mardi 27 octobre 2009

Bruxelles, belle et complexe




Je ne résiste pas à vous mettre une petite photo de la vue que j'ai depuis mon bureau situé dans une célèbre tour du centre de Bruxelles.


Une superbe vue sur le Botanique, Notre Dame de Schaerbeek et ... l'incinérateur! Tout un symbole ;) (en m'excusant de la qualité de l'image prise à travers la vitre de ladite tour).


Une autre info fournie par un fidèle bloggeur, le journal environnemental de la Région Bruxelloise et un lien vers une grande documentation sur la Région.

dimanche 18 octobre 2009

Les ampoules basse consommation!

C'est suite à un article du Sciences et Vie du mois de septembre (page 74) que je me lance dans la rédaction d'un nouvel article consacré aux ampoules basses consommation. Cet article étant basé sur des études scientifiques qui m'ont semblé suffisamment indépendantes, j'en ferai un petit résumé absolument non technique ici, libre à chacun d'aller le consulter en entier ;) J'y ajoute également quelques considérations personnelles.


On entend parler depuis quelques temps de la "nocivité" des ampoules basse consommation avec en toile de fond la prochaine interdiction des ampoules à incandescence, grosses consommatrices d'énergie. C'est ainsi que sont pointées du doigt leur teneur en mercure, les rayonnements UV et électromagnétiques qu'elles émettent.

Le mercure:
Elément indispensable pour le déplacement des électrons, sa quantité diminue cependant de plus en plus dans les nouvelles lampes, pour atteindre un taux dérisoire.

Les rayonnements UV:
nocifs, oui, mais à maximum 1m de la lampe.

Les rayonnements électromagnétiques:
Des "tests" avaient été montrés dans je ne sais plus trop quel magazine, que des rayonnements électromagnétiques énormes étaient créés. Sans entrer dans les détails, toutes les personnes ayant eu des cours de physique se seront rendu compte que ces résultats étaient loin d'être très objectifs, bien que véridiques. Ce qu'ils ne disaient pas, c'est que le champs électromagnétiques induits par l'allumage de l'ampoule varie dans l'espace et diminue en fonction du carré de la distance, c'est-à-dire très très vite.


En outre, les détracteurs des ampoules basse énergie ne nous parle pas des effets des cables électriques qui courent partout dans nos maisons, ni du WIFI, des ondes GSM ou du niveau d'émission électromagnétique d'un gsm... alors les ampoules et leur toute petite puissance, que l'on ne capte plus dès que l'on est à plus d'1mètre...

En conclusion, je dirais: oui aux ampoules basse conso, tant qu'on ne s'en sert pas pour faire du banc solaire ou s'illuminer le cerveau et qu'on recycle les ampoules aux endroits adéquats ;) (Chez Delhaize entre autre si je me souviens bien!)

N'oublions pas non plus les lampes LED, autre technologie très prometteuse mais dont je vous parlerai dans un prochain article!

Anne

Voici l'information officielle des autorités belges sur les ampoules basses conso (concernant leur rendement et leur consommation comparativement aux ampoules à incandescence.

mardi 15 septembre 2009

Avant l'hiver

Après quelques semaines de vacances bien méritées, nous revoilà en pleine forme!

J'ai lu récemment un article sur les ampoules basses consommation, très très instructif, je vous le résume dans mon prochain article, mais en attendant, je suis tombée sur le blog de Pranarôm .

Il présente une très bonne explication de ce qu'est une huile essentielle en ce qui concerne leur qualité notamment, mais également les précautions d'emploi car il est très important de rappeler que les huiles essentielles présentent des principes actifs puissants et sont donc à manipuler avec précautions!
A part cela, une série de fiches pratiques  téléchargeables gratuitement. C'est ainsi que le ravintsara étant retiré de la commercialisation pour le laisser se régénérer, il est remplacé par le mandaravasotra qui est un stimulant immunitaire entre autre, très utile en ces temps de pré-épidémie. C'est ainsi que les modes d'administration et les mélanges utiles sont expliqués très clairement.
Pour se fournir, voici le site officiel de la société.

Le principal avantage de stimuler ses défenses immunitaires propres est que le corps sera plus apte à réagir face à n'importe quel agresseur hivernal et pas un seul, à méditer ...

Sur ce, bon massage!

Anne

samedi 1 août 2009

Embellissons nos maisons!

S'il est une tâche qui revient régulièrement, c'est la peinture! Que ce soit des murs, des meubles ou des châssis, il faut souvent s'y mettre. Oui, mais ... ça fait plein de substances vraiment pas agréables à respirer ça. Et le tout n'est pas de la mettre, une fois sèche, elle peut parfois encore laisser s'échapper des molécules participant à la "pollution intérieure". Mais alors Que faire? Pas de panique, il existe des alternatives de plus en plus nombreuses et agréables.

Les murs intérieurs

Alors là plusieurs solutions: la peinture, l'enduit, le badigeon à la chaux, ... Toutes ces techniques peuvent être de mise avec des produits tout à fait naturels comme des argiles par exemple.
Si les badigeons et enduits sont peut être à conseiller aux plus bricoleurs et débrouillards ou aux professionnels, les peintures sont à la portée du plus grand nombre. 
Les marques actuellement les plus connues et sûres sont sans doute Auro, Biofa ou Galtane, mais ce ne sont pas les seules.

Pour avoir utilisé Auro, disponible près de chez moi, ce qui réduit encore son sac à dos écologique, je dois dire que j'aime beaucoup! Les peintures sont chaleureuses, il y a un choix de couleurs énormes et l'odeur n'est pas désagréable. Et surtout, elle peut même être utilisée par les femmes enceintes! 


Les boiseries extérieures

Pour les châssis ou portes en bois, entre les lasures et les laques, c'est une pure question de goût. Les premières laissent apparaître le dessin du bois, les autres donnent un aspect peut être plus moderne ou contemporain. Ces peintures sont souvent à l'eau et sont également faciles d'emploi et de nettoyage des outils (ben oui, ça compte!).
J'ai également utilisé Auro, en lasure: blanche pour la porte et rouge pour les châssis. Si le blanc est pareil à lui-même, n'ayez surtout pas peur de la couleur orangée du rouge, elle disparaît au séchage.
Un autre conseil, en cas de boiserie non traitée ou plus ancienne et pour lesquelles vous avez des doutes, vous pouvez poncer toutes les zones douteuses, et y appliquer (pour peu que cela ressemble encore à quelque chose évidemment) du woodbliss qui va réellement figer le bois et éviter son attaque par des ravageurs potentiels. J'ai utilisé cela pour certains châssis faits maisons à base de bois non traités et c'est vraiment efficace!

Certaines grandes surfaces se mettent également à la peinture écologique, mais je n'ai aucun retour sur la qualité de ces produits. N'hésitez pas à partager vos informations à ce sujet! 

Dans la prochaine partie, je vous parlerai des huiles, cires, etc. que j'ai pu utiliser, notamment sur mes poutres apparentes en intérieur!


mercredi 29 juillet 2009

Le liniment...

Et bien suite à plusieurs demandes, voici un petit article sur le liniment ;)

Tout d'abord... à quoi sert-il?
Et bien à toute une série de choses, personnellement je l'utilise souvent pour remplacer l'eau sur les fesses de mes bambins. L'eau savonneuse c'est bien, mais ça fait un peu hurler par moment, surtout quand ça pique parce que c'est un peu irrité (en cas de poussées dentaires par exemple). 
Le liniment permet d'éviter de devoir remettre une couche de crème bien chère par la suite également (cette crème reste toutefois utile pour les cas plus sévères).
Il permet également d'éviter les lingettes toutes faites (outre le fait qu'elles polluent bien et sont souvent pleines d'agents chimiques qui peuvent passer la barrière de la peau de bébé, elles empêchent la cicatrisation en cas d'érythème fessier): on en met dans une petite bouteille en plastique par exemple et on l'utilise avec des lingettes jetables ou non (de préférence) mais sèches.

Comment le faire soi-même?
En France, le liniment oléo-calcaire (de son nom complet) est disponible en flacon tout fait, additionné d'un élément stabilisant la solution. 
En Belgique, ce n'est pas le cas, cependant, vous pouvez soit demander à votre pharmacie de vous le fabriquer, soit très simplement le faire vous même en mettant 
- moitié eau de chaux, à commander en pharmacie, souvent par bidon d'un litre, à conserver en bouteille foncée ou dans le noir, il s'agit d'un mélange d'hydroxyde de calcium et d'eau déminéralisée, 
- moitié huile végétale: olive ou colza, bio de préférence, l'huile étant au contact direct des fesses perméables de bébé.

Très simple donc! On peut y ajouter des huiles essentielles, comme celle de lavande vraie (lavandula angustifolia) aux vertus cicatrisantes, mais à utiliser avec précaution vu la force de ces huiles et les risques d'allergies. A éviter en cas d'utilisation dans le visage (par exemple sur de l'eczema).

Dernières recommandations
En fonction de l'huile la préparation peut être plus ou moins blanche, cela ne change rien à la qualité du liniment.
Dans la version "maison", si vous le laissez quelques jours sans y toucher, les deux éléments vont se remettre en deux phases séparées. Il suffit de bien secouer avant de mouiller votre lingette.
Normalement, il n'y a pas de délai de validité sur ce produit, hormis le rancissement potentiel de l'huile, tout comme pour l'usage alimentaire.

