lundi 23 mars 2009

En vélo au boulot?

Le vélo comme alternative à d'autres moyens de transport, de la maison à la gare ou de la maison au boulot, à la campagne ou en ville: est-ce raisonnable? Ce n'est pas toujours pratique, ni même possible mais pour ceux qui pensent pouvoir l'envisager, voici les réflexions qui me passent par la tête.

C'est dangereux? Oui, mais aucun moyen de locomotion n'est 100% sans danger... En portant une veste jaune et un casque, en faisant régulièrement réviser les équipements de son vélo, en respectant le code de la route, en faisant très attention et surtout, en roulant régulièrement pour s'approprier le terrain, on diminue très fortement les risques. Pour encourager les responsables politiques à continuer les améliorations des aménagements pour cyclistes, il faut continuer à être nombreux à les réclamer. Pour toutes ces raisons, je me dis que plus on roule, mieux ça ira.

Ca fait transpirer? Je trouve aussi que c'est le défaut principal, mais comme pour tout: il y a moyen de s'organiser. Si le trajet est long, l'idéal est d'avoir une douche à l'arrivée au bureau. Si le trajet est plus court, on s'en sort en adaptant l'habillement au départ et en prévoyant le reste dans un petit sac-à-dos ou dans un panier à l'avant du vélo (je sais, ça fait "mémère" mais c'est vachement pratique!).

Ca ne répare pas la couche d'ozone? Non, mais si on prend le vélo au lieu de la voiture, on apporte sa petite contribution. Le vélo peut aussi servir pendant la journée, pour se rendre à certaines réunions: pour pas mal de trajets en ville, ce sera plus rapide que tout le reste!

En clair: c'est un choix, une préférence et une façon différente d'aborder la mobilité. Si les circonstances le permettent, mélangez un peu d'effort, de précaution à une dose de sport et de plaisir et vous ne pourrez bientôt plus vous en passer.

Voici aussi quelques liens pour permette aux (futurs) cyclistes de faire un choix éclairé:
- le Gracq
- se déplacer en vélo à Bruxelles

Alors, en vélo au boulot, pour vous c'est oui?

Cha

Je me permets une petite rajoute à ce que dit Cha pour motiver certains d'entre vous qui n'habiteraient pas la ville: pensez au temps précieux que vous gagnez en allant à vélo à la gare! Oui oui, le temps pour se garer, trouver une place de parking est assez ahurissant je trouve. A vélo, pas de soucis, il y a toujours de la place à côté du quai ;o) Allez, à bientôt, Anne.

lundi 16 mars 2009

Une terre durable (III) - histoires de poissons, par Polygala 13

Cet article fait suite à la troisième partie des cours suivis par Polygala13 pour définir et comprendre le concept de Développement durable. C'est le moment pour elle de faire une petite réflexion toute personnelle qui n'engage pas la rédaction de ce blog mais qui a au moins le mérite de nous faire réfléchir. Nos commentaires se retrouveront sous l'article, en compagnie des vôtres!

Mais pourquoi donc me suis-je lancée dans cette série d’articles ?
Je vous parle de problèmes, de problèmes graves pour la terre, pour nos enfants, et ni vous ni moi ne possédons la clef pour en sortir. Car il ne faut pas rêver, la somme des comportements individuels des gens « conscientisés » aussi louables soient-ils n'est qu’une goutte d’eau dans l’océan. Les décisions efficaces se prendront au niveau politique mondial et seront imposées aux producteurs. Tant que la responsabilité du choix sera donnée aux individus consommateurs, les habitudes ne bougeront que très, trop lentement.
Mais pour que l’on accepte des mesures qui toucheront à notre confort, à notre niveau de vie, il faut que nous soyons convaincus de leur impérative nécessité.

Je vous parlais, la dernière fois, des petits poissons. Au siècle passé, l’homme pêchait, avec des moyens techniques limités, dérisoires face à l’océan et cela assurait aux populations de poisson une garantie de prospérité. Maintenant, la pêche est limitée par le stock de poisson disponible. Et ce stock s’épuise rapidement. Le poisson d’élevage n’est qu’un leurre de solution puisqu’il est nourri de … poisson ! Certes, des espèces que l’homme dédaigne et ne considère pas utile, mais un jour celles-ci se raréfieront aussi.

Il faut depuis déjà un certain temps, imposer des quotas et des périodes de pêche pour que les différentes populations de poisson non seulement se maintiennent mais aussi reconstruisent leurs effectifs, mais il faut respecter ces quotas ! Cela se met en place … petit à petit … J’ai toujours trouvé ce terme désespérant quand je rêve d’efficacité !
J’exagère ? Ouvrez http://www.wwf.fr/ et faites une recherche sur le mot « poisson »…

Je ne veux culpabiliser personne, nous devons tous manger, mais du producteur au commerçant en passant par le politique, tous nous présentent comme seule garantie de notre bien être un monde en croissance économique. Ils nous poussent à consommer toujours plus, garantie de production, d’emploi et de salaire. Mais notre terre n’est pas en croissance !
Assurer un développement durable à la terre et à l’humanité passerait selon moi inévitablement par une économie en décroissance. Décroissance n'étant pour moi pas du tout synonyme de baisse de confort personnel, juste d'un souci d'équité et de logique.

