mardi 23 décembre 2008

Joyeuses fêtes!

Voici quelques petits tuyaux certifiés "pratique et naturel" pour les fêtes, surtout quand le principal est de se faire plaisir...

Le plaisir de la bouche
Nous avons un petit peu fouiné sur le net et ailleurs pour trouver des bons plans nature pour ces fêtes, voici un petit condensé de nos observations.

Coprosain propose des zakouskis ou des préparations de fête. Beaucoup de bouchers indépendants proposent également un service traiteur et la qualité de leurs produits est facilement vérifiable: charcuteries maison, viande de proximité, etc.

Pour les légumes, outre le marché et les producteurs locaux (c'est justement le marché d'Enghien ce mercredi 24), pensez juste que malgré les rayons particulièrement alléchants et joliment mis en évidence pour ces jours de fête, même sous le label bio, certains produits viennent parfois de trèèèèèèès loin, et que des fraises par exemple, à cette époque de l'année, non seulement ont peu de chance d'être très bonnes, mais en plus ont "consommé" énormément de carburant. Afin d'éviter ce type d'achat malheureux, n'hésitez pas à revoir votre calendrier des fruits et légumes de saison.

Pour savoir comment accommoder certains de ces légumes parfois moins connus, il est utile de chercher un peu sur internet ou dans les magasins. J'ai reçu par exemple, de la part de Colruyt, un mail avec une recette de purée de panais aux lardons, ou d'une purée de céléri-rave, ricotta et brocoli, j'en salive d'avance. Il est possible de retrouver ces recettes sur leur site internet.

Ce sont deux propositions, mais les choix sont infinis!! Laissons notre imagination remplacer les tomates à l'eau par de savoureux topinambours ou autre chicons braisés. Vous trouverez également des recettes de saison sur le site suivant: 750g, agrémentées de commentaires des internautes et de notes relatives aux recettes proposées.

Nous ne résistons pas non plus à l'envie de vous donner une recette de chips de légumes d'hiver, qui peut être très attractive en apéro par exemple. Des recettes de légumes d'hiver confits au cumin, de salade blanche de légumes d'hiver (ps: le daikon est un radis d'hiver pour ceux qui comme moi se posent la question), ... foisonnent notamment sur le net. Nous n'en avons pas encore testé, mais encore si vous succombez, n'hésitez pas à transmettre vos bons plans, nous les rassemblerons afin d'en faire profiter tout le monde!

Les cadeaux
Un dilemme classique de fin d'année est le choix de cadeaux qui plairont... et bien que Cha ait fui la besogne en se réfugiant en Asie pour trois semaines, elle nous offrira un article sur le "pratique et naturel" asiatique dès son retour, promis!

Nous avons donc visité plusieurs boutiques sympas qui proposent des paniers garnis par exemple, de nourriture, café bio et/ou équitable, de thé, etc. , notamment à la Case Bois Chéri et chez Autrement à Enghien, mais c'est certainement le cas dans la grande majorité des magasins "nature". Ce type de cadeau permet de découvrir de nouvelles saveurs et fait plaisir en général.

Des magasins comme bioplanet vous proposent aussi des jouets en bois et d'autres articles festifs. Pour d'autres encore, pourquoi ne pas en profiter pour faire découvrir la gamme de cosmétiques bio, comme une crème de jour ou de nuit à offrir à maman pour lui faire découvrir la qualité des produits sur le marché.

Les plus imaginatifs peuvent créer ou décorer, avec des produits soigneusement choisis bien entendu!


Des sites comme greenzer (encore un site français...) proposent aussi une série de comparaisons, notamment sur les jouets pour enfants.

Nous pourrions allonger la liste, mais encore une fois, n'hésitez pas à partager vos astuces et surtout, profitez à fond du moment et passez de très bonnes fêtes : nous vous les souhaitons bien entendu pratiques et naturelles!

Anne et Cha

vendredi 19 décembre 2008

Quand l'écologie s'invite au bureau

Beaucoup d'entre nous passent une grande partie de leur temps au bureau, il est donc particulièrement utile de faire attention à certains facteurs qui ont une influence sur notre environnement. Un deuxième article à ce sujet, faisant suite à celui de Cha, n'est donc pas du luxe.

Toute une série de choses sont difficilement faisables si l'employeur n'y met pas un peu du sien: je pense notamment à l'allumage des chaudières en prenant en compte le climat réel, ce qui est loin d'être le cas partout, ou même le tri des déchêts, qui est bien beau, mais encore faut-il que les déchêts soient effectivement sortis et collectés sélectivement.

SME , Kesako?

Certaines entreprises, comme l'employeur de Cha, ont souscrit à une démarche globale, par l'utilisation d'un SME (Système de Management Environnemental) qui sont à la base de certifications comme EMAS ( Eco-management and Audit Scheme) ou ISO 14001 (la plus connue et la plus utilisée des normes ISO 14000

EMAS correspond à un standard européen qui a l'avantage d'être reconnu partout mais est peu adapté aux petites entreprises (un kit spécial PME a toutefois également été conçu). L'union européenne revoit régulièrement son standard et nous en sommes donc maintenant à EMAS III. Le règlement EMAS se distingue de la norme ISO 14001 notamment par la présence d'une déclaration environnementale non technique, c'est-à-dire compréhensible par tous.

Ces SME décrivent la démarche globale de l'entreprise dans sa tentative de gestion raisonnée de son impact environnemental. Et cela se ressent en premier lieu au niveau du bien être et de la santé des personnes qui y travaillent. Si certaines mesures concernent toutes les entreprises, d'autres seront bien évidemment spécifiques.

Les SME sont donc une première voie d'harmonisation et de systématisation du respect de certaines règles de bon sens environnemental au sein d'une entreprise. S'ils sont parfois encore un peu "légers", c'est peut être pour engager le processus qui pourra se modifier et s'améliorer par la suite. Il restera toujours des r
sur le management environnemental).éfractaires - par principe u par inconscience totale - mais, comme Cha, je pense que plus il y aura de personnes qui font des efforts, plus cela incitera ceux qui n'en font pas à les suivre. Petit à petit...

Et la conscience de chacun?

En même temps, même sans l'aide de l'employeur, toute une série d'actions sont envisageables assez facilement par tout un chacun. Il s'agit en général de règles qui sont devenues automatiques pour beaucoup d'entre nous à la maison, malheureusement pas toujours au travail. En rappelant l'article de Cha d'il y a deux semaines, voici un aperçu de quelques actions toutes simples et très utiles, ce sont les domaines d'action principaux, en général communs à la majorité des entreprises :

- la gestion rationnelle du papier : tous les e-mails ne sont pas destinés à être imprimés, il est possible et même plus pratique de les archiver sur ordinateur, en réalisant un back-up pour les emails importants. On peut toujours rajouter également, comme cela se voit de plus en plus, un petit mot dans la signature du mail enjoignant de manière sympathique les destinataires à n'imprimer ce mail que si c'est absolument nécessaire. Il est également très facile de recycler les lettres qui ne sont plus utiles en les utilisant comme papier de brouillon.
En même temps, si vous avez un impact sur l'
achat de matériel, vous pouvez viser des fournitures plus durables ou recyclables.

- l'utilisation du
vélo ou de la marche à pied pour se rendre à son travail, et/ou destransports en communs dès que cela est possible. Il est bon de savoir que le fait de se rendre à vélo au travail est mieux remboursé qu'en voiture. Pourquoi ne pas également profiter du co-voiturage?

- le
tri des déchets, c'est valable au bureau aussi et en général assez facilement accepté.

- la gestion énergétique : le chauffage ou la climatisation, il est très souvent possible de régler sa température, éteindre les lampes quand on sort/entre (principalement aux toilettes où on les oublie souvent).

Sur ce, je vous laisse travailler ... proprement!

Anne


PS: Deux liens pour nous rafraîchir la mémoire :

- Gestes au bureau

- L'écologie au bureau


jeudi 11 décembre 2008

Témoignage: le déo en pierre d'alun

Voici un petit témoignage au sujet du déo en pierre d'alun, dont nous parlions dans un précédent article. Ce témoignagne nous rappelle que tout ce qui est "naturel" n'est pas forcément inoffensif ou sans risque d'allergies. Il me permet également d'approfondir un peu le sujet.

