jeudi 23 avril 2009

Bruxelles isolée

Vous en avez peut être entendu parler, ou peut être pas, mais l'IBGE a réalisé un survol de Bruxelles cet hiver avec un appareil permettant de relever les émissions thermiques au dessus des bâtiments de la capitale (lien). Un bon moyen de diagnostic du niveau d'isolation de sa maison pour le Bruxellois et ainsi une idée de la surconsommation énergétique fournie par sa chaudière ou son convecteur.

Cependant, si vous voyez votre habitation en rouge/orange (les émissions de chaleur les plus importantes), ne fondez pas tout de suite en larmes en pensant à la somme utile pour vous isoler (qui vous permettra cependant de réaliser de substantielles économies à l'avenir!). L'IBGE vous propose notamment la visite d'un conseiller énergie, ainsi que la possibilité de réaliser un audit énergétique de votre habitation.

L'isolation n'est pas uniquement utile l'hiver, l'été également, afin de pouvoir éviter le recours aux appareils de conditionnements d'air, qui consomment également énormément d'énergie.

Vous pouvez trouver toutes les informations sur le site de l'ibge, ainsi que la thermographie et vous pouvez vous y repérer par rue, facile comme tout donc.

Dans un prochain article, je vous entretiendrai un peu plus longuement des isolations et autres ponts thermiques!

En attendant, profitez du soleil dès qu'il repointe le bout d eson nez!

Anne

mercredi 22 avril 2009

Une terre durable (IV)

Un petit peu de mou dans la publication ces derniers temps, mais on va se reprendre, ne craignez rien! Tout d'abord la suite de la pentalogie "une terre durable".

Parce qu'il est utile de savoir pour comprendre, cet article nous explique pourquoi, du point de vue environnemental et sociétal, la viande peut poser problème. L'article présente la situation existante, sans prendre de gants. Il est là pour nous aider à réfléchir et à nous conscientiser, notamment pour mieux accepter des décisions qui viendraietn inexorablement nous forcer à le comprendre. La parole est à Polygala 13:

Une vache, pour vivre, a besoin comme nous de protéines et de calories. Ce qu’elle trouve dans ce qu’elle mange normalement : de l’herbe. Eh oui, la nature est bien faite !
Un fermier, il y a une cinquantaine d’année pouvait vivre (pauvrement j’en conviens) sur une ferme de 5 hectares, apte à nourir 5 vaches … en Ardenne.

Nous sommes alors en période d’après guerre, la population a souffert de malnutrition. Une campagne est menée en faveur de la consommation de viande. Et la production a dû suivre. Ensuite, la population mondiale a augmenté, sérieusement. Et la production a dû suivre. Actuellement, le continent asiatique, traditionnellement très petit consommateur de viande, s’est converti aux normes occidentales. Et la production au niveau mondial, doit suivre…
Toutes ces étapes ont eu un coût éthique. La concurrence a sonné le glas du petit paysan proche de ses bêtes. Nous parlons maintenant chez nous de fermes unifamiliales de 300 bêtes… Comme nous manquons de terre pour produire la nourriture de ce bétail, nous l’importons et passons à l'élevage intensif.

Nos terres peuvent produire du maïs (apport de calories) de manière assez rentable mais pour les protéines, nous nous tournons vers … le soja . Plante miracle, l’Europe en importe 39 millions de tonnes par an - soit une file de 23.000 km de camions remplis de soja. L’homme en utilise un petite partie directement (huile, chocolat, sauces, produits vitaminés mais aussi peintures, encre, cosmétiques, bougies… ). L’essentiel assure l’apport protéinique pour nos animaux d’élevage.

Le bétail n’a pas modifié fondamentalement son fonctionnement biologique. Il fournit une quantité de fumier, du lisier qui se retrouve dans nos cours d’eau. Les algues s’y développement, étouffant la vie aquatique normale.

En m'énervant un peu, je vous dis: Produisons, encore et toujours plus. Les déséquilibres sont absorbés par les marchés internationaux. Nous y écoulons nos surplus (viande, lait en poudre… ) à des prix défiants toute concurrence locale. Et dans les pays pauvres chargés d’écouler nos excédants, les paysans soumis à une concurrence déloyale ferment boutique et les bidonvilles s’étendent.

De plus, au Brésil et en Argentine, gros producteurs de soja d’exportation (vers l’Europe mais aussi la Chine), il faut produire toujours plus, créer toujours plus de terres agricoles, (deux fois la superficie de la Belgique entre 2003 et 2005) . Et c'est dès lors la forêt équatoriale et tout son écosystème fragile qui disparaît à … grand feu. (ndanne: la forêt équatoriale, outre sa fragilité et son important réservoir de biodiversité joue un rôle important dans la régulation du climat mondial et la déforestation sans replanter entraîne une augmentation importante du dioxyde de carbone, gaz à effet de serre bien connu, dans l'atmosphère)

Et pour augmenter le rendement, pesticides et engrais sont distribués sans retenue, ainsi que les problèmes de pollution et de santé. Le soja transgénique, résistant aux herbicides, favorise ce gâchis.