Les problèmes de rendement rencontrés par la pêche ont un goût de déjà vu. Il y a bien longtemps, l’homme chasseur-cueilleur n’a pu développer une technologie mettant en péril l’existence même des espèces chassées mais pour augmenter son rendement, est devenu éleveur-agriculteur. Et jusqu’à un passé récent la terre n’en a pas trop souffert. L’agriculteur vivait de sa production, s’adaptait à son environnement. La production était à usage local, le fumier fertilisait le sol, les bêtes mangeaient ce qui leur convenait, la vache mangeait de l’herbe par exemple… normal me direz vous. Pensez- vos donc que la vache se nourrit encore d’herbe actuellement ? Que nenni, dirait mon père qui avait gardé quelques mots de wallon pour décorer son langage.

Mais que mange donc une vache ?

Vous le saurez dans un prochain article ;-)


La hausse de la population mondiale n'est certes pas étrangère à ces soucis de surpêche, qui semble inévitable. Mais, à un premier stade, ne serait-il pas intéressant de limiter les gaspillages? Si vous le pouvez par exemple à votre travail, plaidez pour limiter les gaspillages liés entre autre à la confection à l'avance de sandwiches en surnombre systématique.

Merci à Polygala pour son article et nous attendons le suivant!

Anne & Cha

mercredi 11 mars 2009

Ma voiture, et alors?

Voilà bien une question qui pourrait fâcher. Une voiture, le symbole anti-écologie. Et bien oui, je pense que dans le pratique et naturel, il ne faut pas se voiler la face et la possession d'une voiture reste pour beaucoup d'entre nous assez indispensable. Je m'imagine mal, quoique ce soit théoriquement faisable, me lever encore plus tôt, pour aller à vélo conduire mes deux enfants à l'école et filer ensuite à la gare avant de poursuivre vers le boulot. Surtout par un hiver tel que celui que nous venons d'avoir!

Donc la voiture: utile notamment lorsque l'on n'habite pas en ville, ou pour les trajets professionnels ou autres qui sont vraiment peu accessibles en transports en commun ou à vélo/pied.

Le tout est de bien cerner son besoin:
- en ai-je vraiment besoin? Si ce n'est que pour aller chercher mon pain à 500 mètres de chez moi, peut être n'est-elle pas indispensable?
- Que vais-je faire sur la route? Des petits trajets courts (5 -10km) ou des longues randonnées sur autoroute? Même si le diesel est particulièrement attractif du fait de son prix moins élevé à la pompe, il n'en reste pas moins que les moteurs doivent chauffer longtemps avant d'avoir leur rythme de croisière et consomment sur des petits trajets une quantité effrayante! Au final, vu l'augmentation d'encrassement du moteur, on peut se demander qui y gagne!
- Vais-je souvent transporter des choses lourdes ou prendre des rues vraiment mauvaises? Je vise là tout particulièrement les gros SUV actuels, certes très confortables et agréables, mais peut être un peu trop consommateurs (quoique, certains s'améliorent).
- Le Car-Sharing n'est il pas un bon compromis si je ne roule pas souvent? En effet, lorsque l'on habite en ville, que l'on n'en sort pas tous les jours, cette option peut être très avantageuse, et pas seulement au point de vue environnemental: pas besoin de chercher pour se parquer, pas besoin de payer une assurance, des entretiens, etc. (voy. par exemple Cambio dont le nombre d'utilisateurs ne cesse de croître!).

Et pour le choix des voitures, je vous conseille ce catalogue des émissions de CO2 où vous trouvez, après avoir téléchargé le catalogue 2008, à partir de la page 24, une liste très complète des véhicules sur le marché (français désolée) et leur consommation.

Outre le CO2, il faut également tenir compte de toute une série d'autres polluants émis par nos voitures: le CO, les NOx, les particules fines et les hydrocarbures principalement. Là ça devient plus compliqué encore de lire les infos avant l'achat, sauf que la législation européenne impose des normes en la matière, ce qui nous simplifie un peu la vie car il suffit de vérifier à quelle norme la voiture correspond. Nous sommes actuellement soumis de manière obligatoire à la norme EURO 4, d'ici 2011 la norme EURO 5 sera obligatoire et EURO 6 pour 2015.

Pour les diesels, l'un des gros problèmes est l'émission de particules fines, pour cela, il faut vérifier que votre véhicule dispose bien d'un filtre à particules.

Je ne vais pas dire qu'après ça vous aurez une voiture propre, mais tout au moins un maximum respectueuse. Il faut bien entendu en prendre soin et faire vérifier les réglages très régulièrement.

Il existe aussi les voitures hybrides (mais je suis mitigée sur leur réelle efficacité écologique), les biocarburants, les voitures à hydrogènes, etc. mais cela fera l'objet d'un autre article!

Enfin, pour être vraiment le plus respectueux possible, je vous conseille d'adopter la conduite "écologique" (qui sera aussi économique), cela se marque vraiment au niveau de la jauge de carburant et du portefeuille. Vous pouvez à ce sujet notamment relire l'article de Cha sur les dilemmes de citadine, qui abordait déjà ce sujet.

Sur ce,
Bonne route!

Anne

mardi 10 mars 2009

Ballade du dimanche

Pour ceux qui en doutaient, en ville aussi, on peut sortir prendre l'air. D'accord, ce n'est pas la même sensation qu'en pleine campagne, mais ce n'est pas une raison pour rester chez soi!
Avec les premiers rayons de soleil, je l'ai trouvée fort belle, ma ville. J'ai fait une heure trente de marche et quelques connexions en métro et bus, rien que pour le plaisir de passer d'une atmosphère à une autre.
Une très agréable façon d'utiliser les transports en commun, sans aucune pression de temps. La ville sans le stress, c'est comme ça que je l'aime!



















Cha, Nikon D60, AF70-300mm