Mais tout d'abord, place au témoignage:

" Ayant déjà une pierre d'alun depuis plusieurs mois, je l'utilisais de façon irrégulière. Il y a une dizaine de jours, je me suis dis qu'en hiver, ce déo suffisait amplement et me suis donc mise à l'utiliser de manière quotidienne. Quelques jours plus tard, j'ai commencé à avoir des démangeaisons sous les bras, avec de grandes plaques rouges. Un frottis a exclu toute bactérie ou mycose, il ne me restait donc qu'à soupçonner une allergie à la pierre d'alun. Un quotidien promouvant ce produit, repris entre autres par des grandes marques comme Dove et Sanex, signalait récemment que les allergies étaient rares. Rares peut être, mais il semblerait que ça tombe sur moi... "

Je profite de ce témoignage pour refaire un peu de théorie sur la pierre d'alun. Cette appellation s'applique actuellement à deux types d'"alun" : la pierre d'alun de potassium à base d'alunite naturelle extraite des mines, et la pierre d'alun fabriquée à base de sels d'ammonium provenant de l'industrie chimique lourde. La seule manière de les différencier est de rechercher les mots "potassium d'alun" pour la pierre naturelle ou "ammonium d'alun" pour la version issue de la chimie.

La pierre d'alun agit en limitant la prolifération des bactéries responsables des mauvaises odeurs. L'action sur le rétrécississement des pores de la peau est soumis à polémique.
La présence d'aluminium n'est-elle pas toxique et peu recommandée pour la santé? Dans le cas de la pierre d'alun, l'aluminium se présente sous la forme de Sulfate double d'Aluminium et de Potassium. Or, c'est essentiellement le Chlorhydrate d'Aluminium qui est remis en cause notamment comme élément causal de la maladie d'Alzheimer. Ce composant-là se retrouve encore dans certains déodorants classiques et il semble passer la barrière de la peau pour intoxiquer le corps.  Par contre en cosmétique limitée à l'usage externe, les autres formes d'aluminium, comme celles présentes dans la pierre d'alun, ne semblent pas poser de problème.  
Sachez aussi que la pierre d'alun possède aussi des vertus hémostatiques (utile après le rasage par exemple). Elle est également d'une grande efficacité contre les irritations et les boutons après le rasage (les peaux sensibles s'en réjouiront).

Pas de panique donc, mais comme toujours: un consommateur averti en vaut deux!

Anne

samedi 6 décembre 2008

Un bureau propre?

Ceux qui me connaissent savent que je suis légèrement maniaque et surtout en ce qui concerne mon bureau: il est toujours propre et rangé, on se demande même parfois si je ne souffre pas du syndrome "Bree Van De Kamp" bien connu par les fans de la série consacrées aux ménagères aussi riches que désespérées.

Mais là n'est évidemment pas le propos du jour: les blogueuses "pratique et naturel" ont décidé de consacrer deux articles à l'approche environnementale sur les lieux du travail. Je me contenterai de décrire les principaux efforts qui sont faits dans le bureau que je hante de nombreuses heures par jour, Anne poursuivra en développant de manière plus générale et théorique.

Commençons par le bon côté des choses: sans mener la politique écologique d'avant-garde d'entreprises comme Ecover, je dois dire que mon employeur fait des efforts pour intégrer le respect de l'environnement dans la gestion de notre espace de travail, en ayant mis en place un Système de Management Environemental (SME) se référant au modèle européen EMAS.

Anne pourra revenir sur la théorie, mais moi je constate qu'en pratique cela signifie qu'il y a beaucoup de petites mesures qui sont prises: les lumières s'éteignent automatiquement après 3 minutes sans mouvement dans le bureau, les toilettes sont équipées de chasses d'eau économiques, on travaille à l'amélioration de l'isolation du bâtiment, on encourage l'utilisation de papier recyclé, le tri des déchets, il n'y a pas de bouteilles en plastique, ils achètent des produits durables pour les fournitures et les produits d'entretien, ...

La sensibilisation du personnel figure parmi les objectifs prioritaires, mais là je crois que le système cale un peu. La certification EMAS oblige à fournir certaines informations aux membres du personnel, pas à le faire de façon convaincante ni à en mesurer l'impact réel. Celui qui dit "je m'en fiche" restera libre de le faire. Ce qui joue beaucoup plus à ce niveau-là, ce sont les bons exemples fournis par les collègues directs, ceux qui n'ont pas peur de harceler sans cesse ceux qui ne font pas suffisamment d'efforts pour trier leurs déchets ou qui gaspillent trop de papier.

Mon coup de gueule? Trop de gens continuent à se comporter sur les lieux du travail avec trop peu de respect: "pourquoi diminuer mon chauffage en quittant le soir, ce n'est quand même pas moi qui paie?" est l'une de ces réflexions qui ne sont jamais faites à voix haute mais qui circulent bien dans les esprits. Vous me direz que ce que je reproche ainsi à certains travailleurs en ce qui concerne leur comportement sur les lieux du travail est ce que l'on pourrait reprocher à l'espèce humaine en ce qui concerne son comportement sur son lieu de vie - notre bonne vieille terre...

On en revient alors au débat: vaut-il mieux faire plein de petits efforts ou rien du tout? Je reste partisane de la première option. EMAS apporte beaucoup d'éléments positifs dans la gestion environnementale de mon lieu de travail, pour le reste il faut que chacun prenne ses responsabilités. Mes collègues sont prévenus: la surveillante du tri des poubelles (et autres incivilités) continuera sans relâche à essayer de vous conscientiser avec le sourire!

Sur ce, bon boulot à tous ceux qui prennent une petite pause au boulot pour lire notre blog!

Cha


samedi 29 novembre 2008

Dilemmes de citadine?

J'ai envie de partager une petite réflexion sur l'approche différente des "citadins" et des "campagnards" face à la vie "pratique et naturelle" comme Anne et moi l'entendons. Il ne s'agit pas de me lancer dans une étude comparative de la qualité de vie entre ville et campagne, je ne m'en sortirais pas, le subjectif, l'objectif et le pas prouvé étant trop imbriqués...

Anne et moi écrivons ce blog avec une philosophie commune mais depuis un contexte très, très différent: avec versus sans enfants, habitant en rase campagne versus en plein centre de la capitale, travaillant à la maison versus à l'extérieur, sensible aux allergies versus estomac fragile, ... Nous faisons donc chacune des choix différents, et je me limiterai ici à aborder quelques uns des miens, dictés par ma qualité de citadine. 

La plus grande difficulté pour moi est de gérer ... ma culpabilité face à l'utilisation de la voiture. Je sais parfaitement que je pourrais m'en passer sans affecter réellement ma qualité de vie et pourtant je n'arrive pas à franchir le pas (qui me soulagerait principalement d'un point de vue financier - c'est une vision à court terme mais ça finira par me convaincre...). Je suis une fidèle abonnée aux transports en commun, je marche énormément et j'utilise régulièrement le vélo pour les "déplacements de service". Dès lors, il m'arrive très fréquemment de n'utiliser la voiture que le week-end: pour aller faire les "grosses courses", pour quitter Bruxelles ou (oh, honte) pour me rendre à mes cours du samedi matin car en voiture, je ne mets que 5 minutes pour un trajet simple, qui en transports en commun en prendrait au moins 20 (et le samedi matin, le sommeil est sacré - qui oserait me contredire). Mais quel "campagnard" se rend systématiquement à pied à la bulle à verre ou au magasin bio? Je crains que la voiture soit un dilemme pour tous et que si on ne peut pas s'en passer, il faut se contenter de ne pas trop mal l'utiliser. Je suis d'ailleurs une adepte de la "conduite écologique", ce qui me semble être une contradictio in terminis... d'où ma culpabilité. A méditer. 

La vie en appartement comporte des avantages, par exemple en termes de consommation d'énergie: l'appart étant très bien isolé, situé au troisième étage sur six, en milieu de rangée et pas trop grand, la consommation pour se chauffer est moindre que dans une maison. Mais les limites sont évidentes: vu mon type d'appart, pas moyen de négocier un passage à l'eau de pluie ni de tenter les panneaux solaires et inutile de préciser que ceux qui l'ont construit dans les années '50 n'ont pas prévu de pompe à chaleur... Ce n'est évidemment pas le cas pour tous les appartements, mais dans le mien, c'est clair, c'est net: l'eau est pleine de calcaire et l'énergie n'est que "verte" si mon fournisseur ne me raconte pas de carabistouilles. 

La taille de ma cuisine empêche a priori d'utiliser un compost, même si je sais qu'il existe d'excellents systèmes qui ne sentent pas mauvais et n'attirent pas d'insectes. Je suis par contre intransigeante sur le tri des autres déchets: une belle malle en osier cache le papier, mon "sac bleu" a une petite place bien à lui dans mon entrée, à côté de la boîte pour trier le verre. C'est petit chez moi, mais ce n'est pas une excuse pour tout! Après tout, ce compost, je vais m'y intéresser d'un peu plus près, surtout que j'ai décidé de faire entrer plus de verdure entre mes quatre murs. 

