu’un leurre de solution puisqu’il est nourri de … poisson ! Certes, des espèces que l’homme dédaigne et ne considère pas utile, mais un jour celles-ci se raréfieront aussi.
J’exagère ? Ouvrez http://www.wwf.fr/ et faites une recherche sur le mot « poisson »…
Je ne veux culpabiliser personne, nous devons tous manger, mais du producteur au commerçant en passant par le politique, tous nous présentent comme seule garantie de notre bien être un monde en croissance économique. Ils nous poussent à consommer toujours plus, garantie de production, d’emploi et de salaire. Mais notre terre n’est pas en croissance !
Assurer un développement durable à la terre et à l’humanité passerait selon moi inévitablement par une économie en décroissance. Décroissance n'étant pour moi pas du tout synonyme de baisse de confort personnel, juste d'un souci d'équité et de logique.
Mais que mange donc une vache ?
Vous le saurez dans un prochain article ;-)
mercredi 11 mars 2009
Ma voiture, et alors?
mardi 10 mars 2009
Ballade du dimanche
lundi 23 février 2009
L'hiver touche à sa fin - vive le jardin!
mardi 17 février 2009
Une terre durable (II) - le mythe du recyclage? par Polygala13
Actuellement, la notion de recyclage est entrée ou quasiment dans les moeurs, rares sont ceux qui contestent son utilité. Mais beaucoup savent également que le recyclage n'est pas une solution miracle - lisez plutôt:
Un des matériaux le plus à la pointe du recyclage est certainement le verre. C'est l’exemple par excellence puisque à base du verre recyclé, il est possible de fabriquer du verre. Cependant, le bilan énergétique lié au recyclage du verre est loin d'être satisfaisant : il faut transporter la bouteille vers la bulle à verre, transporter le contenu de la bulle vers le centre de traitement, nettoyer et réduire en mitraille la masse de bouteilles, transporter cette mitraille vers les fabricants de bouteilles, la fondre pour faire naître une nouvelle bouteille... et si mon paragraphe est long c'est à l’image de ce qu’il décrit !
Autre scénario: Ramener sa bouteille au magasin, qui la chargera dans le camion du grossiste … ramène cette bouteille à son point de départ sans dépense d’énergie spéciale. Reste à la laver…
Bon, si le premier de classe du recyclage ne mérite que la mention « peut mieux faire » que dire des copains ?
L’acier ? Il doit être trié à l’aide d’aimants puissants, transporté, refondu et à l’arrivée, l’acier produit ne sera pas de la meilleure qualité…
Le papier ? Ses fibres (dont la longueur assure la solidité et la qualité du papier) se raccourcissent à chaque recyclage et il faut soit se contenter de carton, soit rajouter des fibres de bois neuves à chaque recyclage.
Les bouteilles PET ? Vous aimez le polar ? C’est chaud, c’est doux et c’est fabriqué à base de bouteilles collectées dans les parcs à conteneurs… Le problème survient lorsque votre polar est usé. Que va-t'on en faire? Est-il lui aussi recyclable ou ira-t'il grossir les montagnes de décharges?
Le recyclage du PET permet aussi de construire du mobilier urbain, des piquets (de loin ils ressemblent à des piquets de bois, super !) … mais quand ces objets vont au rebus, ils ont la vie dure : vers, champignons, insectes, ... n’en veulent pas ! Nous pouvons toujours espérer que l’abondance de cette matière favorisera l’apparition de mutants qui s’en régaleront.
Les meilleurs incinérateurs ne polluent que peu, récupèrent la chaleur pour du chauffage urbain et l’acier au passage et laissent pas mal de déchets dont il faut se débarrasser. C’est fou ce qu’on arrive à utiliser comme fond de routes ! Là où dans le temps, de gros cailloux assuraient l’assise de nos routes, on trouve maintenant des déchets d’incinérateurs, des billes de PET… Nous pouvons construire des km de routes sur nos déchets…
En bref, la conclusion logique lorsque l'on regarde les faits est que le seul déchet qui ne polluera pas est celui que nous ne produirons pas...
