mardi 28 octobre 2008

Faire le point

Un peu plus de deux mois après le démarrage de ce blog, il me semble opportun de prendre le temps de faire le point. 
Qu'est-ce qui a changé dans mes habitudes? Tout d'abord, je me donne un mauvais point pour la gestion du stress: je n'ai pas vraiment été capable de gérer le stress au bureau, ce qui m'a causé du stress hors du bureau. Heureusement, je me suis aperçue à temps du dérapage et j'ai commencé à rectifier le tir, en veillant tout d'abord à bien prendre du temps pour moi et à ne pas laisser mon boulot - que j'adore toujours autant - me prendre toute ma joie, bonne humeur et énergie...
Passons maintenant aux bons points. Je crois avoir bien progressé dans ma connaissance des produits bio et naturels (notamment en découvrant les différents labels). J'ai découvert qu'il y en avait bien plus sur ma route que ce que j'imaginais et surtout, que les prix étaient loin d'être exhorbitants et que la qualité était toujours bien au rendez-vous pour autant que je me renseigne bien avant de me lancer sur un produit (comme le déo en pierre d'alun ou les balles de lavage). Cette quête de la qualité fait que je consacre un peu plus de temps aux courses et à la récolte d'informations, mais n'est-ce pas ce que tout consommateur devrait faire? 
Je ne suis pas encore passée à l'achat de vêtements bio mais j'ai très certainement progressé en ce qui concerne la nourriture. J'ai découvert tout une série de farines bio dans le magasin près de chez moi, et je m'en donne à coeur joie avec ma machine à pain. J'ai en outre décidé de dire stop aux sandwiches achetés dans le commerce à l'heure du lunch et j'ai retrouvé ma bonne vieille boîte à tartines. Une nouvelle façon de contrôler ce que je mange et, dans ce cas-ci, de contrôler le budget!
Je suis mitigée en ce qui concerne ma consommation de fruits et légumes: je n'ai pas encore déniché les bons endroits pour me fournir (à part le jardin de ma grand-mère) et je souffre de mon manque de connaissances pour repérer ce qui est réellement de saison. Résultat: je n'arrive pas à en consommer assez à mon goût, même si les progrès sont déjà énormes par rapport à il y a quelques mois d'ici. 
Je terminerai par le progrès qui m'a le plus frappé: l'achat des produits d'entretien et des cosmétiques. J'avais déjà pas mal de produits de la marque Ecover, mais j'ai poursuivi la diversification. Je suis satisfaite de chaque produit et certains existent aussi en équivalent "marque Delhaize", ce qui en diminue le prix. 
J'ai changé de shampooing car le premier (Logona) ne me satisfaisait pas entièrement et découvert avec joie un produit bien moins cher et plus doux à l'usage (de la marque Urtekram). 
Il y a encore de nombreux thèmes que nous avons envie d'aborder sur ce blog et nous espérons que les fidèles lecteurs poursuivront avec nous l'aventure Pratique et Naturelle!

Cha

mercredi 22 octobre 2008

Vêtements bio ou équitables? Vive la mode!

Et oui, outre le prix, les vêtements bio ou équitables ont la triste réputation d'être un peu folklo. Il faut avouer que c'est bien souvent vrai. Je me vois mal aller travailler avec certaines de ces créations. Très jolies cependant pour les virées privées!
Mais les créateurs se mettent à l'heure de la mode et on trouve de plus en plus de magasins ou de lignes qui proposent du tissu bio ou équitable.
En effet, le coton, fibre la plus souvent utilisée, pose d'énormes problèmes de destruction de l'écosystème lors de sa culture(http://www.equiterre.org/equitable/informer/coton.php) . On découvre ainsi tout l'intérêt du coton bio.
Mais cette appellation bio ne s'applique pas toujours à l'ensemble de la chaine, c'est à dire à la confection, etc. et tant les colorants que d'autres produits utilisés peuvent être totalement "chimiques". Cependant, choisir déjà une production bio est un bon pas dans la restauration d'écosystèmes en péril.
Une autre méthode de choix de vêtements est de viser les tissus comme le lin ou le chanvre (culture qui commence à revenir chez nous), moins polluants dès la production.