Quitter la ville pour la campagne? Non, pas pour moi! Il y a trop d'avantages pour moi à habiter à 2 km de mon travail! Et est-ce que mon empreinte écologique à moi serait tellement plus basse à la campagne? Pas certaine! La ville, c'est mon choix et je continue à mener mon petit combat - tout relatif, bien entendu - pour améliorer, où je peux, mon quotidien citadin vu sous l'angle "pratique et naturel". Et Anne fait la même chose à la campagne. Même combat, autres armes!

Cha




mardi 25 novembre 2008

Les cosmétiques du visage

Voici un article pour prendre soin de soi, consacré aux soins de la "tête": shampooing, dentifrice et crèmes pour le visage.

Après un premier article sur le sujet qui avait un peu débroussaillé le terrain, ainsi que la description des labels et autres informations qui peuvent nous aider dans le choix des produits, voici quelques informations complémentaires. N'hésitez pas à les relire avant de vous attaquer à celui-ci, ils forment un tout!

J'avoue ne pas être moi-même une grande consommatrice de "produits de beauté", mais je reconnais bien volontiers qu'ils peuvent être plus ou moins utiles à tout un chacun. Je vous propose un petit topo par type de produit.

Les shampooings

Peu de monde peut dire aujourd'hui qu'il n'utilise pas de shampooing, à moins d'opter ou de subir la célébrissime boule de billard. Il existe bien entendu de nombreuses marques qui proposent des shampooings bio. Comme pour les shampooings classiques, il faut prendre le temps d'en tester quelques uns pour trouver ce qui convient le mieux et en changer de temps en temps.
De plus, dans nos contrées fortement polluées, les cheveux en prennent pour leur grade, devenant rapidement ternes et cassants. L'eau de distribution, souvent fortement calcaire, n'arrange rien au problème. C'est pourquoi il bon de savoir qu'il existe des shampooings à l'argile rouge ou des masques à l'argile rouge à appliquer après le shampooing (bio ou pas), brillance du cheveu garantie par la suite!
D'un point de vue pratique, ces shampoings ou masques se trouvent dans les magasins bio principalement. J'ai pu voir à ma dernière visite chez le coiffeur que L'Oréal avait une gamme "bio" également, mais attention, la dénomination bio sur les cosmétiques est moins bien protégée que sur les produits alimentaires et on ne peut donc se fier à ce seul terme...

Les dentifrices

Nombre de dentifrices contiennent des dérivés plus ou moins toxiques ou du moins suspects... Cela va de la famille des paraben (pour rappel: ces conservateurs sont allergènes et soupçonnés d'effets hormonaux) ou des composés comme le lauryl sulfate de sodium, agent nettoyant aggressif, et dont il n'est pas non plus prouvé qu'à doses régulières sur un long terme il n'a pas d'effets nocifs sur la santé.
Si la base d'une bouche saine reste l'alimentation et l'hygiène alimentaire, le brossage des dents n'est certainement pas à négliger! Il existe toute une gamme de dentifrices "bio" qui sont normalement plus doux pour la santé (les marques telles que lavera, weleda,...) . J'ai personnellement testé deux ou trois dentifrices de la marque weleda et j'aimais bien: le dentifrice au calendula pour les gencives sensibles, au gout assez neutre, très agréable pour les gens qui comme moi n'aiment pas du tout la menthe ou l'anis, et le dentrifice salin, qui ne fait pas plaisir du tout au début mais auquel on s'habitue très vite, au point d'en devenir "accroc" et de ne plus supporter les autres...
Plus facile à trouver (dans toutes le pharmacies), elmex propose un dentifrice relativement soft au niveau des composants, ainsi que parodontax bien que son goût en surprenne plus d'un.

Les soins de la peau

Quel vaste programme... Encore une fois, je me permets de rappeler ici qu'une hygiène alimentaire correcte est souvent plus efficace pour les problèmes de peau que toutes les crèmes du monde. Par exemple, les boutons (je ne parle pas de l'adolescence où les hormones s'en mêlent, uniquement des adultes)... Si vous y faites un peu attention, ne voyez-vous pas qu'ils sont plus nombreux après une bonne crasse, genre frite ou carrément mitraillette ? Je ne veux pas dire par là qu'il faut bannir de notre alimentation ces petits plaisirs, mais qu'il faut en être conscient et que peut être en mangeant, au quotidien, de façon moins grasse, moins sucrée, moins salée (comme dans la publicité), pas mal de problèmes peuvent déjà se résoudre d'eux mêmes.
Un autre exemple dont je suis proche: la peau sèche... fatalité?? Et bien non, même assez rarement en fait. Oh oui, il y a toute une série de crèmes plus ou moins bonnes pour la santé (on en revient à leur composition) qui parent à l'affaire, mais d'autres facteurs entrent en ligne de compte, comme une éventuelle allergie alimentaire (les protéines de lait de vache pour ne citer qu'elles dont on parle de plus en plus, sont fréquemment en cause et provoquent un réaction de type allergique: eczéma, pellicules,...), ou tout simplement la dureté de l'eau. Je viens de passer à l'eau de pluie pour ma douche, quelle différence!!

On ne maîtrise bien évidemment pas toujours ces facteurs et parfois on est confronté à une situation tout à fait involontaire (allergique aux protéines de lait de vache, je craque très fréquemment pour un petit camembert ou une mozzarella par exemple), et l'on aurait dès lors certainement tort de se priver tout à fait des cosmétiques, crèmes de jour, de nuit, ...
Je connais bien la marque Weleda et sa crème à la rose musquée: elle sent bon et est pas mal, de texture agréable, mais j'ai changé pour une crème encore plus agréable, de chez Florame. A base d'huiles essentielles (qui feront l'objet d'un autre article), elle présente l'avantage non négligeable de durer très longtemps, la quantité à appliquer étant très faible. Sinon, il faut également citer Dr Hauschka comme marque bio qui propose une gamme de maquillage pour celles et ceux qui le souhaitent. Ces produits sont disponibles dans les magasins bio en général ou sur différents sites de vente en ligne.
Je me dois encore de citer quelques produits comme l'eau de bleuet, qui est indispensable pour décongestionner les yeux, suite à de la fatigue ou en cas de conjonctivite. Je l'utilise beaucoup dans ce cas pour mes enfants. L'eau de rose aussi est très agréable pour se rafraîchir et pourquoi pas pour se démaquiller.

Pour terminer, n'hésitez pas à vous renseigner aussi via cet article du réseau éco-consommation sur les cosmétiques.

A bientôt pour la suite,

Anne

lundi 17 novembre 2008

Racines, chicons, etc.: c'est la saison!

Que trouve-t'on en cette saison automnale?

Et oui, il y a encore des légumes en cette saison!!! Outre les traditionnelles carottes (que j'adore et accomode à toutes les sauces, même en jus dans l'extracteur avec une pomme), il y a aussi les choux (rouge, vert, blanc, fleur, brocoli) et les autres racines, notamment les panais (ces espèces de grosses carottes blanches) et les navets, et pour ceux qui aiment les scorsonères et salsifis, sans oublier les topinambours, légume un peu oublié depuis la guerre mais au gout si fin! Certains sont stockés et sont conservables de longs mois au frais, d'autres sont encore récoltés maintenant. Au jardin, nous trouvons encore des poireaux, scaroles, endives, fenouil, betteraves, épinards, bettes,... et si vous possédez une serre, vous pouvez même continuer à récolter de la salade.
Dans les "conservables", il reste les courgettes, certains concombres (ma production de concombres citrons ou lemon de kokopelli par exemple, pour les connaisseurs), des potirons, potimarrons, patissons,...

Sans oublier les chicons, que l'on peut marier notamment en salade avec de la mâche (ou salade de blé) et des pommes, et, plus éloignés des légumes mais tout de même pleins de bonnes choses, les champignons.

L'année passée je me suis achetée une boîte de couche de champignons, mmmmh!!!! Il suffit d'une petite place, idéalement au frais (12-14°, mais sincèrement c'est assez plastique comme indication) et d'une pulvérisation à l'eau de temps en temps, super simple, pour avoir des champignons pendant de long mois. Cha, si tu aimes les champi, tu dois tester!

Pour avoir un bon aperçu sous la main, sauvegardez ce lien dans les favoris!