Sur ce, bonne préparation!

Anne



Pour plus d'informations, je trouve la page d'ékopedia assez bien faite (attention, le contenu pouvant être modifié par tout un chacun, restez vigilant, mais pour le moment, je suis d'accord avec ce contenu)!

mercredi 8 juillet 2009

ça se passe comme ça ... chez Nina (2ème partie)

Dans la garde-robe: 

Le coton, c'est pas toujours bio!?!

Depuis toujours, mon mari et moi avons la peau fragile. Dès lors, cela fait bien longtemps qu'on s'achète des vêtements en fibres naturelles, plus douces et plus aptes à laisser respirer la peau que les matières synthétiques. Depuis que j'ai lu l'essai d'Orsenna ("Voyage au pays du coton"), j'ai réalisé que la production de vêtements en fibres naturelles n'était pas toujours très... saine pour la planète! J'essaie donc d'acheter des t-shirts et/ou des bodies en coton bio quand j'en repère chez C&A, mais c'est pas évident car mon loulou a une taille fort demandée apparemment et il y a peu d'offre. Pour les tout jeunes bébés, j'ai vu récemment que Dreambaby proposait quelques vêtements de bébé en coton bio! (http://www.dreambaby.be/dreambaby/index.jsp -> bébé et ses vêtements -> naturaline, coton bio)
 
Au rayon jouets...
 
Des p'tites piles, des p'tites piles, toujours des p'tites piles (air connu)
Tout jeune parent se retrouvera aisément dans les propos qui suivent: ne trouvez-vous pas affolant le nombre de piles consommées par les jouets de vos enfants?
Depuis bientôt 2 ans que notre salon est envahi de jouets, nous en avons déjà jeté pas mal à la poubelle... Avant de passer aux choses sérieuses:
1) on achète un chargeur aux dimensions familiales et on utilise un maximum de piles rechargeables,
2) on réfléchit à deux fois avant d'acheter des jouets,
3) on essaie, dans la mesure du possible, de demander à notre entourage des jouets sans piles (d'une part ça casse les oreilles et d'autre part c'est horriblement consommateur...) et avec le moins de plastique possible! Il y a tellement d'alternatives... (pour les tout-petits, le tissu se lave et se désinfecte aussi bien que le plastique et, pour les plus grands, les jouets en bois, les livres, etc. peuvent être géniaux!) Bon, ceci dit, je suis la première à avoir acheté un bac à sable en plastique, pour pouvoir le rentrer en hiver et pour éviter de devoir traiter le bois chaque année. Encore une fois, restons pratiques! 
 
Les soins de bébé:
 
En surfant sur le site "êtreenceinte.com", qui est devenu ma "référence" en matière de conseils bébé, j'ai découvert que le paraben contenu dans la plupart des produits de soin (à titre de conservateur, si j'ai bien compris), pouvait être nocif. Certes, la communauté scientifique ne s'accorde pas sur le sujet mais, comme pour le BPA, je préfère appliquer le principe de précaution. A partir de là, j'ai opéré quelques changements dans la salle de bains:
 
Hygiénique, oui, mais pas très écologique...

A la naissance de notre loulou, nous avons hésité à investir dans un "sangenic"... Vous savez, ces poubelles à couches qui entortillent la couche dans un plastique anti-odeurs... On a opté pour un seau au couvercle bien hermétique qu'il suffit de descendre comme une poubelle normale dès que ça menace de déborder ;-)! Je vous garantis qu'en se disciplinant un peu - comme pour les poubelles normales - ça ne sent pas de manière horrible (sans compter que, durant la période où bébé est allaité exclusivement, ses selles ne sont pas du tout nauséabondes)! Et je vous livre aussi l'astuce de ma gardienne: elle met des huiles essentielles dans ses poubelles!

La liste rouge de Greenpeace:

- exit le gel douche "Mustella" (exception faite pour la gamme "stellatopia", pour peaux sensibles, qui ne contient pas de paraben), on l'a remplacé par le gel douche Corine de Farme (disponible chez Colruyt). Une maman m'a dit que ce n'était pas si "nature" que ça, du coup, pour le moment, j'utilise le gel douche et le shampoing "Nature" reçus dans mon colis cadeau, et, par la suite, j'essaierai aussi la marque Bébé Cadum, une des seules à ne pas figurer sur la liste rouge de Greenpeace (http://www.etreenceinte.com/forum/viewtopic.php?t=77900&highlight=greenpeace)
 
Des fesses de bébé bien protégées

- adieu les Pampers et les lingettes "normales": on remplace par des langes "Nature" (commandés par internet sur le site Bioplanet et livrés via le colisshop de Colruyt, ils nous reviennent au même prix que les Pampers Baby Dry) et des lingettes Corine de Farme pour le change. Bon, ceci dit, nos mères utilisent toujours des Pampers, mais ce n'est pas de manière constante.

- A la maison, si il n'y a que du pipi dans la couche, on rince juste au gant de toilette et à l'eau claire, pour économiser les lingettes, dédiées aux selles. Pour un 2e enfant, je crois que je demanderai à ma pharmacienne si elle peut me faire du liniment: pas mal de mamans avec qui je papote sur le forum "êtreenceinte" utilisent ce mélange fait d'huile d'olive ou d'amandes douces et d'eau de chaux pour nettoyer les fesses de leur bébé!
 
Pour le ménage: 
Frotte, frotte, frotte!
J'utilise un produit de nettoyage à l'huile de lin pour les sols (ça m'a permis de me "dés-angoisser" à une époque où mon loulou pratiquait activement le ramping, et ça m'a évité de jouer au petit chimiste concoctant ses produits personnels... Peu de temps et de suivi des cours de sciences pour le faire!)
 
Rince, rince, rince!
Avant tout, notre machine à laver tourne à l'eau de pluie. C'est déjà pas mal pour éviter d'avoir la main lourde avec les adoucissants. En plus, j'ai remplacé le dit adoucissant par du bête vinaigre: de toute façon on ne voit pas la différence, vu le temps effroyable qui s'écoule entre le moment où le linge est sec et le moment où on le repasse (honte sur moi... oui je sais). Et c'est un peu plus économique, ce qui m'a permis d'adopter la lessive liquide Ecover (commandée sur le site de Bioplanet, en bag-in-box de 5 litres (espérons juste qu'on ne confonde pas avec le vin, lol). 

En voiture!
 
En termes de transports, je suis loin d'être la parfaite écolo, mais j'essaie de rationnaliser: je fais les courses entre mon boulot et la reprise de mon fils chez la gardienne, j'évite ainsi de devoir revenir le week-end en ville.
Je suis assez fière, quand même, de ne faire, grosso modo, qu'un plein (55 litres environ) par mois, surtout que je suis plutôt du genre "conduite nerveuse"... Je vous livre mon petit "jeu" pour lever le pied : positionner l'ordinateur de bord sur les infos "consommation de carburant au cent" et se forcer à ne pas dépasser trop souvent la moyenne!  Ca fait réfléchir quand on aborde une ligne droite, croyez-moi!
 
En guise de conclusion
 
A chacun sa méthode!
Voilà... Je pense avoir fait le tour de mes pratiques "naturelles" à l'heure actuelle. Libre à chacun de s'en inspirer ou non, n'est-ce pas! L'essentiel est que chacun se trouve en accord entre ses préoccupations de parent et son mode de vie.
Les changements que nous avons apportés à notre vie, mon mari et moi, correspondent avant tout à la vie de parents actifs, campagnards, attentifs à la santé et à l'environnement de leur enfant, et... adeptes d'internet!
 
Du surf sur la Toile
Internet a ses limites, certes, mais c'est un outil bien utile à la maman active et soucieuse de naturel au XXIe siècle! Pour s'informer, bien sûr, mais aussi pour trouver quelques denrées qu'elle ne trouvera pas facilement dans les commerces proches de chez elle. Je terminerai donc en citant à nouveau les quelques sites qui me sont régulièrement utiles...
 
... pour m'informer:
- le blog "Pratique et naturel", bien sûr ;-)
- le forum de discussions du site "Etreenceinte", et notamment la rubrique "Mamans nature" http://www.etreenceinte.com/forum/viewforum.php?f=54 ou "Soins et santé de bébé" http://www.etreenceinte.com/forum/viewforum.php?f=52
 
... et pour effectuer mes achats:
- le site de Bioplanet, la "filiale" bio de Colruyt, découverte via le blog d'Anne et de Cha: http://www.bioplanet.be/bioplanet/index.jsp
- le site d'un magasin de jouets très sympa dans mon coin, "Cotontige": http://web.mac.com/cotontige/Site/Accueil.html
 
 
 
Nina

(petit ps: pour le liniment, tu peux facilement le faire toi-même, je mettrai ma recette bientôt sur le blog ;o) Le seul truc est de convaincre la pharmacienne de te livrer un litre d'eau de chaux, mais en général ça va très bien!! Anne)

jeudi 25 juin 2009

Ca se passe comme ça chez ... Nina (1ère partie)

Grande nouvelle: à trente ans passés, j'ai gagné mon premier concours! Moi qui n'ai jamais la main heureuse en la matière, j'ai apparemment séduit les rédactrices du blog "Pratique et naturel" puisque j'ai remporté un joli sac rempli de produits de soin pour bébé!
Un grand merci à Anne et Cha, à qui je dois bien, dès lors, un petit article! Et puisqu'elles m'ont demandé de vous parler de mes trucs "pratiques" et astuces "naturelles" de jeune maman, voici mes quelques recettes:
* En cuisine:
Dans ces quelques infos, il sera beaucoup question de BPA. Cette petite abréviation désigne le Bisphénol A, dont on nous rabat les oreilles depuis quelques mois. Certains chercheurs affirment en effet que cette molécule, contenue dans de nombreux ustensiles ménagers en plastique, n'est pas sans danger sur la santé des enfants. Mais la communauté scientifique n'est pas encore parvenue à un consensus à ce sujet. Que faire alors? Chacun jugera selon son inquiétude et sa pratique. Pour notre part, après avoir surfé sur différents sites (notamment http://sante-az.aufeminin.com/mag/enfants/d6883.html), écouté des avis, etc., nous avons préféré appliquer le principe de précaution...