De plus, nos réserves aussi bien vivantes que minérales ou d’énergie fossile s’épuisent, qu'elles soient recyclées ou non. Le jour où le marbre aura disparu, peut-être utiliseront nous des dalles en PET ? Et le jour où la mer sera vidée de son poisson (surpêche quand tu nous tiens… ), que ferons-nous? Mais j’aborde là une autre facette du développement durable… ce sera pour une prochaine fois !
jeudi 12 février 2009
Les couches réutilisables
Pour rassurer tout à fait tout le monde, je ne parlerai pas non plus des couches tétras de nos grand-mères qui, bien qu'ayant certains avantages, ne sont quand même peut être pas les plus pratiques à utiliser.
Il existe actuellement des modèles de couches préformées qui ressemblent beaucoup aux traditionnels langes "en papier" - comme dit ma fille. Le développement de ces couches prend des proportions très importantes et les modèles prolifèrent, les uns très jolis, les autres hyper pratiques et d'autres combinant les deux aspects.
Pour faire simple dans la présentation, vous avez:
- les couches tout-en-un qui combinent absorption maximale et système imperméable pour éviter de mouiller les vêtements, qui ressemblent le plus aux langes jetables
- des couches à poches, tout-en-un ou en deux parties, mais qui présentent l'avantage de pouvoir décider de la taille du noyau absorbant (tous nos bébés n'ont pas les même besoins) et de pouvoir étaler ce noyau absorbant lors du séchage - qui n'en sera que plus rapide.
- je ne suis pas exhaustive, mais ce n'est ici pas le but, et il reste toute une panoplie de types de couches!
Pourquoi les utiliser? Quel est le bilan économique et écologique?
Les raisons peuvent être multiples et variées en fonction des cas. Pour ma part, la raison est triple: économique, de santé et écologique. En effet, bien que le prix d'achat soit élevé (entre 10 et 20 euros la couche, il en faut environ une vingtaine), sur le long terme, malgré les machines et même le séchoir (que j'évite au maximu d'utiliser, mais en hiver sous nos latitudes, ça deviendrait trop vite du camping dans la maison en slalomant autour du linge), mon bilan financier est largement en la faveur de mes couches lavables. Et je ne compte pas là dedans le fait d'avoir acheté certaines couches d'occasions et de les avoir toutes réutilisées pour mon second bébé.
En matière de santé, je me limiterai à rappeler que les produits absorbants dont sont farcis les grandes et moins grandes marques de couches jetables, et dont ces firmes se gardent bien de donner les compositions (vous avez déjà vu des "ingrédients" sur les paquets de couches?) sont mis en cause régulièrement, notamment dans l'augmentation de la stérilité. Et ces produits mis directement en contact avec la peau hyper perméable de mon bambin me posent problème, je préfère leur appliquer le principe de précaution. Le manque d'aération et la macération dans ces couches m'interpellent également.
Bilan écologique positif également pour les couches lavables. Les couches jetables sont des catastrophes écologiques qui mettent près de 200 ans à se décomposer, sans compter les produits chimiques qu'elles contiennent et qui se dispersent dans la nature (certaines inter-communales pratiquent le compost mais je me pose des questions sur l'efficacité du compost dans le recyclage de ces matières... si quelqu'un a la réponse, je suis fortement intéressée!). Et là je ne vous parle pas des quantités énormes de matière première utilisées dans leur fabrication. Il est à noter qu'en plus de leur longévité, bon nombre de couches lavables sont en coton bio, ou en d'autres matiéraux très absorbants et moins aggressifs pour l'environnement que le coton classique, je veux parler du chanvre et du bambou entre autre exemple.
Oui, mais est-ce vraiment pratique?
Ceux qui me connaissent savent que contrairement à Cha, je ne souffre pas du syndrôme "Bree Van De Kamp", la ménagère toujours à jour! Et pourtant, j'arrive à gérer les couches lavables qui font partie de mon quotidien et de celui de mes enfants. Je les traite simplement comme quelques vêtements supplémentaires, avec juste l'une ou l'autre précaution comme pour les vêtements un peu "précieux" : j'évite de passer les parties imperméables au séchoir par exemple (de toutes manières elles sèchent très vite), et d'utiliser pour les couches une lessive à base de savon de marseille (ça les imperméabilise, ce qui est dommage pour un noyau absorbant).
La question souvent clé: "Oui mais pour les cacas"?