Quelques idées pour les préparer

Il y a toutes sortes de façons de les accomoder, crus ou cuits. L'idéal étant de cuire un minimum pour conserver le maximum de propriétés nutritives, même si un bon pot au feu mijoté est agréable au palais de temps en temps. J'ai un expert en la matière sous la main, je le harcèle pour qu'il nous face un petit topo dessus d'ici peu.

Pas mal de ces légumes se dégustent aussi bien crus que cuits, même si ce n'est pas évident pour les poireaux par exemple. Si les potirons et associés sont délicieux en potage, ils peuvent également se farcir ou compléter avantageusement les gratins de légumes ou les ratatouilles de saisons, les potimarrons ajoutant un petit gout de marrons très agréable.
J'ai découvert sur le site de la popotte du potager , des recettes de potages de légumes parfois très surprenants (soupe de fanes de radis) mais non encore testées. Avis aux amateurs...

Et dans le cadre de la cuisson minimale, l'extracteur de jus, qui a déjà fait l'objet d'un article, permet des merveilles. La soupe au potiron/courgette dont vous a parlé Cha dans un commentaire sous l'article en question, a été réalisée en 10 minutes, cuisson comprise, sans la corvée qu'est pour moi habituellement l'épeluchage du potiron. Sincèrement, de quoi ranger les soupes en sachet au placard pour longtemps, non? En plus, elle se conserve hyper bien en bouteille thermo, on peut donc l'emmener au travail. Attention toutefois: il faut adapter ses assaisonnement car l'extracteur augmente le gout des aliments, ce qui peut paraître parfois un peu rude pour nos papilles déshabituées des gouts forts, mais une fois l'adaptation réalisée, mmmmh trop bon!!!!

Je pourrais encore vous parler des délicieuses potées bien de chez nous, des gratins de légumes, des croquettes, des légumes natures, au beurre ou en sauce, enfin plein plein de façons de les préparer afin de manger différemment tous les jours. Mais vous, quelles ont vos meilleurs recettes pour les légumes de la saison?

A vous lire et bon appétit,

Anne

samedi 15 novembre 2008

Réduire et trier les déchets

"Le meilleur déchet est celui qui n'existe pas"
J'ose espérer qu'à notre époque, plus personne ne doit être convaincu de l'importance de la réduction et du tri des déchets... Mais entre le savoir et le faire, je constate que la marge est encore grande. 
Quand je réfléchis au tout début de mes réflexes "écologiques", je pense automatiquement au tri des déchets. Je crois que c'est un des tout premiers bons réflexes que j'ai acquis. Je considère que je me débouille (très) bien en matière de tri mais que je peux mieux faire en matière de réduction des déchets...
Vivant en appartement de 85 m2 sans balcon et sans jardin, je n'ai pas franchi le pas du compost d'intérieur, mais j'ai un système tout à fait au point pour le tri du papier, du verre et des emballages. 
Voici quelques uns de mes trucs et réflexes
  • Depuis que je ne mange plus que mon bon pain maison, j'essaie la plupart du temps d'emmener mes tartines au boulot et je le fais quasi chaque fois dans une bonne vieille boîte à tartines (nostalgie, quand tu nous tiens). 
  • J'évite l'eau en bouteilles, parce que c'est cher, encombrant et que ça remplit trop vite ma poubelle bleue... 
  • J'essaie aussi de choisir des produits en grands conditionnements, c'est souvent moins cher et ça fait moins de déchets. 
  • Les bouteilles en verre consigné sont parmi mes favorites: je sens la différence quand je dois débourser le prix de la consigne mais j'adore récupérer le magot quand je me décide deux fois par an à rapporter les vidanges ;-) 
  • Je vais un de ces jours me décider à placer l'auto-collant "pas de pubs" sur ma boîte aux lettres, ça fera du bien à mes sacs jaunes! 
  • Je me rends compte que les achats au super marché sont vraiment contre-productifs en matière de déchets. Mais je ne me vois pas faire le marché toutes les semaines. Allez, je vais faire un effort...
Pour approfondir le sujet, voici quelques références:
Mais avant tout, faites-nous part de vos idées, réflexes et astuces en nous laissant des commentaires!

Cha


mardi 11 novembre 2008

Conseil lecture et action!

Voici la référence d'un petit livre bien sympa: Sophie Derek, L'écologie des paresseuses, Marabout, 2006, 224 p.
Son premier point fort: son prix (un peu plus de 6 euros). Son premier point faible: il est français - ce qui évidemment n'est pas un défaut en soi mais fait que certaines références, abréviations ou réflexes ne correspondent pas tout à fait à ce que l'on connaît ou fait en Belgique.
La philosophie de ce livre est tout à fait semblable à celle de notre blog. Voici un extrait de l'avant-propos: "Et vous, où en êtes-vous? En théorie, vous ne seriez pas totalement opposée au fait d'intégrer dans votre vie quotidienne des pratiques respectueuses de l'environnement. L'idée (je dis bien "l'idée") vous semble même plutôt utile, voir nécessaire, à l'heure des catastrophes écologiques annoncées. Simplement - il faut bien l'avouer -, adapter votre vie de tous les jours aux principes verts vous apparaît aussi comme une source de fatigue clairement identifiable! Pfff! troquer le volant de votre Smart contre un guidon de vélo... Bouh! vous abîmer les yeux à déchiffrer la composition des lessives pour traquer celle qui ne contient pas de phosphates... Ahhhh! vous coltiner les bouteilles vides jusqu'au recycleur, alors que votre vide-ordures est là, tout près, à vous tendre les bras... Entre mauvaise conscience et goût du moindre effort, comme souvent, votre coeur balance."
Le premier chapitre, "Comment vivre écolo sans se couper du monde", développe les principes de base, toujours dans un sens qui convient parfaitement aux génitrices de ce blog, car "vivre dans le souci de l'écologie ne consiste pas nécessairement à jouer les prophètes d'apocalypse et à culpabiliser dès qu'on arrête de manger des graines germées! Il s'agit simplement, à votre échelle, d'adopter des gestes, des réflexes qui préservent l'environnement. Tout en vous faisant plaisir". Voilà, on ne l'aurait pas mieux dit!
Le reste du livre est consacré à un tas d'aspects de la vie de tous les jours et regorge d'astuces. Chacun pourra se sentir interpellé par l'un ou l'autre élément, tout en laissant de côté ceux qui ne lui semblent pas suffisamment "pratiques". Par exemple, je n'ai pas réellement l'intention de fabriquer mon propre liquide vaisselle en préparant une mixture à base de savon de Marseille, mais je compte bien tester les trucs pour être belle au naturel.
A ce sujet d'ailleurs, Anne prépare un nouvel article sur les cosmétiques bio. En attendant, vous pouvez toujours lire "L'écologie des paresseuses".

Cha

mercredi 5 novembre 2008

5 fruits et légumes, une astuce: les jus de légumes

J'ai testé aujourd'hui l'extracteur de jus de légumes (petit cadeau bien sympathique!).
Après le post de Cha sur les fruits et légumes, j'ai découvert cet appareil qui permet vraiment de faire de délicieux jus de légumes, facilement et rapidement. En plus il se lave en moins de 30 secondes (véridique!).
J'ai été convaincue suite à une démonstration de Taty (www.taty.be). J'y ai gouté un jus de pomme/carottes, un houmous de pois chiches et une confiture de fraise, mmmmh trop bon!!! Vu l'achat ce jour-là j'ai reçu en prime un livre de Taty de recettes qui utilisent l'extracteur de jus.
A dans quelques articles pour vous raconter les recettes que j'aurai découvertes d'ici-là!
Anne