Adieu le babycook, vive la marguerite!
Il y a quelques mois de cela, j'ai troqué mon babycook contre une casserole, une marguerite en métal et mon bon vieux mixer. C'est tout aussi efficace si la casserole est bien fermée, tout aussi économique que la méthode "cuisson à l'eau" (moins d'eau, moins de temps de cuisson, plus de vitamines conservées) plus pratique que le babycook pour l'entretien puisque casserole et marguerite passent au lave-vaisselle (à l'inverse du babycook chez nous, car je n'ai jamais voulu passer les plastiques au lave-vaisselle..)
ET, pour nous le plus important, c'est plus naturel puisque le babycook contient du bisphénol A, libéré à forte température et soupçonné d'être un perturbateur endocrinien.

La chasse au Bisphénol A dans les biberons!
Lorsque nous avons commencé à nous intéresser au Bisphénol A, mon loulou buvait son lait dans des biberons Avent, qui en contiennent, et avait la fâcheuse habitude de jeter le contenant "à la russe", dès qu'il avait fini son repas. Bon, maintenant, c'est passé, mais je me voyais mal ramasser des morceaux de biberons en verre tous les jours dans mon salon... Et pourtant, je voulais appliquer le principe de précaution! Nous avons donc imaginé une alternative: on réchauffe maintenant l'eau pour le biberon dans un verre au micro-ondes, pour éviter d'exposer nos biberons aux micro-ondes. Pour un deuxième bébé, je crois que je changerais mes biberons (Avent a depuis lors sorti une série sans bisphénol A), surtout s'il faut les stériliser, ce qui les expose à d'ultra hautes températures.
Du lait, oui, de la vanille, non!
A un an, en général, bébé passe du lait de suite en poudre au lait de croissance liquide. Notre loustic a suivi la tendance... jusqu'à l'apparition de boutons suspects sur son corps. Après plusieurs essais de marques différentes et quelques discussions avec notre pédiatre, on a suspecté une intolérance à la vanille qui aromatise beaucoup de laits de croissance. Nous n'avons pas fait de tests, mais mon sang de maman n'a fait qu'un tour: quoi, ces laits "conditionnent" nos enfants à préférer des boissons aromatisées?!? Mais je veux que mon fils boive plus tard du lait de vache sans vanille ni chocolat, et sans faire la grimace, moi!!! Exit donc le lait de croissance, nous sommes revenus au lait en poudre NAN. Bon, c'est vrai, il faut compter les 9 mesures de lait en poudre matin et soir, mais on l'a fait de ses 8 mois à ses 1 an, pourquoi ne pas continuer? En plus, c'est une bonne alternative au lait de vache (encore déconseillé par le pédiatre), cela consomme moins de PMC puisque les boîtes sont en métal et "durent" environ 10 jours contre 1,5 pour les boîtes PMC de lait de croissance et, last but not least, c'est plus naturel, puisque le lait en poudre ne contient pas de vanilline, et permet donc d'habituer nos enfants au gout d'un lait non aromatisé (franchement, avec tous ces laits parfumés à n'importe quoi, comment voulez-vous qu'ils aiment encore le "naturel", après?!?)
Lave-vaisselle, ou vaisselle à la main?
Depuis que je suis petite, j'ai toujours vu mes parents laver les ustensiles en plastique à la main... Bon, à l'heure actuelle, la majorité d'entre eux sont garantis "allant au lave-vaisselle", mais je me méfie... Surtout depuis l'apparition des signaux d'alerte relatifs au Bisphénol A. Exception faite de la stérilisation au micro-ondes (jusqu'à 9 mois sur les conseils du pédiatre, mais si bébé 2 il y a un jour, on se contentera largement d'un bon lavage après 4-5 mois, vu qu'à partir de ce moment-là bébé porte quand même tout à la bouche), tout ce qui est en plastique est donc lavé à la main à la maison. Et nous utilisons des produits "Ecover" pour le lave-vaisselle et pour le lavage à la main. Aussi efficace que du Dreft, selon moi!
Du préparé ou surgelé, oui, mais maison!
Dans la mesure du possible, j'évite les plats préparés (j'ai bien dit, dans la mesure du possible, et je vous ôte tout de suite tout complexe : ces plats entrent dans mon quotidien à raison de 2 mois par an, au moins!!!). Pourquoi? Parce que les contenants encombrent la poubelle, déjà ! Et puis parce que c'est très épicé, en général, et que je suis assez "toquée" de cuisine pour préparer moi-même les repas familiaux.
Depuis que j'ai découvert, sur ce blog, le calendrier des fruits et légumes de saison, j'essaie de composer mes menus en tenant compte de Mère Nature plutôt que de l'offre du Supermarché (comme dit ma mère, autrefois, ça ne nous serait pas venu à l'idée de manger de la salade en plein hiver) et, si j'ai envie de légumes "hors saison", j'essaie de prendre du surgelé.

(à suivre)

vendredi 5 juin 2009

La journée mondiale de l'environnement

On en parle partout, nous ne pouvions pas la passer sous silence! Ce 5 juin, c'est la journée mondiale de l'environnement, avec pour les rares qui seraient passés à côté de l'information la sortie de "Home" de Yann Arthus-Bertrand et Luc Besson.

Home

Le film devrait être disponible sans copyright sur énormément de médias dont Youtube et la télévision ce 5 juin. Pour ceux qui utilisent facebook, le film possède son profil à consulter. De très belles images en perspective dont des extraits étaient déjà en ligne avant la parution (parfait pour ceux qui veulent juste passer en vitesse).

Des interviews de l'auteur :
sur le site de la RTBF et Sur le site du journal Le Monde

D'autres informations sur le site du réseau idée.

Journée de l'Environnement

Cette journée est l'occasion idéale de prendre de bonnes résolutions (vous pouvez en retrouver de l'inspiration tout au long de ce blog :D ) et de démarrer sur des bases plus saines une vie pour une planète plus saine et agréable. Osons rêver d'un monde moins pollué qui serait la base, j'en suis sûre, d'un monde également plus équilibré. Mais pour ça, chacun doit y mettre du sien. Le PNUE a édité également un guide contenant 80 idées pour célébrer son environnement.

Toute une série d'activités locales seront proposées un peu partout, par exemple à Lessines, la diffusion du film Home et une initiation à Google earth et google maps.

Pour les Bruxellois du jour: rendez vous au Parc Royal pour l'écho festival sur le temps de midi où vous pourrez voir dès 12h45 bouger une créature très spéciale ou la diffusion du film "home" dès 13h.

En marge de la journée proprement dite, Bruxelles environnement vous propose, le dimanche 7 juin, une détente sous forme de fête de l'environnement au parc du Cinquantenaire. Parfait pour aller prendre l'air après s'être rendus aux urnes!

Sur ce, n'hésitez pas à nous en faire part si vous décidez de faire un geste supplémentaire pour la Planète!


Anne











mardi 2 juin 2009

"Atchoum": allergie aux pollens, c'est de saison!

Rhinite saisonnière, rhume des foins, nous sommes de plus en plus nombreux à en souffrir. Entre les éternuements, le nez qui gratte et qui fait mal, les oreilles qui sifflent, les yeux qui pleurent et la tête qui joue la java. Dans les pires cas, l'asthme s'y met, pas drôle tous les jours! Heureusement pour ces allergiques saisonniers, cela ne dure pas toute l'année.

Une vraie plaie, mais liée à quoi au juste? Certains disent que c'est la faute aux pesticides, d'autres la faute aux vaccins, les troisièmes encore que c'est à cause de l'hygiénisme ambiant, voire des causes psychologiques. Toujours est-il que voilà, ça peut nous pourrir la vie pendant quelques semaines, voire plus.

Concrètement, que se passe-t'il?

Tous les pollens ne sont pas allergènes, ce sont souvent les plus fins transportés par le vent qui nous posent problèmes. (Ne confondons pas non plus pollen qui va participer à la fécondation et qui est généralement imperceptible à l'oeil nu et graines qui sont le fruit de la fécondation, généralement beaucoup plus gros, comme les "plumes" de peupliers ou de pissenlit.)

Ces minuscules particules de pollen provoquent donc une réaction allergique du corps qui nous donne l'impression d'avoir attrapé une sinusite et rend notre organisme, en particulier la sphère ORL, très sensible. Les pollens réellement allergisants sont principalement de type "anémophile" c'est-à-dire disséminés par le vent (graminées, arbres comme le bouleau, l'aulne, ...).