Et bien pas de problèmes, on n'a pas spécialement plus les mains dedans qu'avec les couches jetables. Pour les selles des bébés allaités exclusivement, pas de soucis, c'est tout liquide et c'est nettoyé directement dans la machine (non ça ne l'encrasse pas!). Pour les selles plus solides, soit on "laisse tomber" ou on gratte légèrement avec un bout de papier wc la déjection dans les wcs, soit on utilise un papier (lavables quelques fois pour les cas où l'enfant n'aurait fait que des pipis) qui permet de ramasser la déjection sans se salir les mains!
Des alternatives?
Courage ! Pour tous les parents qui se sentiraient attirés par les couches lavables pour leur intérêt économique, de santé et environnemental, mais ne se sentent pas capables de mettre en oeuvre l'organisation nécessaire à la gestion de ces couches, ils peuvent éviter de culpabiliser car il existe de plus en plus de couches bio jetables. Mais ceci fera l'objet d'un article ultérieur!
Mes coups de coeur
Perso, pour les couches lavables j'adore:
Mamzelle Zonzon qui fait des couches super colorées, avec des modèles particulièrement économiques, et qui a des dépôts dans plusieurs magasins notamment à Bruxelles;
P'tits dessous qui fait des couches notamment tout en un particulièrement belles et pratiques et bien adaptées à mes enfants. Magasin situé en France mais dont certains magasins relaient les modèles en Belgique et dont les frais de port en cas d'achat directement à la boutique en ligne sont plus que raisonnables.
Sebio, site belge sympathique
J'aime aussi beaucoup les fuzzi-bunz, teosec, etc.
Ce ne sont que quelques liens, il y en a beaucoup d'autres, n'hésitez pas à essayer, demandez à prêter à des amis pour tester les différentes marques et modèles, tous les enfants étant différents, toutes les couches ne leur conviennent pas de la même manière!
Encore plus d'infos?
Pour une information complémentaire, une thèse de doctorat annexe a été réalisée il y a quelques années sur le thème des couches lavables (A-S OURTH, Fusagx -2003 - Les couches lavables constituent une alternative moderne, écologique et économique aux couches jetables).
Un article très complet sur le sujet: couches jetables contre couches lavables
mardi 10 février 2009
Une terre durable? par Polygala 13
Voici un premier article qui nous a été soumis par une fidèle lectrice du blog!
Actuellement, je suis une formation concernant le développement durable. On m’y a mis sous les yeux quelque chose qui semble évident mais tellement difficile à réaliser en pratique : il faudrait que l’humanité ne consomme pas plus par année que ce que la terre peut produire sur cette même année.
En 2008, c’est vers la mi-septembre que l’humanité a atteint son quota annuel. Nous avons emprunté 3,5 mois de ressources à l’avenir - et chaque année cela empire!
A ce sujet, j’avais envie de partager quelques chiffres obtenus grâce à ma formation dispensée par http://www.wervel.be/
Je pensais que…
- Les céréales servent principalement à fabriquer la farine et le pain...
- Manger pas, peu ou beaucoup de viande, cela dépend de mes goûts et tout le monde s’en fiche.
- La consommation moyenne journalière de viande se situe autour de 100 gr
- La terre peut nourrir tout le monde comme moi, c’est une question d’organisation
- Les gaz à effets de serre sont produits par ce qui consomme des énergies fossiles.
- Le bio-carburant est LA solution d’avenir qui résoudra tous nos problèmes
- Pour produire 1kg de protéines animales il faut 3 à 15 kg de protéines végétales (selon le type d’animal…) … un même pré peut produire 330 kg de viande ou 40.000 kg de pommes de terre…
- En Belgique, la moyenne de consommation de viande est de près de 250 gr par jour
- L’alimentation d’un belge nécessite 1,2 hectares et il n’y a que 0,2 hectares de disponible par habitant dans le monde.
- L’élevage du gros bétail est responsable de 7% du total des gaz à effet de serre en Belgique.
- Un « plein » de voiture en bio-carburant représente 200kg de céréales (qui peuvent nourrir une personne pendant un an)
Polygala 13
Merci à toi. La suite de tes apprentissages et réflexions sont les bienvenus ! Anne & Cha