mardi 28 octobre 2008

Faire le point

Un peu plus de deux mois après le démarrage de ce blog, il me semble opportun de prendre le temps de faire le point. 
Qu'est-ce qui a changé dans mes habitudes? Tout d'abord, je me donne un mauvais point pour la gestion du stress: je n'ai pas vraiment été capable de gérer le stress au bureau, ce qui m'a causé du stress hors du bureau. Heureusement, je me suis aperçue à temps du dérapage et j'ai commencé à rectifier le tir, en veillant tout d'abord à bien prendre du temps pour moi et à ne pas laisser mon boulot - que j'adore toujours autant - me prendre toute ma joie, bonne humeur et énergie...
Passons maintenant aux bons points. Je crois avoir bien progressé dans ma connaissance des produits bio et naturels (notamment en découvrant les différents labels). J'ai découvert qu'il y en avait bien plus sur ma route que ce que j'imaginais et surtout, que les prix étaient loin d'être exhorbitants et que la qualité était toujours bien au rendez-vous pour autant que je me renseigne bien avant de me lancer sur un produit (comme le déo en pierre d'alun ou les balles de lavage). Cette quête de la qualité fait que je consacre un peu plus de temps aux courses et à la récolte d'informations, mais n'est-ce pas ce que tout consommateur devrait faire? 
Je ne suis pas encore passée à l'achat de vêtements bio mais j'ai très certainement progressé en ce qui concerne la nourriture. J'ai découvert tout une série de farines bio dans le magasin près de chez moi, et je m'en donne à coeur joie avec ma machine à pain. J'ai en outre décidé de dire stop aux sandwiches achetés dans le commerce à l'heure du lunch et j'ai retrouvé ma bonne vieille boîte à tartines. Une nouvelle façon de contrôler ce que je mange et, dans ce cas-ci, de contrôler le budget!
Je suis mitigée en ce qui concerne ma consommation de fruits et légumes: je n'ai pas encore déniché les bons endroits pour me fournir (à part le jardin de ma grand-mère) et je souffre de mon manque de connaissances pour repérer ce qui est réellement de saison. Résultat: je n'arrive pas à en consommer assez à mon goût, même si les progrès sont déjà énormes par rapport à il y a quelques mois d'ici. 
Je terminerai par le progrès qui m'a le plus frappé: l'achat des produits d'entretien et des cosmétiques. J'avais déjà pas mal de produits de la marque Ecover, mais j'ai poursuivi la diversification. Je suis satisfaite de chaque produit et certains existent aussi en équivalent "marque Delhaize", ce qui en diminue le prix. 
J'ai changé de shampooing car le premier (Logona) ne me satisfaisait pas entièrement et découvert avec joie un produit bien moins cher et plus doux à l'usage (de la marque Urtekram). 
Il y a encore de nombreux thèmes que nous avons envie d'aborder sur ce blog et nous espérons que les fidèles lecteurs poursuivront avec nous l'aventure Pratique et Naturelle!

Cha

mercredi 22 octobre 2008

Vêtements bio ou équitables? Vive la mode!

Et oui, outre le prix, les vêtements bio ou équitables ont la triste réputation d'être un peu folklo. Il faut avouer que c'est bien souvent vrai. Je me vois mal aller travailler avec certaines de ces créations. Très jolies cependant pour les virées privées!
Mais les créateurs se mettent à l'heure de la mode et on trouve de plus en plus de magasins ou de lignes qui proposent du tissu bio ou équitable.
En effet, le coton, fibre la plus souvent utilisée, pose d'énormes problèmes de destruction de l'écosystème lors de sa culture(http://www.equiterre.org/equitable/informer/coton.php) . On découvre ainsi tout l'intérêt du coton bio.
Mais cette appellation bio ne s'applique pas toujours à l'ensemble de la chaine, c'est à dire à la confection, etc. et tant les colorants que d'autres produits utilisés peuvent être totalement "chimiques". Cependant, choisir déjà une production bio est un bon pas dans la restauration d'écosystèmes en péril.
Une autre méthode de choix de vêtements est de viser les tissus comme le lin ou le chanvre (culture qui commence à revenir chez nous), moins polluants dès la production.

Pour en revenir à la mode, voici quelques sites qui proposent des fringues sympas et où il y a même des lignes classiques pour juristes ou autres métiers de représentations ;o) :

- un coup de coeur pour un magasin à Liège : le temps d'être où l'on retrouve plusieurs marques pour adultes et enfants, avec de temps en temps des productions artisanales plus ponctuelles. En général des vêtements dans lesquels l'on se sent bien

- un magasin à Bruxelles!! : terralana

- Vé, vêtements éthiques :

- Très coloré: azimuts

- beaucoup plus classique mais en Allemagne (et en allemand): hess-natur

- encore en Allemagne, des vêtements en chanvre : hempage

- assez sympa et trouvable en magasin aussi (notamment chez bioplanet ou au temps d'être à Liège) : ideo

- coloré également : patatrac

- satya

- un peu plus "street" sympa, mais il n'y a pas de pantalons: Pachama

- de tout du classique, au : made in ethic , qui propose même des chaussures.

- évidemment dans l'équitable, vous avez aussi Oxfam (omdm), Greenpeace,... et dans le pas-bio-mais-presque, tout le marché des secondes mains où il est parfois possible de trouver des petits trésors quasiment jamais mis, notamment pour les enfants, en très bon état (parfois moins mais il faut bien aussi des fringues pour courir dehors (je parle surtout des enfants de nouveau ), etc. Des vêtements qui, au lieu d'être jetés trop souvent, sont réutilisés.

Ces liens proposent des produits qui prennent en général en compte l'entièreté de la filière de production d'un vêtement, mais vous pouvez aussi trouver dans plusieurs magasins, notamment chez C&A, Delhaize, ... une toute petite partie de vêtements étiquetés bio.

De plus en plus de créateurs se lancent dans le bio, c'est le cas notamment de amana , makezenz , ... pour les enfants : kachou , la queue du chat, ...
Pour tous ceux là, je fais appel à vous pour nous renseigner les lieux où les trouver!

Et un dernier petit lien très scientifique pour les plus motivés de nos lecteurs, une réflexion sur l'avenir du coton bio : base, coton bio et moins scientifique, mais tout aussi intéressant, une explication sur la culture du coton : eco-rah , la culture du coton

Bonne lecture et bon shopping,

Anne

mardi 14 octobre 2008

La jungle des labels

Tout le monde a déjà vu les différents dessins représentant les labels qui ornent les produits que l'on trouve en magasin, qu'ils soient spécialisés bio ou autres. Très joli et attractif, mais sait on vraiment ce qui se cache derrière? En effet, la labellisation écologique est encore fort nébuleuse et n'importe qui ou presque peut créer un nouveau label et le commercialiser. Beaucoup de grandes surfaces notamment mettent des vignettes "bio" sur leurs produits, à tel point qu'on se demande si cela est réel ou si c'est du marketing.
Dès le départ, il importe de préciser que le terme bio ou agriculture biologique est maintenant protégé, un cahier des charges minimum existe pour son utilisation. En règle générale, la mention "agriculture biologique" est réservée à des végétaux ou animaux qui correspondent pour au moins 95% à un cahier des charges bien précis. La labellisation va dès lors bien souvent au-delà de ce cahier des charges minimum.
Le Réseau Eco-consommation (http://www.ecoconso.be/spip.php?article230) fournit un article très complet sur le sujet, études à l'appui. En résumé (les puristes liront l'oeuvre complète sur le site précité):

Parmi les principaux labels présents sur le marché, on peut signaler:

le label européen, qui se généralise : http://www.ecolabel.be/fr/index.html






le label biogarantie qui certifie l'origine biologique des ingrédients. Parmi les marques bio des grandes surface de plus en plus développées actuellement, seules celles portant ce label sont réellement bio. A priori, pas de problème pour la marque « bio » de Delhaize, « biotime » de Colruyt et « bio » de Carrefour. Pour les autres, c'est à voir au cas par cas. En effet, le fait d'avoir écrit « bio » sur un produit ne certifie rien! Cela peut simplement signifier qu'une partie des ingrédients est d'origine biologique.


Une autre marque connue est la certification « MAX HAVELAAR » qui est basée sur le principe de l'équité et protège les producteurs des pays du sud. Il n'y aucun critère « bio » sensu stricto, mais en général durabilité et écologie sont des buts poursuivis lors de la production de ces produits.



En ce qui concerne les cosmétiques, on peut se référer à la charte COSMEBIO, que l'on trouve surtout sur les produits français. http://www.cosmebio.org/



Le label BDIH, également attribué aux cosmétiques mais également aux médicaments, produits diététiques, compléments alimentaires,... est un label allemand. A la base de sa conception, on trouve les laboratoires comme Weleda, Logona, Wala et Lavera, mais l'indépendance du label est garantie grâce au contrôle par une firme indépendante. http://www.kontrollierte-naturkosmetik.de/




Dans le domaine des produits de bouche, le label agriculture biologique n'est plus à présenter. Le premier pictogramme présenté ici est français, le second européen.



Nature et Progrès a son propre label, qui concerne surtout les cosmétiques et l'agriculture. http://www.natureetprogres.org/




On ne peut pas passer sans citer Oko test, vignette d'un magasine allemand à qui l'on peut se fier pour la rigueur de leurs critères. Ce n'est ni un label ni une réelle certification, mais ce magazine propose des tests des différents produits et est reconnu pour son sérieux et son indépendance. http://oekotest.de/


Il en existe bien sûr d'autres, mais vous avez là les principaux que l'on trouve en Belgique. Déjà en retenant ces quelques labels et l'appelation "bio" contrôlée, il est possible de faire ses courses de façon plus sereine en ce qui concerne l'alimentation ou les cosmétiques. 