Pour être complète, j'ajouterai que parfois les allergies ne sont pas liées directement au pollen mais bien à une protéine ou une structure anti-gène présente partout sur la plante et transportée par le pollen.

Que faire?

Pour passer ce cap qui varie dans le temps en fonction des allergies (arbres de printemps, arbres plus tardifs, graminées,...), il est d'abord très intéressant de savoir à quoi on est allergique bien sûr. Pour ce faire, il existe des tests, dermiques ou par prise de sang à effectuer chez son médecin.

De là, on sort le plus souvent avec un antihistaminique. Il en existe plusieurs avec des substances actives légèrement différentes, et qu'il faut tester. D'expérience, je constate que ce n'est pas toujours le même qui fonctionne le mieux d'une année à l'autre.

Il est également possible de se faire injecter un produit à base de cortisone : vous êtes tranquilles pour 2-3 mois, mais je ne veux pas connaître les effets potentiels à moyen et long terme de ce type de traitement... Et question naturel, on repassera peut être...

Il existe également des traitements de désensibilisation qui fonctionnent ... ou pas, leur taux de réussite n'est pas encore de 100% et ils sont assez lourds à suivre.

D'un point de vue alternatif, quelles sont les solutions?

Pas de solution miracle... Cela dépend de chacun et de sa sensibilité. Les huiles essentielles, les remèdes homéopathiques (à commencer au plus tard en février!), les remèdes à base de bourgeons (la gemmothérapie, chez moi c'est encore ce qui fonctionne le mieux), ...

Sinon, il faut savoir que la température influe sur les quantités de pollen et les périodes de pollinisation, que les précipitations également jouent sur la concentration de l'air en pollen.
Pour les allergiques, il vaut mieux éviter de faire sécher son linge dehors (et oui, je sais, pas très naturel, mais là je dis vive le sèche linge), limiter l'aération des pièces aux moments où la rosée est présente, éviter les sorties à la campagne (particulièrement difficile quand on habite à la ferme). Le port d'un masque peut aider à sortir mais bonjour le ridicule.

Que dire d'autre? Ah oui, pour les petits nez fragiles, n'oubliez pas les bons vieux mouchoirs de grand papa en tissu, en plus d'être écologiques et réutilisables de très nombreuses fois, ils sont tout doux pour le nez et évite d'avoir un choux fleur trop vite ;)

Allez, courage, plus que 6 semaines pour les allergiques aux graminées ;)

Sur ce bon décomptage,

Anne

vendredi 8 mai 2009

Il n'y a pas de petites économies!

Je vais être honnête: je déteste les radin(e)s mais je suis la première à chercher des astuces pour faire de petites économies sur mes factures énergétiques. En plus, il y en a qui ne sont pas complètement idiotes d'un point de vue environnemental. Encore un bel exemple de combinaison entre économie et écologie...

Mes favoris, vous les connaissez très certainement, mais on ne sait jamais - les voici pêle-mêle:
- couper l'eau pendant le brossage des dents (il paraît que tout le monde ne le fait pas),
- utiliser le lave-vaisselle en mode économique et bien le charger avant de le faire tourner,
- profiter à fond du compteur bi-horaire en programmant les appareils qui peuvent tourner la nuit (lave-vaisselle, machine à laver, machine à pain, ...),
- limiter le congélateur à -18° et le dégivrer régulièrement (de préférence ne pas attendre d'avoir mal fermé la porte un soir pour faire un dégivrage forcé le lendemain matin...)
- ne pas laisser des appareils inutilement en veille (c'est fou le nombre d'appareils qu'on a, à l'arrivée, ce sont des détails qui comptent!),
- gérer intelligemment le chauffage des différentes pièces en n'hésitant pas à choisir la petite laine si nécessaire (ou la laine tout court, je ne sais pas pourquoi on parle toujours d'une petite laine),
- en appartement: profiter de la chaleur produite par les voisins qui ne respectent pas le point précédent,
-ne pas allumer les lumières quand ce n'est pas nécessaire et les éteindre quand on quitte une pièce plus de 5 minutes (et répéter inlassablement à son homme qu'il faut éteindre les lumières quand il quitte une pièce, l'énergie produite en s'énervant sur ce point- ou sur d'autres, à la réflexion - permet également de limiter les besoins en chauffage),
- ne se laver qu'une fois par an (ça c'est pour voir qui aura lu toute la liste),
- réfléchir au système d'aération (quand, comment, pendant combien de temps),
- mettre le couvercle sur les casseroles pendant que l'eau est à bouillir,
- quand c'est possible, finir la cuisson après avoir coupé l'électricité,
- ...

Plus que la liste, je pense qu'il s'agit d'une attitude à adopter, des réflexes à acquérir et à transmettre.

Et vous, qu'en pensez-vous?

Cha



Une terre durable (V) - épilogue - par polygala13

Voici l'article qui clôt la série d'articles proposés par Polygala 13 au sujet dudéveloppement durable. Nous la remercions de nous avoir fait profiter de sa formation sur le sujet, de nous livre ses propositions de solutions et surtout, d'avoir alimenté notre réflexion personnelle. Du choc des idées, jaillit la lumière!

La gestion des protéines au niveau mondial est un des (nombreux) défis de ce siècle !
Quelques chiffres à méditer :
o 18% du réchauffement climatique est imputable à l’élevage (production de méthane !)
o Il y a 50 ans, 50% du budget d’une famille étaient consacrés à la nourriture, actuellement 11% suffisent.

A l’échelle individuelle je pense que nous pouvons agir :
- en adaptant notre nourriture à nos besoins réels: entre 50 et 100 gr de viande par jour et par personne suffisent, l’excédant constituant une charge pour l’organisme (les reins) et étant impliqué dans l’ostéoporose, la tension artérielle, la goutte,...

- en achetant local quand c’est possible;

- en achetant éthique (voir l'article de ce blog consacré aux labels);

- et pourquoi pas en votant pour les politiques qui s’engagent à prendre de bonnes décisions (et en vérifiant s'ils les concrétisent).

Au niveau de nos dirigeants, je trouve qu'il faudrait:
- imposer des règles strictes à l’industrie agro-alimentaire. Chaque pays devrait dans la mesure du possible couvrir ses besoins alimentaires par sa propre production (le trèfle et le lupin poussent parfaitement en Belgique et constituent une alimentation de choix pour le bétail.)
- Favoriser la filière « bio ».
- Prendre des mesures drastiques qui assainiraient le commerce agro-alimentaire. Tous les intervenants dans la production doivent pouvoir vivre décemment de leur travail.
- Protéger la planète. La sauvegarde des espèces doit peser dans la vie économique. Attribuer une valeur économique à la biodiversité est une piste déjà expérimentée dans la gestion de nos forêts.

Et, dernier point, au niveau individuel, parlez, discutez, informez-vous et informez votre voisin… il y a urgence ! Ces sites devraient vous aider ! (Vous en trouverez beaucoup d’autres en effectuant simplement une recherche Google, ils foisonnent, on ne peut dire que l’on est pas informé)
http://www.d-p-h.info/
http://www.seed.slb.com/fr/scictr/watch/climate_change/co2.htm
Et je rappelle aussi Clim City, signalé sur ce blog, j’y ai joué, gagner est loin d’être simple mais on y apprend énormément !

Bon appétit et bonne réflexion !

Polygala13



Et pour vous détendre, visitez http://www.couleurdune.be/ ! (Note Pratique et Naturel: Et si vous avez un peu de temps libre, rendez-vous directement sur place! )

mercredi 6 mai 2009

Eco-information? Deux sources d'info et un conseil expo!

On a parfois du mal à s'y retrouver dans toutes les infos qui nous parviennent et souvent même, nous envahissent. Heureusement, dans le créneau "écologie pratique pour tous les jours", vos rédactrices préférées de Pratique et Naturel sont là pour vous renseigner et vous aider à faire le tri.

Voici deux tuyaux "info" qui font partie de mes favoris:
  • la séquence "Planète Première" dans l'émission "Matin Première", tous les matins vers 7h20 sur La Première. Et si vous n'avez pas l'occasion d'écouter la séquence en direct, le suivi web est également assuré, via la partie du site de Matin Première dédié à la séquence Planète. Le site vous permet de réécouter la séquence du jour et donne aussi des informations complémentaires.
  • la page "Planète" du journal français Le Monde, une page entière, chaque jour et pour ceux qui ont renoncé aux journaux papier par souci écologique ou autre, la page web du journal (sous l'onglet "Planète").
Dans la série "expos" et en lien avec l'article d'Anne concernant la thermographie aérienne, je tiens à vous signaler l'existence de l'expo "Le nouveau visage de Bruxelles... vers une ville durable!" (lien) qui se tient sur le parvis de la Cathédrale Saint Michele et Gudule à Bruxelles. On y découvre un tas d'infos concernant des constructions et des rénovations "exemplaires" sur le plan du respect de l'environnement et du développement durable. Une tentative de sensibilisation à plus grande échelle et un étalage des projets réalisés dans la Capitale depuis 2007, pourquoi pas - avis à ceux qui passent régulièrement par notre belle capitale, c'est un petit (dé)tour sympa.

Bonne écoute, bonne lecture et bonne visite!

Cha

Nous avons une gagnante!

Et voilà, nous avons trouvé la gagnante de notre concours du mois dernier! L'heureuse élue nous a livré toutes ses astuces liées à l'arrivée de bébé, et il y en a quelques unes! Comme promis, nous lui dédierons un article d'ici peu.