Les petits paysans locaux (40 ouvriers pour 200 hectares) sont chassés de leurs terres et vont eux aussi grossir les populations des bidonvilles puisque la production industrielle de soja n’emploie qu’un ouvrier sur 200 hectares… Autre conséquence non négligeable, les terres consacrées aux exportations ne produisent plus de denrées alimentaires pour couvrir les besoins locaux.

Résumons : nous mangeons, les fermiers des pays producteurs ont faim, les paysans du tiers monde soufrent de famine. De grosses multi-nationales de l’agro-alimentaire se portent bien.

Oui, mais à part culpabiliser plus que de raison à chaque fois qu'on mange un steak, que peut-on y faire? Je vous donnerai mon point de vue dans le dernier article de la série!!

Polygala13

mercredi 15 avril 2009

On joue les prolongations

Le concours "produits bébé bio" restera ouvert jusqu'à la fin du mois! Rendez-vous au précédent article pour y participer!

mercredi 1 avril 2009

Couches jetables et premier concours "pratique et naturel"

Non non non, ce n'est pas un poisson, juste une mauvaise concordance de dates ;)

Nous avons répondu positivement à la proposition qui nous a été faite de proposer un concours sur le thème des couches, avec à la clé ... un panier bio pour bébé de la marque Nature Babycare (voyez en fin d'article).


Je profite de l'occasion pour prolonger la lignée de l'article sur les couches lavables en vous parlant aujourd'hui des couches jetables écologiques.


Sur le marché actuellement, ils sont peu nombreux dans le secteur: Moltex (le plus largement répandu), Nature Babycare, Wiona (profondément difficile à trouver) et l'une ou l'autre marque dont j'oublie le nom mais qui ne se trouvent que dans quelques petits magasins bio de quartier (promis je me renseignerai!).



Pour ma part, je suis passée aux jetables bio de manière occasionnelle. Je reste une inconditionnelle des lavables, mais dans certains cas, comme les refus des gardiennes, les pisouilles énoooormes la nuit, les vacances où on n'a pas envie de faire des lavages trop souvent et j'en passe, je trouve que c'est une bonne solution de rechange.


Pourquoi pas les couches classiques? Comme je l'évoquais dans mon précédent article, ces couches que l'on trouve partout, qui laissent bébé mieux bouger et sans lesquelles il ne fera que des cauchemards (on y croit), sont remplies de substances chimiques dont il est loin d'être prouvé qu'elles soient anodines à long terme. Elles sont aussi souvent non ou trop peu respirantes et malgré l'effet "au sec", ça macère à l'intérieur et surtout ça chauffe! Et leur bio-dégradabilité se fait sur une durée de... 200 ans environ! Merci les décharges pleines de couches qui nous encombrent de plus en plus.



Les couches "bio" ne sont pas tout à fait honnêtes cependant... il reste du super absorbant, mais en quantité moindre et les couches sont plus ou moins fabriquées à partir de matériaux naturels en fonction des marques. Moltex vient visiblement de revoir sa copie en augmentant la part de naturel et biodégradable (ils n'étaient qu'à 15% précédemment, beaucoup de poudre aux yeux) et Nature Babycare s'en revendique à 60%. Tous les deux ont même prévu un emballage compostable ou biodégradable.



Dans ces conditions, je me suis dit que, bien que l'idéal absolu soit sans doute l'hygiène naturelle (comprenez en gros mettre bébé au pot dès qu'il le "demande", pratiquée dans de nombreux pays du monde ceci dit!), les couches bio présentent une dégradabilité beaucoup plus efficace et un moins mauvais rapport pour la santé et sont donc un choix ou une alternative séduisante pour tous ceux et toutes celles qui ne veulent pas se mettre aux lavables ou qui les utilisent de manière ponctuelle comme pour moi.



Où les trouver? En magasin bio, en magasin de puériculture (en général alternative), chez bio-planet, etc.


Mais assez bavardé, passons à ce fameux concours...



Votre mission? Envoyez-nous, avant le 30 avril à minuit, les astuces que vous avez mises en oeuvre lors de l'arrivée de bébé pour limiter son impact énorme sur l'environnement (couches, petits pots, déplacements, etc.).


Le plus original tout en étant "pratique et naturel" remportera un panier bio pour bébé de la marque Nature Babycare.



Laissez-nous votre astuce en commentaire sous cet article en nous laissant votre adresse e-mail pour que nous puissions vous recontacter si vous êtes le(la) gagnant(e). Le commentaire ne sera évidemment pas publié en tant que tel mais sachez que l'astuce la plus originale pourra, avec votre accord, également faire l'objet d'un article que vous serez, le cas échéant, invité(e) à rédiger avec nous.



Allez, nous attendons vos réactions!






Anne et Cha