Ceci dit: les labellisations bio ne concernent en général pas les lieux de production, le bilan CO2 n'est donc pas pris en compte. A méditer: si manger bio c'est sain et bon pour la planète,la perspective est différente quand les produits viennent de 20 000 km... Comme pour tout, on agira donc avec modération!

Anne

lundi 6 octobre 2008

Plus jamais sans mes balles de lavage!

Un petit truc dont beaucoup ont déjà entendu parler mais que trop hésitent encore à mettre en pratique : les balles de lavage. Il s’agit d’une douzaine de petites balles (de la taille d’une balle de tennis de table) qui accompagnent le linge dans le tambour de la machine à laver.

Leurs avantages ?

1. C’est un peu comme si vous mettiez une bonne vieille lavandière dans votre machine: le linge est « battu », ce qui aide aussi à diffuser la poudre ou le liquide de lessive et l’adoucissant. Bingo : il faut en mettre moins (environ la moitié).

2. Comme ces balles sont un peu magiques, leur action permet aussi de réduire la température de l’eau. Bingo 2: on lave moins chaud, donc ça consomme moins.

3. Et pour ceux qui ont une machine avec programme « économique » (moins de consommation d’eau), une troisième économie est réalisée grâce à ces petites balles.

Il existe aussi une « variante » : des balles de lavage à effet anti-calcaire. Il y a une histoire de champ magnétique là-dessous, pas tout compris mais je les ai chez moi et ça marche !

Dans tous les cas, elles sont faites pour durer : pour autant que vous ne les laissiez pas tomber en vidant la machine et que votre chat s’en serve ensuite comme jouet qu’il ira perdre dans un endroit introuvable de la maison, elles sont réellement increvables.

Selon les modèles et les magasins, il faut compter en moyenne une quinzaine d’euros pour l’acquisition du lot de base. Mais vous l’aurez compris : c’est un achat qui fait rimer écologie avec économie.

Cha.

mardi 30 septembre 2008

Mon nouveau déo en pierre d’alun

Sans vouloir être coquette, je dois avouer que l’utilisation d’un déodorant a certains avantages ! Mais à quel prix ? Je n’ai jamais aimé les sprays (ça piiique) et en ce qui concerne les « sticks » (qu’ils soient spécial peaux sensibles ou non), je n’aime pas non plus la sensation de « colle » qu’ils laissent après application. Je ne suis pas non plus du tout rassurée à l’idée de m’appliquer un produit chimique à cet endroit du corps sur une base quotidienne.

Récemment, j’ai décidé d’utiliser de façon plus régulière une méthode qui me semble plus en conformité avec mon leitmotiv pratique et naturel : le déodorant « pierre d’alun ». Facile à utiliser : après la douche, quand la peau est encore légèrement humide, j’utilise ce déo comme un stick normal, ça ne sent pas, ça ne colle pas et ça ne laisse pas de traces sur les vêtements. En outre, il est sans paraben, c’est toujours ça de pris sur l’ennemi…Comme il ne contient ni alcool, ni parfum, il est aussi d’office adapté aux peaux sensibles comme la mienne.

En me renseignant un peu, j’apprends que le « truc » de ce déo réside dans sa composition à base de cristaux de minéraux naturels, qui agissent en direct sur la flore bactérienne. Les minéraux naturels ne bloquent pas le processus de sudation mais forment un film sur la peau qui empêche les odeurs d’apparaître car la sueur ne se dégrade pas (on dirait une pub, non ?).

J’espère que les personnes qui lisent ce blog et qui me connaissent me contrediront si je me trompe, mais j’ai l’impression de ne pas propager d’odeurs désagréables au cours de mes journées bien chargées et je crois donc que mon évaluation est positive à 100% à ce stade. Petite précision: dans des situations extrêmes (sport, très forte chaleur), je refais appel à un déo plus classique, mais cela me rassure de savoir que c'est devenu une exception.

Alors, j’espère que vous vous dites déjà : « Un déo pierre d’alun ? J’en veux un ! » **.

Cha.


** Je n’ai aucune ambition en matière de publicité, je peux donc me permettre des slogans médiocres.

mardi 23 septembre 2008

Bio ou bio?

J'entends dire parfois "oh c'est bio..." avec un air suspicieux et pincé, comme si le bio ou le naturel était moins bon que les autres produits. Oui, mais à partir de quand peut-on parler de bio? Vos légumes du jardin (pour ceux qui en ont un), sont-ils bio ou non? A partir de quand décide t'on de franchir le pas du naturel?
Il n'y a pas vraiment de réponse, enfin si, mais chacun a la sienne ou doit se la faire... Certains plus puristes ou pressés ne prendront que des produits strictement labellisés, d'autres seront plus "produits du terroir" ou regarderont au cas par cas les différentes étiquettes en éliminant les produits trop "chimiques" ou trop sucrés, qui contiennent des huiles hydrogénées, etc. Le "bio" ne se limite donc pas à une labellisation parfois trop chère pour certains artisans. Des endroits comme Coprosain permettent de rassembler des produits strictement bio, c'est sûr, mais également des produits locaux issus de culture raisonnée où l'utilisation de pesticides ou engrais chimiques est strictement limitée au minimum acceptable, souvent pour des raisons économiques.
Vivre plus proche de la nature ne signifie pas se vêtir de peaux de bêtes, mais plutôt utiliser des produits qui sont plus respectueux de l'environnement. Certains objecteront justement "oui mais les prix"... Et bien, il faut garder à l'esprit que nous les faisons en grande partie nous-mêmes, les prix! De plus, une grande partie des produits plus bio sont vendus à prix coutant (je parle ici surtout et principalement des produits alimentaires). On nous vend tellement de produits bon marché que nous n'avons plus conscience de ce que coûtent les choses - oui oui, je suis consciente de ce que je dis, malgré la hausse des prix actuelle! Une longue et lente modification des mentalités à opérer...
Je ne vais pas dire ici qu'on ne nous vend que des cochoncetés destinées à nous faire mourir tous d'un cancer, il ne faut pas pousser, mais il est vrai que par souci d'économie et de recherche du prix le plus compétitif, certains sont tentés de rajouter des produits moins chers comme du sucre ou de l'huile hydrogénée afin de gonfler le produit, ou dans les cosmétiques, des supports à base de pétrole, dont on ne sait pas s'ils sont tout à fait inoffensifs et dont on sait qu'ils contribuent à la dégradation de notre environnement.
C'est donc à chacun d'entre nous de décider jusqu'à quel point il accepte ces produits moins propres. Et aussi de vérifier quels sont les produits plus sains mais non labellisés.

Anne

Liens:
www.coprosain.be (plusieurs magasins à Ath, Braine l'Alleud et Mons, ainsi qu'un point de vente à Uccle + présence sur certains marchés hennuyers et bruxellois)

mercredi 17 septembre 2008

5 fruits et légumes par jour, vous y arrivez, vous?

Il y a des règles et des rages alimentaires qui vont et qui viennent. Mais il y en a une qui possède une constance remarquable, celle qui invite à manger 5 fruits et légumes par jour. La règle a tellement été répétée que je crois même vaguement me souvenir pourquoi c'est important. De mémoire: les vitamines et les fibres. En faisant une mini vérification sur internet, je trouve en effet qu'en matière de vitamines, les fruits et légumes contiennent surtout de la vitamine C, de la provitamine A et/ou de la béta-carotène. Les fibres, quant à elles, filent un sacré coup de main au transit intestinal. J'ai oublié les minéraux (sodium, calcium, potassium) qui ont l'air très importants aussi. Et les fruits et légumes contiennent de l'eau, à ne pas négliger surtout si on ne boit pas assez (ce qui arrive plus souvent qu'on ne le croit).

Ces derniers jours, j'ai essayé de faire le calcul et le constat est sans appel: aucune chance d'arriver à 5 F & L par jour, tous les jours de l'année. Je crois toutefois que je peux assez facilement faire des progrès. Déjà, une première chose est de penser à s'approvisionner en suffisance (ou avoir sous la main un potager et/ou une serre, ce qui évidemment est un peu juste pour un appart de 85m2). Et on peut se faire aider d'un congélateur, pour éviter les ruptures de stock.