Elle recevra aussi très bientôt le petit colis Nature babycare. En plus d'être pratique, ce colis est très bien présenté. Nous invitons d'ailleurs la gagnante à nous donner son avis dès qu'elle l'aura reçu.

Encore merci à toutes et à tous pour votre participation!



Anne & Cha

jeudi 23 avril 2009

Bruxelles isolée

Vous en avez peut être entendu parler, ou peut être pas, mais l'IBGE a réalisé un survol de Bruxelles cet hiver avec un appareil permettant de relever les émissions thermiques au dessus des bâtiments de la capitale (lien). Un bon moyen de diagnostic du niveau d'isolation de sa maison pour le Bruxellois et ainsi une idée de la surconsommation énergétique fournie par sa chaudière ou son convecteur.

Cependant, si vous voyez votre habitation en rouge/orange (les émissions de chaleur les plus importantes), ne fondez pas tout de suite en larmes en pensant à la somme utile pour vous isoler (qui vous permettra cependant de réaliser de substantielles économies à l'avenir!). L'IBGE vous propose notamment la visite d'un conseiller énergie, ainsi que la possibilité de réaliser un audit énergétique de votre habitation.

L'isolation n'est pas uniquement utile l'hiver, l'été également, afin de pouvoir éviter le recours aux appareils de conditionnements d'air, qui consomment également énormément d'énergie.

Vous pouvez trouver toutes les informations sur le site de l'ibge, ainsi que la thermographie et vous pouvez vous y repérer par rue, facile comme tout donc.

Dans un prochain article, je vous entretiendrai un peu plus longuement des isolations et autres ponts thermiques!

En attendant, profitez du soleil dès qu'il repointe le bout d eson nez!

Anne

mercredi 22 avril 2009

Une terre durable (IV)

Un petit peu de mou dans la publication ces derniers temps, mais on va se reprendre, ne craignez rien! Tout d'abord la suite de la pentalogie "une terre durable".

Parce qu'il est utile de savoir pour comprendre, cet article nous explique pourquoi, du point de vue environnemental et sociétal, la viande peut poser problème. L'article présente la situation existante, sans prendre de gants. Il est là pour nous aider à réfléchir et à nous conscientiser, notamment pour mieux accepter des décisions qui viendraietn inexorablement nous forcer à le comprendre. La parole est à Polygala 13:

Une vache, pour vivre, a besoin comme nous de protéines et de calories. Ce qu’elle trouve dans ce qu’elle mange normalement : de l’herbe. Eh oui, la nature est bien faite !
Un fermier, il y a une cinquantaine d’année pouvait vivre (pauvrement j’en conviens) sur une ferme de 5 hectares, apte à nourir 5 vaches … en Ardenne.

Nous sommes alors en période d’après guerre, la population a souffert de malnutrition. Une campagne est menée en faveur de la consommation de viande. Et la production a dû suivre. Ensuite, la population mondiale a augmenté, sérieusement. Et la production a dû suivre. Actuellement, le continent asiatique, traditionnellement très petit consommateur de viande, s’est converti aux normes occidentales. Et la production au niveau mondial, doit suivre…
Toutes ces étapes ont eu un coût éthique. La concurrence a sonné le glas du petit paysan proche de ses bêtes. Nous parlons maintenant chez nous de fermes unifamiliales de 300 bêtes… Comme nous manquons de terre pour produire la nourriture de ce bétail, nous l’importons et passons à l'élevage intensif.

Nos terres peuvent produire du maïs (apport de calories) de manière assez rentable mais pour les protéines, nous nous tournons vers … le soja . Plante miracle, l’Europe en importe 39 millions de tonnes par an - soit une file de 23.000 km de camions remplis de soja. L’homme en utilise un petite partie directement (huile, chocolat, sauces, produits vitaminés mais aussi peintures, encre, cosmétiques, bougies… ). L’essentiel assure l’apport protéinique pour nos animaux d’élevage.

Le bétail n’a pas modifié fondamentalement son fonctionnement biologique. Il fournit une quantité de fumier, du lisier qui se retrouve dans nos cours d’eau. Les algues s’y développement, étouffant la vie aquatique normale.

En m'énervant un peu, je vous dis: Produisons, encore et toujours plus. Les déséquilibres sont absorbés par les marchés internationaux. Nous y écoulons nos surplus (viande, lait en poudre… ) à des prix défiants toute concurrence locale. Et dans les pays pauvres chargés d’écouler nos excédants, les paysans soumis à une concurrence déloyale ferment boutique et les bidonvilles s’étendent.

De plus, au Brésil et en Argentine, gros producteurs de soja d’exportation (vers l’Europe mais aussi la Chine), il faut produire toujours plus, créer toujours plus de terres agricoles, (deux fois la superficie de la Belgique entre 2003 et 2005) . Et c'est dès lors la forêt équatoriale et tout son écosystème fragile qui disparaît à … grand feu. (ndanne: la forêt équatoriale, outre sa fragilité et son important réservoir de biodiversité joue un rôle important dans la régulation du climat mondial et la déforestation sans replanter entraîne une augmentation importante du dioxyde de carbone, gaz à effet de serre bien connu, dans l'atmosphère)

Et pour augmenter le rendement, pesticides et engrais sont distribués sans retenue, ainsi que les problèmes de pollution et de santé. Le soja transgénique, résistant aux herbicides, favorise ce gâchis.

Les petits paysans locaux (40 ouvriers pour 200 hectares) sont chassés de leurs terres et vont eux aussi grossir les populations des bidonvilles puisque la production industrielle de soja n’emploie qu’un ouvrier sur 200 hectares… Autre conséquence non négligeable, les terres consacrées aux exportations ne produisent plus de denrées alimentaires pour couvrir les besoins locaux.

Résumons : nous mangeons, les fermiers des pays producteurs ont faim, les paysans du tiers monde soufrent de famine. De grosses multi-nationales de l’agro-alimentaire se portent bien.

Oui, mais à part culpabiliser plus que de raison à chaque fois qu'on mange un steak, que peut-on y faire? Je vous donnerai mon point de vue dans le dernier article de la série!!

Polygala13

mercredi 15 avril 2009

On joue les prolongations

Le concours "produits bébé bio" restera ouvert jusqu'à la fin du mois! Rendez-vous au précédent article pour y participer!

mercredi 1 avril 2009

Couches jetables et premier concours "pratique et naturel"

Non non non, ce n'est pas un poisson, juste une mauvaise concordance de dates ;)

Nous avons répondu positivement à la proposition qui nous a été faite de proposer un concours sur le thème des couches, avec à la clé ... un panier bio pour bébé de la marque Nature Babycare (voyez en fin d'article).


Je profite de l'occasion pour prolonger la lignée de l'article sur les couches lavables en vous parlant aujourd'hui des couches jetables écologiques.


Sur le marché actuellement, ils sont peu nombreux dans le secteur: Moltex (le plus largement répandu), Nature Babycare, Wiona (profondément difficile à trouver) et l'une ou l'autre marque dont j'oublie le nom mais qui ne se trouvent que dans quelques petits magasins bio de quartier (promis je me renseignerai!).



Pour ma part, je suis passée aux jetables bio de manière occasionnelle. Je reste une inconditionnelle des lavables, mais dans certains cas, comme les refus des gardiennes, les pisouilles énoooormes la nuit, les vacances où on n'a pas envie de faire des lavages trop souvent et j'en passe, je trouve que c'est une bonne solution de rechange.


Pourquoi pas les couches classiques? Comme je l'évoquais dans mon précédent article, ces couches que l'on trouve partout, qui laissent bébé mieux bouger et sans lesquelles il ne fera que des cauchemards (on y croit), sont remplies de substances chimiques dont il est loin d'être prouvé qu'elles soient anodines à long terme. Elles sont aussi souvent non ou trop peu respirantes et malgré l'effet "au sec", ça macère à l'intérieur et surtout ça chauffe! Et leur bio-dégradabilité se fait sur une durée de... 200 ans environ! Merci les décharges pleines de couches qui nous encombrent de plus en plus.



Les couches "bio" ne sont pas tout à fait honnêtes cependant... il reste du super absorbant, mais en quantité moindre et les couches sont plus ou moins fabriquées à partir de matériaux naturels en fonction des marques. Moltex vient visiblement de revoir sa copie en augmentant la part de naturel et biodégradable (ils n'étaient qu'à 15% précédemment, beaucoup de poudre aux yeux) et Nature Babycare s'en revendique à 60%. Tous les deux ont même prévu un emballage compostable ou biodégradable.



Dans ces conditions, je me suis dit que, bien que l'idéal absolu soit sans doute l'hygiène naturelle (comprenez en gros mettre bébé au pot dès qu'il le "demande", pratiquée dans de nombreux pays du monde ceci dit!), les couches bio présentent une dégradabilité beaucoup plus efficace et un moins mauvais rapport pour la santé et sont donc un choix ou une alternative séduisante pour tous ceux et toutes celles qui ne veulent pas se mettre aux lavables ou qui les utilisent de manière ponctuelle comme pour moi.



Où les trouver? En magasin bio, en magasin de puériculture (en général alternative), chez bio-planet, etc.


Mais assez bavardé, passons à ce fameux concours...