Pour en revenir à la mode, voici quelques sites qui proposent des fringues sympas et où il y a même des lignes classiques pour juristes ou autres métiers de représentations ;o) :

- un coup de coeur pour un magasin à Liège : le temps d'être où l'on retrouve plusieurs marques pour adultes et enfants, avec de temps en temps des productions artisanales plus ponctuelles. En général des vêtements dans lesquels l'on se sent bien

- un magasin à Bruxelles!! : terralana

- Vé, vêtements éthiques :

- Très coloré: azimuts

- beaucoup plus classique mais en Allemagne (et en allemand): hess-natur

- encore en Allemagne, des vêtements en chanvre : hempage

- assez sympa et trouvable en magasin aussi (notamment chez bioplanet ou au temps d'être à Liège) : ideo

- coloré également : patatrac

- satya

- un peu plus "street" sympa, mais il n'y a pas de pantalons: Pachama

- de tout du classique, au : made in ethic , qui propose même des chaussures.

- évidemment dans l'équitable, vous avez aussi Oxfam (omdm), Greenpeace,... et dans le pas-bio-mais-presque, tout le marché des secondes mains où il est parfois possible de trouver des petits trésors quasiment jamais mis, notamment pour les enfants, en très bon état (parfois moins mais il faut bien aussi des fringues pour courir dehors (je parle surtout des enfants de nouveau ), etc. Des vêtements qui, au lieu d'être jetés trop souvent, sont réutilisés.

Ces liens proposent des produits qui prennent en général en compte l'entièreté de la filière de production d'un vêtement, mais vous pouvez aussi trouver dans plusieurs magasins, notamment chez C&A, Delhaize, ... une toute petite partie de vêtements étiquetés bio.

De plus en plus de créateurs se lancent dans le bio, c'est le cas notamment de amana , makezenz , ... pour les enfants : kachou , la queue du chat, ...
Pour tous ceux là, je fais appel à vous pour nous renseigner les lieux où les trouver!

Et un dernier petit lien très scientifique pour les plus motivés de nos lecteurs, une réflexion sur l'avenir du coton bio : base, coton bio et moins scientifique, mais tout aussi intéressant, une explication sur la culture du coton : eco-rah , la culture du coton

Bonne lecture et bon shopping,

Anne

mardi 14 octobre 2008

La jungle des labels

Tout le monde a déjà vu les différents dessins représentant les labels qui ornent les produits que l'on trouve en magasin, qu'ils soient spécialisés bio ou autres. Très joli et attractif, mais sait on vraiment ce qui se cache derrière? En effet, la labellisation écologique est encore fort nébuleuse et n'importe qui ou presque peut créer un nouveau label et le commercialiser. Beaucoup de grandes surfaces notamment mettent des vignettes "bio" sur leurs produits, à tel point qu'on se demande si cela est réel ou si c'est du marketing.
Dès le départ, il importe de préciser que le terme bio ou agriculture biologique est maintenant protégé, un cahier des charges minimum existe pour son utilisation. En règle générale, la mention "agriculture biologique" est réservée à des végétaux ou animaux qui correspondent pour au moins 95% à un cahier des charges bien précis. La labellisation va dès lors bien souvent au-delà de ce cahier des charges minimum.
Le Réseau Eco-consommation (http://www.ecoconso.be/spip.php?article230) fournit un article très complet sur le sujet, études à l'appui. En résumé (les puristes liront l'oeuvre complète sur le site précité):

Parmi les principaux labels présents sur le marché, on peut signaler:

le label européen, qui se généralise : http://www.ecolabel.be/fr/index.html






le label biogarantie qui certifie l'origine biologique des ingrédients. Parmi les marques bio des grandes surface de plus en plus développées actuellement, seules celles portant ce label sont réellement bio. A priori, pas de problème pour la marque « bio » de Delhaize, « biotime » de Colruyt et « bio » de Carrefour. Pour les autres, c'est à voir au cas par cas. En effet, le fait d'avoir écrit « bio » sur un produit ne certifie rien! Cela peut simplement signifier qu'une partie des ingrédients est d'origine biologique.