Puis, quand on y réfléchit, on se rend compte qu'on peut vraiment varier la consommation. Un jus d'orange le matin, ajouter de la banane au muesli, choisir une pomme à 10h au bureau plutôt que ces horribles mais délicieux petits biscuits servis avec le café, soupe ou salade à midi et légume cuisiné le soir. Personnellement, j'use et abuse de mon blender pour me faire des petits smoothies aux goûts variés. C'est vraiment ce que j'ai trouvé de mieux: j'adore expérimenter des mélanges et ça se conserve même au frigo pendant 24h. Mon favori pour le moment est le mélange kiwi-poire et demain je tente pomme-kiwi.

J'en viens ainsi à penser à un autre sujet qui est tout à fait lié : penser à bien repérer les fruits et légumes de saison (même si pour certains, tout fout le camp et qu'il n'y a plus de saisons...). J'ai quelques notions en la matière mais forcément, des lacunes également. Voilà de quoi réfléchir en vue d'un prochain article.

Cha

mardi 9 septembre 2008

Faire son pain soi-même, c'est mieux?

J'ai ma machine à pain depuis quelques semaines seulement et je tiens bon: à part pour la baguette et les pains au chocolat surgelés, ce n'est qu'à l'état d'ingrédients à mélanger que ce qui deviendra du pain passe la porte de mon appartement. Evidemment, quelques semaines, ce n'est rien, le véritable test de ma motivation doit encore venir...

Qu'est-ce qui me séduit dans l'idée de faire mon pain moi-même? Premièrement, l'illusion de savoir ce que je mets dedans. Je dis illusion car je sens que Anne va encore m'en apprendre plein sur les farines et sur les levures et que je devrai encore évoluer sur ce plan. Mais bon, en attendant, à part les produits chimiques camouflés dans ces deux ingrédients, je maîtrise.

Deuxième avantage, lié au premier: je peux fortement diminuer la dose de sel que je mets dans la préparation. Je mène la guerre au sel de façon générale (on nous en fait déjà avaler beaucoup plus que ce dont on a besoin), et je suis contente de pouvoir poursuivre la lutte via la composante « pain » de mon alimentation. On peut évidemment acheter des pains sans sel dans le commerce, mais c'est un peu trop radical pour moi. Je crois qu'à force de diminuer la dose dans mes préparations maison, je finirai par m'y habituer et un jour j'apprécierai même le tout à fait sans sel, qui sait.

Un autre élément qui me séduit dans le pain maison, c'est la possibilité de découvrir plein de choses sur la façon d'utiliser les farines et tous les petits ingrédients additionnels qui donnent un petit plus au pain. Le pain prend réellement sa place dans la cuisine, on en mange parce qu'on l'aime et pas seulement faute de mieux ou par habitude. La santé rejoint le plaisir de cuisiner et je crois que c'est via cet avantage-ci que je détiendrai la clé de la longévité dans l'utilisation de ma machine à pain.

Car ce n'est pas la créativité qui manque. Les pages web et les livres consacrés au pain maison, que ce soit avec ou sans machine à pain, pullulent. On peut également combiner l'utilisation de la machine pour le mélange de la pâte et la première levée avec une deuxième levée hors de la machine et une cuisson au four.

Les machines les plus récentes offrent également des modes « rapides », permettant d'avoir du pain frais en un peu plus d'une heure. Sinon, il faut compter entre deux et trois heures pour le pain machine-four et entre trois et quatre heures pour le pain à la machine. Cela demande donc un tout petit peu d'organisation mais cela semble parfaitement faisable même avec un horaire professionel pas léger du tout. Je peux donc rester dans les limites du mot d'ordre « pratique », dans ma nouvelle vie « pratique et naturelle ».

Cha

vendredi 5 septembre 2008

Et le stress dans tout ça?

Je sens que, petit à petit, j'assimile un tas d'informations bio et nature et que, dans les limites que je me suis fixées, cela se fait sans effort. Evidemment, je ne suis pas partie de rien : par exemple, j'utilisais déjà les produits Ecover et j'ai compris maintenant pourquoi c'était un bon choix (voy. l'article sur les cosmétiques). Mais il y a quelque chose de très important aussi que j'essaie depuis un certain temps d'intégrer dans mon mode de vie et qui rejoint les objectifs définis lors du lancement de ce blog. Il s'agit de la recherche de petits trucs pour chasser le stress** de ma vie quotidienne. Ca n'a peut-être pas l'air "bio" a priori, mais ça fait bien partie d'une vie "pratique et naturelle": quand on voit tous les bobos et désagréments que le stress cause, c'est très pratique d'arriver à ne pas les subir et ça évite d'avoir recours à des tas de médicaments et autres artifices pour se soigner quand il est trop tard.

Certes, il m'arrive de me demander ce que je serais sans le stress. Quand je ne le ressens pas, je n'arrive la plupart du temps tout simplement pas à me motiver, ce qui me fait culpabiliser parce que j'ai l'impression de ne pas être assez productive. J'ai beaucoup de mal à profiter des moments où je ressens ce sentiment de "ne pas en faire assez" et quand le stress reprend le dessus, que je me surpasse, que je repousse mes limites ... je ferais n'importe quoi pour deux secondes de calme et de paix, à profiter du simple temps qui passe. Un cercle vicieux, un engrenage, une vie entre deux extrêmes, bref, rien de bon à long terme, ni pour le corps, ni pour l'esprit.

Avec l'âge aussi, on se rend compte que, si on avait l'impression de "bien marcher au stress", c'est nettement moins évident en vieillissant. Heureusement, il arrive que les cadeaux de la vie (pour Anne, il s'agit de deux adorables enfants) nous conduisent naturellement à repenser notre mode de vie.

En ce qui me concerne, ce n'était pas un cadeau qui m'a mené au déclic mais des maux d'estomac persistants ... Grâce à la rencontre d'une généraliste vraiment super, j'ai pris connaissance de et mis en application deux règles fondamentales: apprendre à dire non et contrôler ma respiration. La chasse au stress et la recherche de l'équilibre ne s'arrêtent pas là, mais il s'agit des deux éléments clé dans ma quête personnelle: une règle de gestion mentale (j'apprends à dire non, sans culpabiliser) et une règle de nature plus physique (qui, plus généralement, met l'esprit à l'écoute du corps).

Anne me confirme que pour elle aussi, diminuer le stress est évidemment à la base d'une vie plus saine. Tout va tellement mieux quand on stresse moins, plein de petites choses qui font une différence énorme à l'arrivée comme, par exemple, faciliter la digestion parce qu'on prend "bêtement" le temps de bien mâcher les aliments. Ca peut paraître ridicule mais faites le test! C'est d'ailleurs la première chose que ma généraliste m'a apprise...

Dans la liste des bonnes résolutions, j'ajoute donc: "persévérer dans la lutte contre le stress".

Cha


** L'aimable lecteur notera que j'utilise le mot "stress" dans son acception commune et non médicale. L'emploi de ce mot vise à rendre compte d'une réalité que tout le monde connaît et ressent, non d'une pathologie ou de quoi que ce soit de scientifiquement défini.

jeudi 28 août 2008

Les cosmétiques: première série d'infos

Ça m'a pris au moment de l'arrivée du premier petit bout. Je me suis dit qu'avec leur peau toute perméable de bébé, je devais faire bien attention à tout ça (c'est comme ça, on est toujours plus regardant pour ses enfants que pour soi même).

Ayant suivi au cours de mes études pas mal de cours de chimie et ayant côtoyé pas mal de chimistes, je n'étais pourtant pas prédestinée à remettre en cause l'aval des instances officielles en ce qui concerne les autorisations pour les cosmétiques, tout ça certifié entièrement conforme et non-toxique, études de la firme émettrice à l'appui. Mais justement, on m'a également appris lors de mes études notamment à ne pas tout prendre pour argent comptant: ce qui est vrai à un moment, peut ne plus l'être plus tard (dans ce genre-là: l'amiante, ça vous dit quelque chose?).

La famille des grands méchants Paraben et leurs amis et cousins...
Les Paraben, comme le méthyl, sont ajoutés dans la majorité des cosmétiques classiques. Après vérification de mon propre stock de cosmétiques, je me rends compte qu'il y en a presque partout....

Beaucoup me diront qu'aux doses utilisées, ça ne peut pas faire grand chose, « les études disent que ...». Faites le test: votre salle de bain et aussi ... votre cuisine contiennent un TAS de produits qui contiennent notamment ces fameux paraben. Donc, quand on fait l'addition des « petites doses autorisées», on finit par se poser des questions!