Votre mission? Envoyez-nous, avant le 30 avril à minuit, les astuces que vous avez mises en oeuvre lors de l'arrivée de bébé pour limiter son impact énorme sur l'environnement (couches, petits pots, déplacements, etc.).


Le plus original tout en étant "pratique et naturel" remportera un panier bio pour bébé de la marque Nature Babycare.



Laissez-nous votre astuce en commentaire sous cet article en nous laissant votre adresse e-mail pour que nous puissions vous recontacter si vous êtes le(la) gagnant(e). Le commentaire ne sera évidemment pas publié en tant que tel mais sachez que l'astuce la plus originale pourra, avec votre accord, également faire l'objet d'un article que vous serez, le cas échéant, invité(e) à rédiger avec nous.



Allez, nous attendons vos réactions!






Anne et Cha

lundi 23 mars 2009

En vélo au boulot?

Le vélo comme alternative à d'autres moyens de transport, de la maison à la gare ou de la maison au boulot, à la campagne ou en ville: est-ce raisonnable? Ce n'est pas toujours pratique, ni même possible mais pour ceux qui pensent pouvoir l'envisager, voici les réflexions qui me passent par la tête.

C'est dangereux? Oui, mais aucun moyen de locomotion n'est 100% sans danger... En portant une veste jaune et un casque, en faisant régulièrement réviser les équipements de son vélo, en respectant le code de la route, en faisant très attention et surtout, en roulant régulièrement pour s'approprier le terrain, on diminue très fortement les risques. Pour encourager les responsables politiques à continuer les améliorations des aménagements pour cyclistes, il faut continuer à être nombreux à les réclamer. Pour toutes ces raisons, je me dis que plus on roule, mieux ça ira.

Ca fait transpirer? Je trouve aussi que c'est le défaut principal, mais comme pour tout: il y a moyen de s'organiser. Si le trajet est long, l'idéal est d'avoir une douche à l'arrivée au bureau. Si le trajet est plus court, on s'en sort en adaptant l'habillement au départ et en prévoyant le reste dans un petit sac-à-dos ou dans un panier à l'avant du vélo (je sais, ça fait "mémère" mais c'est vachement pratique!).

Ca ne répare pas la couche d'ozone? Non, mais si on prend le vélo au lieu de la voiture, on apporte sa petite contribution. Le vélo peut aussi servir pendant la journée, pour se rendre à certaines réunions: pour pas mal de trajets en ville, ce sera plus rapide que tout le reste!

En clair: c'est un choix, une préférence et une façon différente d'aborder la mobilité. Si les circonstances le permettent, mélangez un peu d'effort, de précaution à une dose de sport et de plaisir et vous ne pourrez bientôt plus vous en passer.

Voici aussi quelques liens pour permette aux (futurs) cyclistes de faire un choix éclairé:
- le Gracq
- se déplacer en vélo à Bruxelles

Alors, en vélo au boulot, pour vous c'est oui?

Cha

Je me permets une petite rajoute à ce que dit Cha pour motiver certains d'entre vous qui n'habiteraient pas la ville: pensez au temps précieux que vous gagnez en allant à vélo à la gare! Oui oui, le temps pour se garer, trouver une place de parking est assez ahurissant je trouve. A vélo, pas de soucis, il y a toujours de la place à côté du quai ;o) Allez, à bientôt, Anne.

lundi 16 mars 2009

Une terre durable (III) - histoires de poissons, par Polygala 13

Cet article fait suite à la troisième partie des cours suivis par Polygala13 pour définir et comprendre le concept de Développement durable. C'est le moment pour elle de faire une petite réflexion toute personnelle qui n'engage pas la rédaction de ce blog mais qui a au moins le mérite de nous faire réfléchir. Nos commentaires se retrouveront sous l'article, en compagnie des vôtres!

Mais pourquoi donc me suis-je lancée dans cette série d’articles ?
Je vous parle de problèmes, de problèmes graves pour la terre, pour nos enfants, et ni vous ni moi ne possédons la clef pour en sortir. Car il ne faut pas rêver, la somme des comportements individuels des gens « conscientisés » aussi louables soient-ils n'est qu’une goutte d’eau dans l’océan. Les décisions efficaces se prendront au niveau politique mondial et seront imposées aux producteurs. Tant que la responsabilité du choix sera donnée aux individus consommateurs, les habitudes ne bougeront que très, trop lentement.
Mais pour que l’on accepte des mesures qui toucheront à notre confort, à notre niveau de vie, il faut que nous soyons convaincus de leur impérative nécessité.

Je vous parlais, la dernière fois, des petits poissons. Au siècle passé, l’homme pêchait, avec des moyens techniques limités, dérisoires face à l’océan et cela assurait aux populations de poisson une garantie de prospérité. Maintenant, la pêche est limitée par le stock de poisson disponible. Et ce stock s’épuise rapidement. Le poisson d’élevage n’est qu’un leurre de solution puisqu’il est nourri de … poisson ! Certes, des espèces que l’homme dédaigne et ne considère pas utile, mais un jour celles-ci se raréfieront aussi.

Il faut depuis déjà un certain temps, imposer des quotas et des périodes de pêche pour que les différentes populations de poisson non seulement se maintiennent mais aussi reconstruisent leurs effectifs, mais il faut respecter ces quotas ! Cela se met en place … petit à petit … J’ai toujours trouvé ce terme désespérant quand je rêve d’efficacité !
J’exagère ? Ouvrez http://www.wwf.fr/ et faites une recherche sur le mot « poisson »…

Je ne veux culpabiliser personne, nous devons tous manger, mais du producteur au commerçant en passant par le politique, tous nous présentent comme seule garantie de notre bien être un monde en croissance économique. Ils nous poussent à consommer toujours plus, garantie de production, d’emploi et de salaire. Mais notre terre n’est pas en croissance !
Assurer un développement durable à la terre et à l’humanité passerait selon moi inévitablement par une économie en décroissance. Décroissance n'étant pour moi pas du tout synonyme de baisse de confort personnel, juste d'un souci d'équité et de logique.

Les problèmes de rendement rencontrés par la pêche ont un goût de déjà vu. Il y a bien longtemps, l’homme chasseur-cueilleur n’a pu développer une technologie mettant en péril l’existence même des espèces chassées mais pour augmenter son rendement, est devenu éleveur-agriculteur. Et jusqu’à un passé récent la terre n’en a pas trop souffert. L’agriculteur vivait de sa production, s’adaptait à son environnement. La production était à usage local, le fumier fertilisait le sol, les bêtes mangeaient ce qui leur convenait, la vache mangeait de l’herbe par exemple… normal me direz vous. Pensez- vos donc que la vache se nourrit encore d’herbe actuellement ? Que nenni, dirait mon père qui avait gardé quelques mots de wallon pour décorer son langage.

Mais que mange donc une vache ?

Vous le saurez dans un prochain article ;-)


La hausse de la population mondiale n'est certes pas étrangère à ces soucis de surpêche, qui semble inévitable. Mais, à un premier stade, ne serait-il pas intéressant de limiter les gaspillages? Si vous le pouvez par exemple à votre travail, plaidez pour limiter les gaspillages liés entre autre à la confection à l'avance de sandwiches en surnombre systématique.

Merci à Polygala pour son article et nous attendons le suivant!

Anne & Cha

mercredi 11 mars 2009

Ma voiture, et alors?

Voilà bien une question qui pourrait fâcher. Une voiture, le symbole anti-écologie. Et bien oui, je pense que dans le pratique et naturel, il ne faut pas se voiler la face et la possession d'une voiture reste pour beaucoup d'entre nous assez indispensable. Je m'imagine mal, quoique ce soit théoriquement faisable, me lever encore plus tôt, pour aller à vélo conduire mes deux enfants à l'école et filer ensuite à la gare avant de poursuivre vers le boulot. Surtout par un hiver tel que celui que nous venons d'avoir!

Donc la voiture: utile notamment lorsque l'on n'habite pas en ville, ou pour les trajets professionnels ou autres qui sont vraiment peu accessibles en transports en commun ou à vélo/pied.

Le tout est de bien cerner son besoin:
- en ai-je vraiment besoin? Si ce n'est que pour aller chercher mon pain à 500 mètres de chez moi, peut être n'est-elle pas indispensable?
- Que vais-je faire sur la route? Des petits trajets courts (5 -10km) ou des longues randonnées sur autoroute? Même si le diesel est particulièrement attractif du fait de son prix moins élevé à la pompe, il n'en reste pas moins que les moteurs doivent chauffer longtemps avant d'avoir leur rythme de croisière et consomment sur des petits trajets une quantité effrayante! Au final, vu l'augmentation d'encrassement du moteur, on peut se demander qui y gagne!
- Vais-je souvent transporter des choses lourdes ou prendre des rues vraiment mauvaises? Je vise là tout particulièrement les gros SUV actuels, certes très confortables et agréables, mais peut être un peu trop consommateurs (quoique, certains s'améliorent).
- Le Car-Sharing n'est il pas un bon compromis si je ne roule pas souvent? En effet, lorsque l'on habite en ville, que l'on n'en sort pas tous les jours, cette option peut être très avantageuse, et pas seulement au point de vue environnemental: pas besoin de chercher pour se parquer, pas besoin de payer une assurance, des entretiens, etc. (voy. par exemple Cambio dont le nombre d'utilisateurs ne cesse de croître!).

