mardi 9 septembre 2008

Faire son pain soi-même, c'est mieux?

J'ai ma machine à pain depuis quelques semaines seulement et je tiens bon: à part pour la baguette et les pains au chocolat surgelés, ce n'est qu'à l'état d'ingrédients à mélanger que ce qui deviendra du pain passe la porte de mon appartement. Evidemment, quelques semaines, ce n'est rien, le véritable test de ma motivation doit encore venir...

Qu'est-ce qui me séduit dans l'idée de faire mon pain moi-même? Premièrement, l'illusion de savoir ce que je mets dedans. Je dis illusion car je sens que Anne va encore m'en apprendre plein sur les farines et sur les levures et que je devrai encore évoluer sur ce plan. Mais bon, en attendant, à part les produits chimiques camouflés dans ces deux ingrédients, je maîtrise.

Deuxième avantage, lié au premier: je peux fortement diminuer la dose de sel que je mets dans la préparation. Je mène la guerre au sel de façon générale (on nous en fait déjà avaler beaucoup plus que ce dont on a besoin), et je suis contente de pouvoir poursuivre la lutte via la composante « pain » de mon alimentation. On peut évidemment acheter des pains sans sel dans le commerce, mais c'est un peu trop radical pour moi. Je crois qu'à force de diminuer la dose dans mes préparations maison, je finirai par m'y habituer et un jour j'apprécierai même le tout à fait sans sel, qui sait.

Un autre élément qui me séduit dans le pain maison, c'est la possibilité de découvrir plein de choses sur la façon d'utiliser les farines et tous les petits ingrédients additionnels qui donnent un petit plus au pain. Le pain prend réellement sa place dans la cuisine, on en mange parce qu'on l'aime et pas seulement faute de mieux ou par habitude. La santé rejoint le plaisir de cuisiner et je crois que c'est via cet avantage-ci que je détiendrai la clé de la longévité dans l'utilisation de ma machine à pain.

Car ce n'est pas la créativité qui manque. Les pages web et les livres consacrés au pain maison, que ce soit avec ou sans machine à pain, pullulent. On peut également combiner l'utilisation de la machine pour le mélange de la pâte et la première levée avec une deuxième levée hors de la machine et une cuisson au four.

Les machines les plus récentes offrent également des modes « rapides », permettant d'avoir du pain frais en un peu plus d'une heure. Sinon, il faut compter entre deux et trois heures pour le pain machine-four et entre trois et quatre heures pour le pain à la machine. Cela demande donc un tout petit peu d'organisation mais cela semble parfaitement faisable même avec un horaire professionel pas léger du tout. Je peux donc rester dans les limites du mot d'ordre « pratique », dans ma nouvelle vie « pratique et naturelle ».

Cha

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je maintiens que ce n'est pas "pratique" de devoir aller reporter sa machine à 60 km de chez soi quand survient une panne... Mais il est d'autre part certain que se réveiller le matin avec une bonne odeur de pain frais dans la maison, cela n'a pas de prix!

Anonyme a dit…

Pourquoi vouloir manger du pein sans sel?
Je préfère modérer le sel dans toutes mes préparations sans l'éliminer. On a besoin de sel pour bien fonctionner (demander à nos petits neurones ce qu'ils feraient sans le Cl du NaCl). Et puis, il s'agit d'un exhausteur de gout naturel très intéressant, le piège à éviter est l'acoutumance à toujours plus de sel!

Cha a dit…

Entre-temps, j'ai appris l'importance du rapport entre le sel et la levure, donc pas question de l'éliminer, mais j'aime beaucoup le goût du pain "à moitié salé", donc je persévérerai certainement dans cette voie!