Mais les Paraben ne sont pas seuls. On peut également parler des Sodium Laureth, oxydes d'aluminium, etc. En fait la majorité de ces produits sert de supports aux principes actifs (souvent moins de 5% du produit pour ceux-ci) des cosmétiques et sont souvent les substances les moins chères possibles, souvent issues de la pétrochimie (pas super pour l'environnement en plus de ne pas être sûrs à 100% pour notre santé à court et à long terme). Là pour des informations plus précises, pour ceux que ça intéresse, je vous renvoie sur le blog de Raffa qui est une mine d'informations (voir les liens ci-dessous).

En pratique?
Ma première visite dans une grande surface après cette révélation fut atroce: rien ne convenait!

Je me suis alors tournée vers internet et trouvé les produits « bios » et étiquetés sans paraben. On en trouve de plus en plus dans le commerce. Les plus connus sont sans conteste Weleda, Logona et Ecover (disponibles même dans les grandes surfaces). La gamme est moins étendue que la gamme « traditionnelle », mais s'étoffe petit à petit. Melvita fait également des produits très intéressants ainsi que biocapilargil (shampoing surtout) et Lavera.

Impossible d'être exhaustive, mais pour vous aider à choisir par vos propres moyens, nous préparons un article sur les éco-labels fiables (ils sont loin de l'être tous).

Les prix des « bios » sont parfois très élevés, mais correspondent en général aux prix des marques « classiques » de qualité.

A chacun de tester et de trouver ce qui lui convient! En sachant qu'une fois qu'on a trouvé un bon produit (notamment pour les shampoings) il est souvent possible d'acheter par la suite des grandes contenances: ça coûte moins cher et ça fait moins de déchêts dans la poubelle PMC.

Un dernier tuyau
Je terminerai en vous parlant d'un produit « miracle » : le savon d'Alep. Attention aux copies, souvent trop riches en soude! Il prend un minimum de place, pour un maximum de confort (surtout pour les peaux sensibles) et peut remplacer à peu prêt tout Il est même disponible sous forme liquide, un peu moins efficace comme hydratant, mais plus facile d'utilisation pour les accrocs au gel douche.

A bientôt,

Anne

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Liens:
Le Blog de Raffa

Le savon d'Alep ou un autre lien

Conseil lecture:
-"La vérité sur les cosmétiques" de Rita Stiens et son site web:

samedi 23 août 2008

Première évaluation et projets

Après quelques jours seulement, je me sens déjà prête à faire le point. Qu'ai-je fait de "pratique et naturel" cette semaine? Acheté un shampooing aux produits naturels, spécial cheveux blonds: sympa mais j'ai trouvé que la transition avec mon shampooing "classique" était un peu "rèche", c'est moins doux, moins bien démêlé mais ça sent très bon. Acheté quelques produits alimentaires bio: jus de fruit du Pajottenland, confiture de fraises bio sans sucre ajouté (c'est surtout le "sans sucre ajouté" qui ne me plaît pas trop, je ne savais pas que des fraises pouvaient être si sûres), muesli et lait de soja. Enfin acheté une machine à pain: bio ou pas, je trouve que le pain est trop cher et surtout pas assez bon...

Quelques constats, qui sont en même temps des projets.

Le plus difficile a été de choisir les produits, avec toutes ces marques et tous ces labels qui se font concurrence. Avec ma complice pour ce blog (appelons-là Anne ;-) nous préparons un article sur le sujet: qu'est-ce que c'est que ces marques et ces labels?

Quand j'ai choisi mon shampooing, j'ai surtout regardé le prix: bio oui, ruinée non! Mais plus fondamentalement, et plus encore que pour la nourriture, je trouve qu'il est extrêmement difficile de se repérer lorsqu'on achète des cosmétiques: qu'est-ce qui fait que ce serait "mieux" que mon shampooing classique (qui est si doux, mmm)? Encore un autre point à creuser et je sais qu'Anne est un puits de science en la matière.

Je sens toutefois déjà poindre mes limites: je serai toujours plus pratique que naturelle. Ce qui m'importe surtout, c'est de pouvoir mieux faire mes choix, dans une société de consommation qui offre toutes les options.

Cha

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Petit commentaire de mise en garde envoyé par Nina en ce qui concerne la machine à pain:

"Ma machine a pain, achetée à Bruxelles pour cause de promotion, est tombée en panne à peine 6 mois après son entrée en service... Du coup, grosse dépense d'énergie pour la remettre en caisse (;-)!), puis pour aller la reporter à Bruxelles (toujours pas fait d'ailleurs, heureusement que la garantie de tous ces bidules électro-ménagers a été portée à 2 ans), et ensuite pour aller chercher des pains à la boulangerie..."

mardi 19 août 2008

Où faire mes courses nature et bio?

J'habite au coeur de Bruxelles et je n'ai donc que l'embarras du choix pour me fournir en produits et aliments bio. Mais quand même, il faut faire un choix. Voici donc les critères que j'ai imaginés aujourd'hui mais la liste s'allongera certainement!

Premier critère en ce qui me concerne: près de chez moi. Ben oui, si je dois commencer à faire des détours, ma motivation va s'en ressentir, je me connais - on peut être fade et bio, non? De ce point de vue-là, le magasin "Den Teepot" est très certainement gagnant: situé à 1000 Bruxelles, rue des Chartreux 66, il n'est qu'à deux pas de chez moi. Et, en effet, ça fait des années que j'habite ici et je n'y ai jamais mis les pieds... En me renseignant un peu, j'apprends même qu'ils ont un restaurant à l'étage, ouvert le midi. A l'occasion, j'essaierai d'y faire un saut.

Cela m'amène à mon deuxième critère: les heures d'ouverture. Je ne me fais pas trop d'illusions: si le magasin ouvre à des heures trop "bio" (pour respecter entièrement la vie de famille de son exploitant), il ne me verra pas souvent... Ca me fait réfléchir un peu quand même, car rien ne sert de mieux s'alimenter et d'éliminer les trucs toxiques dans les produits de soins, si c'est pour continuer à vivre une vie d'hyper-stressée, qui n'a même pas le temps d'aller dans les magasins qui ferment à 22h. Voilà donc une résolution de plus: faire un max pour adapter mes horaires au boulot ;-) Cela n'empêche que j'ai découvert avec joie que "Den Teepot" ouvre de 8h30 à 19h, du lundi au samedi - ça me paraît tout à fait honnête.

Un autre critère: la confiance. Je découvre le bio et le pas-trop-chimique-s'il-vous-plaît, j'ai donc envie de pouvoir poser des questions et creuser le sujet auprès de mes fournisseurs. Je ne doute pas que mes futurs amis du Teepot soient ravis de me répondre, mais pour ce critère-là, je fais encore plus confiance à ... la famille! Là encore, j'habite un quartier béni: à trois rues de mon nid de citadine, un (lointain?) cousin de mon père a la bonne idée d'exploiter une herboristerie renommée jusqu'au palais de Laeken (si, si), j'ai nommé l'Herboristerie Desmecht.

Voilà déjà de quoi débuter, en sachant que lors de mes visites à ma ville d'origine, je pourrai toujours faire un saut chez Autrement (dans le Hainaut, à 7850 Enghien), avant de passer acheter un livre qui m'en dira encore plus sur le bio à la librairie Zigzag (qui n'a rien de spécialement bio, mais c'est mon amie qui est la libraire, donc je fais sa pub ;-).

Cha

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Pour plus d'infos au sujet des magasins précités:
Den Teepot
- infos générales: http://www.biopartner.be/echo_files/106-fr-srcPdf.pdf
- Den Teepot fait partie du réseau des "Bioshop": http://www.bioshop.be/
Herboristerie Desmecht
- http://www.desmecht.com/FR/index_fr.htm
Autrement
- http://www.biopartner.be/echo_files/84-fr-srcPdf.pdf
Zigzag
- http://www.zigzag-livres.be

Les débuts

Je fais partie de ces personnes que la vie plus "naturelle" attire mais qui ne font que de tous petits pas pour manger plus sain, acheter plus "bio" ou se déplacer plus "propre". Par contre, je suis fascinée par les exemples que me racontent ces gens autour de moi qui, petit à petit, changent (quelques unes de) leurs habitudes et découvrent ainsi des petits trucs qui améliorent la qualité de la vie.
A force de les entendre et de les voir en profiter, j'ai décidé de m'y mettre plus sérieusement moi aussi. Je ne sais pas encore tout à fait ce que je veux, mais je sais déjà ce que je ne veux pas: pas trop de tracas et pas de changements d'habitudes sans comprendre pourquoi.
Et pourquoi ce blog? Tout d'abord, pour garder une trace de mes progrès (que j'imagine déjà fulgurants). Ensuite, pour partager les petits trucs glanés au cours de ma quête "pratique et nature"!

Cha