Et pour le choix des voitures, je vous conseille ce catalogue des émissions de CO2 où vous trouvez, après avoir téléchargé le catalogue 2008, à partir de la page 24, une liste très complète des véhicules sur le marché (français désolée) et leur consommation.

Outre le CO2, il faut également tenir compte de toute une série d'autres polluants émis par nos voitures: le CO, les NOx, les particules fines et les hydrocarbures principalement. Là ça devient plus compliqué encore de lire les infos avant l'achat, sauf que la législation européenne impose des normes en la matière, ce qui nous simplifie un peu la vie car il suffit de vérifier à quelle norme la voiture correspond. Nous sommes actuellement soumis de manière obligatoire à la norme EURO 4, d'ici 2011 la norme EURO 5 sera obligatoire et EURO 6 pour 2015.

Pour les diesels, l'un des gros problèmes est l'émission de particules fines, pour cela, il faut vérifier que votre véhicule dispose bien d'un filtre à particules.

Je ne vais pas dire qu'après ça vous aurez une voiture propre, mais tout au moins un maximum respectueuse. Il faut bien entendu en prendre soin et faire vérifier les réglages très régulièrement.

Il existe aussi les voitures hybrides (mais je suis mitigée sur leur réelle efficacité écologique), les biocarburants, les voitures à hydrogènes, etc. mais cela fera l'objet d'un autre article!

Enfin, pour être vraiment le plus respectueux possible, je vous conseille d'adopter la conduite "écologique" (qui sera aussi économique), cela se marque vraiment au niveau de la jauge de carburant et du portefeuille. Vous pouvez à ce sujet notamment relire l'article de Cha sur les dilemmes de citadine, qui abordait déjà ce sujet.

Sur ce,
Bonne route!

Anne

mardi 10 mars 2009

Ballade du dimanche

Pour ceux qui en doutaient, en ville aussi, on peut sortir prendre l'air. D'accord, ce n'est pas la même sensation qu'en pleine campagne, mais ce n'est pas une raison pour rester chez soi!
Avec les premiers rayons de soleil, je l'ai trouvée fort belle, ma ville. J'ai fait une heure trente de marche et quelques connexions en métro et bus, rien que pour le plaisir de passer d'une atmosphère à une autre.
Une très agréable façon d'utiliser les transports en commun, sans aucune pression de temps. La ville sans le stress, c'est comme ça que je l'aime!



















Cha, Nikon D60, AF70-300mm

lundi 23 février 2009

L'hiver touche à sa fin - vive le jardin!

Tout doucement l'hiver touche à sa fin - si, si, je vous assure! D'ici moins d'un mois ce sera même officiellement le printemps!

Il est temps diront beaucoup. C'est vrai qu'en ce mois de février, le manque de luminosité commence à se faire sentir pour les organismes. Vous n'êtes pas sans savoir que la lumière est très importante pour de nombreux processus au sein de notre corps, tels que la synthèse de la vitamine D par exemple. La lumière a également un rôle non négligeable sur notre humeur et notre gaieté. Qui ne se sent pas le coeur plus léger aux premiers chants des oiseaux, à la première fleur qu'il voit sortir? D'ailleurs, quel plaisir déjà de voir fleurir les perce-neiges, qui nous annoncent le retour des journées plus longues et plus chaudes...

Nous avons subi cette année un hiver plus rude, visiblement dû notamment au phénomène La niña qui se passe sur l'Océan ... Pacifique. Voilà encore une preuve de la grande interdépendance des habitants de cette planète. On peut alors se dire qu'agir localement aussi peut avoir un impact global, il n'y a pas de raisons que seuls les "mauvais" aspects se propagent!

Et voici d'ailleurs quelques conseils très locaux, liés à l'arrivée tant attendue du printemps.

Pour les jardiniers en herbe, il commence à être temps de commander ses semences. Je commande souvent chez kokopelli qui propose des variétés généralement très savoureuses mais malheureusement trop souvent oubliées ou peu connues. On peut surtout y choisir des variétés tout à fait apropriées à nos régions. Si vous commandez chez eux, ne vous étonnez pas s'il vous faut attendre un peu plus longtemps l'émergence des plantules, elles viennent souvent plus tardivement et sans conséquences.

En mode plus classiques et un peu moins cher, avec cependant une gamme bio aussi, vous pouvez jeter un oeil à La croisette .

J'incite également les citadins (avec ou sans balcon/jardinet) à s'y mettre: n'hésitez pas à mettre quelques plantes aromatiques en pot, vous ne le regretterez pas quand vous pourrez assaisonner vos préparations de basilic frais par exemple.

Pour rester dans le jardin, n'oubliez pas les petits trucs "bio" pour éviter de vous empoisonner aux pesticides. Vous savez que parmi les plus grands consommateurs de pesticides, on compte les jardiniers du dimanche? Ceux-ci sont souvent moins au courant des "bonnes" doses à utiliser et vu les petites quantités, l'économie n'entre que peu en ligne de compte.

Je vais d'ailleurs préparer un article sur le jardin avec quelques bons petits trucs pour en profiter le plus sainement possible! En attendant, foncez ... mais avec prudence.

Anne

mardi 17 février 2009

Une terre durable (II) - le mythe du recyclage? par Polygala13

Voici le deuxième article concernant les cours consacrés au développement durable suivis par une de nos fidèles lectrices. Elle nous livre un portret sans concessions du drame des déchets - ça porte en tout cas à réfléchir réfléchir. Si cet article ne vous décourage pas, n'hésitez pas à relire l'article de ce blog consacré au tri des déchets où nous indiquions également que le meilleur déchet est celui qu'on ne produit pas... En attendant, la question de l'impact de nos tonnes de déchets sur notre planète est notre histoire d'horreur de la semaine, par Polygala 13.

Actuellement, la notion de recyclage est entrée ou quasiment dans les moeurs, rares sont ceux qui contestent son utilité. Mais beaucoup savent également que le recyclage n'est pas une solution miracle - lisez plutôt:

Un des matériaux le plus à la pointe du recyclage est certainement le verre. C'est l’exemple par excellence puisque à base du verre recyclé, il est possible de fabriquer du verre. Cependant, le bilan énergétique lié au recyclage du verre est loin d'être satisfaisant : il faut transporter la bouteille vers la bulle à verre, transporter le contenu de la bulle vers le centre de traitement, nettoyer et réduire en mitraille la masse de bouteilles, transporter cette mitraille vers les fabricants de bouteilles, la fondre pour faire naître une nouvelle bouteille... et si mon paragraphe est long c'est à l’image de ce qu’il décrit !
Autre scénario: Ramener sa bouteille au magasin, qui la chargera dans le camion du grossiste … ramène cette bouteille à son point de départ sans dépense d’énergie spéciale. Reste à la laver…
Bon, si le premier de classe du recyclage ne mérite que la mention « peut mieux faire » que dire des copains ?

L’acier ? Il doit être trié à l’aide d’aimants puissants, transporté, refondu et à l’arrivée, l’acier produit ne sera pas de la meilleure qualité…

Le papier ? Ses fibres (dont la longueur assure la solidité et la qualité du papier) se raccourcissent à chaque recyclage et il faut soit se contenter de carton, soit rajouter des fibres de bois neuves à chaque recyclage.

Les bouteilles PET ? Vous aimez le polar ? C’est chaud, c’est doux et c’est fabriqué à base de bouteilles collectées dans les parcs à conteneurs… Le problème survient lorsque votre polar est usé. Que va-t'on en faire? Est-il lui aussi recyclable ou ira-t'il grossir les montagnes de décharges?
Le recyclage du PET permet aussi de construire du mobilier urbain, des piquets (de loin ils ressemblent à des piquets de bois, super !) … mais quand ces objets vont au rebus, ils ont la vie dure : vers, champignons, insectes, ... n’en veulent pas ! Nous pouvons toujours espérer que l’abondance de cette matière favorisera l’apparition de mutants qui s’en régaleront.

Les meilleurs incinérateurs ne polluent que peu, récupèrent la chaleur pour du chauffage urbain et l’acier au passage et laissent pas mal de déchets dont il faut se débarrasser. C’est fou ce qu’on arrive à utiliser comme fond de routes ! Là où dans le temps, de gros cailloux assuraient l’assise de nos routes, on trouve maintenant des déchets d’incinérateurs, des billes de PET… Nous pouvons construire des km de routes sur nos déchets…

Mieux, nous pourrions construire un nouveau continent … quelque part dans l’océan, les déchets flottants non bio-dégradables, au gré des courants, quand ils n’encombrent pas l’estomac des dauphins ou autre créature marine, s’accumulent en une gigantesque décharge et y resteront prisonniers tant que les courants marins resteront ce qu’ils sont ! 

En bref, la conclusion logique lorsque l'on regarde les faits est que le seul déchet qui ne polluera pas est celui que nous ne produirons pas... 

De plus, nos réserves aussi bien vivantes que minérales ou d’énergie fossile s’épuisent, qu'elles soient recyclées ou non. Le jour où le marbre aura disparu, peut-être utiliseront nous des dalles en PET ? Et le jour où la mer sera vidée de son poisson (surpêche quand tu nous tiens… ), que ferons-nous? Mais j’aborde là une autre facette du développement durable… ce sera pour une prochaine fois !