Une autre marque connue est la certification « MAX HAVELAAR » qui est basée sur le principe de l'équité et protège les producteurs des pays du sud. Il n'y aucun critère « bio » sensu stricto, mais en général durabilité et écologie sont des buts poursuivis lors de la production de ces produits.



En ce qui concerne les cosmétiques, on peut se référer à la charte COSMEBIO, que l'on trouve surtout sur les produits français. http://www.cosmebio.org/



Le label BDIH, également attribué aux cosmétiques mais également aux médicaments, produits diététiques, compléments alimentaires,... est un label allemand. A la base de sa conception, on trouve les laboratoires comme Weleda, Logona, Wala et Lavera, mais l'indépendance du label est garantie grâce au contrôle par une firme indépendante. http://www.kontrollierte-naturkosmetik.de/




Dans le domaine des produits de bouche, le label agriculture biologique n'est plus à présenter. Le premier pictogramme présenté ici est français, le second européen.



Nature et Progrès a son propre label, qui concerne surtout les cosmétiques et l'agriculture. http://www.natureetprogres.org/




On ne peut pas passer sans citer Oko test, vignette d'un magasine allemand à qui l'on peut se fier pour la rigueur de leurs critères. Ce n'est ni un label ni une réelle certification, mais ce magazine propose des tests des différents produits et est reconnu pour son sérieux et son indépendance. http://oekotest.de/


Il en existe bien sûr d'autres, mais vous avez là les principaux que l'on trouve en Belgique. Déjà en retenant ces quelques labels et l'appelation "bio" contrôlée, il est possible de faire ses courses de façon plus sereine en ce qui concerne l'alimentation ou les cosmétiques. 

Ceci dit: les labellisations bio ne concernent en général pas les lieux de production, le bilan CO2 n'est donc pas pris en compte. A méditer: si manger bio c'est sain et bon pour la planète,la perspective est différente quand les produits viennent de 20 000 km... Comme pour tout, on agira donc avec modération!

Anne

lundi 6 octobre 2008

Plus jamais sans mes balles de lavage!

Un petit truc dont beaucoup ont déjà entendu parler mais que trop hésitent encore à mettre en pratique : les balles de lavage. Il s’agit d’une douzaine de petites balles (de la taille d’une balle de tennis de table) qui accompagnent le linge dans le tambour de la machine à laver.

Leurs avantages ?

1. C’est un peu comme si vous mettiez une bonne vieille lavandière dans votre machine: le linge est « battu », ce qui aide aussi à diffuser la poudre ou le liquide de lessive et l’adoucissant. Bingo : il faut en mettre moins (environ la moitié).

2. Comme ces balles sont un peu magiques, leur action permet aussi de réduire la température de l’eau. Bingo 2: on lave moins chaud, donc ça consomme moins.

3. Et pour ceux qui ont une machine avec programme « économique » (moins de consommation d’eau), une troisième économie est réalisée grâce à ces petites balles.

Il existe aussi une « variante » : des balles de lavage à effet anti-calcaire. Il y a une histoire de champ magnétique là-dessous, pas tout compris mais je les ai chez moi et ça marche !

Dans tous les cas, elles sont faites pour durer : pour autant que vous ne les laissiez pas tomber en vidant la machine et que votre chat s’en serve ensuite comme jouet qu’il ira perdre dans un endroit introuvable de la maison, elles sont réellement increvables.

Selon les modèles et les magasins, il faut compter en moyenne une quinzaine d’euros pour l’acquisition du lot de base. Mais vous l’aurez compris : c’est un achat qui fait rimer écologie avec économie.

Cha.