Polygala 13

jeudi 12 février 2009

Les couches réutilisables

On m'a demandé d'écrire un article sur les couches lavables et je m'exécute. Surtout ne vous enfuyez pas en courant, ça n'a rien de plus dégoutant que les couches jetables classiques de nos bambins. Au contraire, pour certaines d'entre elles, les versions lavables permettent de limiter un certain nombre de problèmes d'allergie (mais j'y reviens plus loin dans l'article).

Pour rassurer tout à fait tout le monde, je ne parlerai pas non plus des couches tétras de nos grand-mères qui, bien qu'ayant certains avantages, ne sont quand même peut être pas les plus pratiques à utiliser.

Il existe actuellement des modèles de couches préformées qui ressemblent beaucoup aux traditionnels langes "en papier" - comme dit ma fille. Le développement de ces couches prend des proportions très importantes et les modèles prolifèrent, les uns très jolis, les autres hyper pratiques et d'autres combinant les deux aspects.

Pour faire simple dans la présentation, vous avez:

- les couches tout-en-un qui combinent absorption maximale et système imperméable pour éviter de mouiller les vêtements, qui ressemblent le plus aux langes jetables

- les couches en deux parties: un noyau absorbant en général préformé qui se ferme avec des velcros, des pressions ou un snappy (la version moderne et sans danger des épingles à nourrice) et une surculotte en matière imperméable (PUL, laine ou polaire).

- des couches à poches, tout-en-un ou en deux parties, mais qui présentent l'avantage de pouvoir décider de la taille du noyau absorbant (tous nos bébés n'ont pas les même besoins) et de pouvoir étaler ce noyau absorbant lors du séchage - qui n'en sera que plus rapide.

- je ne suis pas exhaustive, mais ce n'est ici pas le but, et il reste toute une panoplie de types de couches!

Pourquoi les utiliser? Quel est le bilan économique et écologique?

Les raisons peuvent être multiples et variées en fonction des cas. Pour ma part, la raison est triple: économique, de santé et écologique. En effet, bien que le prix d'achat soit élevé (entre 10 et 20 euros la couche, il en faut environ une vingtaine), sur le long terme, malgré les machines et même le séchoir (que j'évite au maximu d'utiliser, mais en hiver sous nos latitudes, ça deviendrait trop vite du camping dans la maison en slalomant autour du linge), mon bilan financier est largement en la faveur de mes couches lavables. Et je ne compte pas là dedans le fait d'avoir acheté certaines couches d'occasions et de les avoir toutes réutilisées pour mon second bébé.

En matière de santé, je me limiterai à rappeler que les produits absorbants dont sont farcis les grandes et moins grandes marques de couches jetables, et dont ces firmes se gardent bien de donner les compositions (vous avez déjà vu des "ingrédients" sur les paquets de couches?) sont mis en cause régulièrement, notamment dans l'augmentation de la stérilité. Et ces produits mis directement en contact avec la peau hyper perméable de mon bambin me posent problème, je préfère leur appliquer le principe de précaution. Le manque d'aération et la macération dans ces couches m'interpellent également.

Bilan écologique positif également pour les couches lavables. Les couches jetables sont des catastrophes écologiques qui mettent près de 200 ans à se décomposer, sans compter les produits chimiques qu'elles contiennent et qui se dispersent dans la nature (certaines inter-communales pratiquent le compost mais je me pose des questions sur l'efficacité du compost dans le recyclage de ces matières... si quelqu'un a la réponse, je suis fortement intéressée!). Et là je ne vous parle pas des quantités énormes de matière première utilisées dans leur fabrication. Il est à noter qu'en plus de leur longévité, bon nombre de couches lavables sont en coton bio, ou en d'autres matiéraux très absorbants et moins aggressifs pour l'environnement que le coton classique, je veux parler du chanvre et du bambou entre autre exemple.

Oui, mais est-ce vraiment pratique?

Ceux qui me connaissent savent que contrairement à Cha, je ne souffre pas du syndrôme "Bree Van De Kamp", la ménagère toujours à jour! Et pourtant, j'arrive à gérer les couches lavables qui font partie de mon quotidien et de celui de mes enfants. Je les traite simplement comme quelques vêtements supplémentaires, avec juste l'une ou l'autre précaution comme pour les vêtements un peu "précieux" : j'évite de passer les parties imperméables au séchoir par exemple (de toutes manières elles sèchent très vite), et d'utiliser pour les couches une lessive à base de savon de marseille (ça les imperméabilise, ce qui est dommage pour un noyau absorbant).

La question souvent clé: "Oui mais pour les cacas"?

Et bien pas de problèmes, on n'a pas spécialement plus les mains dedans qu'avec les couches jetables. Pour les selles des bébés allaités exclusivement, pas de soucis, c'est tout liquide et c'est nettoyé directement dans la machine (non ça ne l'encrasse pas!). Pour les selles plus solides, soit on "laisse tomber" ou on gratte légèrement avec un bout de papier wc la déjection dans les wcs, soit on utilise un papier (lavables quelques fois pour les cas où l'enfant n'aurait fait que des pipis) qui permet de ramasser la déjection sans se salir les mains!

Des alternatives?

Courage ! Pour tous les parents qui se sentiraient attirés par les couches lavables pour leur intérêt économique, de santé et environnemental, mais ne se sentent pas capables de mettre en oeuvre l'organisation nécessaire à la gestion de ces couches, ils peuvent éviter de culpabiliser car il existe de plus en plus de couches bio jetables. Mais ceci fera l'objet d'un article ultérieur!

Mes coups de coeur

Perso, pour les couches lavables j'adore:

Mamzelle Zonzon qui fait des couches super colorées, avec des modèles particulièrement économiques, et qui a des dépôts dans plusieurs magasins notamment à Bruxelles;

P'tits dessous qui fait des couches notamment tout en un particulièrement belles et pratiques et bien adaptées à mes enfants. Magasin situé en France mais dont certains magasins relaient les modèles en Belgique et dont les frais de port en cas d'achat directement à la boutique en ligne sont plus que raisonnables.

Sebio, site belge sympathique

J'aime aussi beaucoup les fuzzi-bunz, teosec, etc.

Ce ne sont que quelques liens, il y en a beaucoup d'autres, n'hésitez pas à essayer, demandez à prêter à des amis pour tester les différentes marques et modèles, tous les enfants étant différents, toutes les couches ne leur conviennent pas de la même manière!

Encore plus d'infos?

Pour une information complémentaire, une thèse de doctorat annexe a été réalisée il y a quelques années sur le thème des couches lavables (A-S OURTH, Fusagx -2003 - Les couches lavables constituent une alternative moderne, écologique et économique aux couches jetables).

Un article très complet sur le sujet: couches jetables contre couches lavables

Anne

mardi 10 février 2009

Une terre durable? par Polygala 13

Voici un premier article qui nous a été soumis par une fidèle lectrice du blog!

Actuellement, je suis une formation concernant le développement durable. On m’y a mis sous les yeux quelque chose qui semble évident mais tellement difficile à réaliser en pratique : il faudrait que l’humanité ne consomme pas plus par année que ce que la terre peut produire sur cette même année.

En 2008, c’est vers la mi-septembre que l’humanité a atteint son quota annuel. Nous avons emprunté 3,5 mois de ressources à l’avenir - et chaque année cela empire!

A ce sujet, j’avais envie de partager quelques chiffres obtenus grâce à ma formation dispensée par http://www.wervel.be/

Je pensais que…

- Les céréales servent principalement à fabriquer la farine et le pain...

- Manger pas, peu ou beaucoup de viande, cela dépend de mes goûts et tout le monde s’en fiche.

- La consommation moyenne journalière de viande se situe autour de 100 gr

- La terre peut nourrir tout le monde comme moi, c’est une question d’organisation

- Les gaz à effets de serre sont produits par ce qui consomme des énergies fossiles.

- Le bio-carburant est LA solution d’avenir qui résoudra tous nos problèmes

Il s’est avéré que je me trompais :

- 40% de la production annuelle mondiale de céréales (soit 735 milliards de kilos) est destinée à nourrir le bétail

- Pour produire 1kg de protéines animales il faut 3 à 15 kg de protéines végétales (selon le type d’animal…) … un même pré peut produire 330 kg de viande ou 40.000 kg de pommes de terre…

- En Belgique, la moyenne de consommation de viande est de près de 250 gr par jour

- L’alimentation d’un belge nécessite 1,2 hectares et il n’y a que 0,2 hectares de disponible par habitant dans le monde.

- L’élevage du gros bétail est responsable de 7% du total des gaz à effet de serre en Belgique.

- Un « plein » de voiture en bio-carburant représente 200kg de céréales (qui peuvent nourrir une personne pendant un an)

Je n’ai pas pris conscience à la seconde de la taille de ces chiffres et de leur implication. Car même s’il est impossible de déterminer ce genre de choses avec une entière exactitude, ils nous donnent néanmoins un ordre de grandeur…

Je les digère à peine, mais que puis-je faire ? Plein de gens ont faim sur terre, et moi, l’âme sereine je « consomme » 6 fois plus que ma part de la production agricole mondiale pour manger, et en plus, ma voiture en « consomme » encore une bonne part… Cela dans un monde dont l’équilibre climatique est en train de basculer.

Que vais-je faire ? Un jour ou deux par semaine sans viande ? Pourquoi pas ? La prise de conscience est un début, mais l’action doit suivre. Et grâce à ce blog, l’information circule.

Polygala 13


Merci à toi. La suite de tes apprentissages et réflexions sont les bienvenus ! Anne & Cha